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 The Devil in the Details (one shot)

écrivainpoème d'hiver
Gabriel Wheeler
Gabriel Wheeler
épargné(e)
avatar // crédit(s) : maxence danet-fauvel (gajah)
âge : fleur à peine éclose dont les pétales s'étiolent dans un murmure ensanglanté (25 ans)
statut marital : lypémanie sentimentale qui se refuse à lui accorder quelconque euphorie amoureuse (célibataire)

The Devil in the Details (one shot) Tenor
à moitié pleine est l'amphore, c'est à moitié vide qu'on la voit sans effort.

métier : ange déchue, infamie pernicieuse mijotant des mets qui ne le sustentent nullement (cuisinier au 'crags').
carcasse : opprobre calomnieuse, carnassier anthropophage (goule)
damnation : missives qui se perdent dans l'oubli, correspondance à jamais plongé dans l'inconnu.

échanges : 23
arrivée : 09/03/2020


cthulhu fhtagn
The Devil in the Details (one shot) Empty
Sam 11 Avr - 3:33

date du rp ≈ 1er mars 1982.
lieu du rp ≈ cortibrae, manoir des wheeler

Minuit. L'heure du diable.

Le souffle haletant, la gorge sèche, c'est le palpitant qui s'excite dans la poitrine, la panique qui le consume de parts en parts. Chimères cabalistes venant hanter ses nuits, songes aux apparats délétères. Rêve entaché par le maudit, le sibyllin. Ce sont les bougies qui s'animent autour de lui, de leurs flammes létales et de leur beauté enivrante, la chaleur qui s'en dégage venant lui brûler le visage. Gabriel voudrait hurler, mais c'est le vermeil qui s'échappe des lippes, le cruor écarlate se répandant de plus en plus. Sur le corps attaché, sur la roche froide. La roche ? Gabriel peut la sentir lui tailler les veines et oppresser ses poumons. Il suffoque. Le récif n'est plus que liquide carmin, funeste paysage que voilà.

02h38

Les poings liés, la gorge tranchée. Mais la mort ne vient pas, se fait désirer, insolente aux étreintes asphyxiantes. Les minutes s'écoulent au rythme de ces larmes sanguinolentes, rouages d'un temps éphémère. Il peut encore entrevoir le divin faisant place au malin, chimères illusoires imposant leur volonté, leur ignominie. Tétanisé, les membres léthargiques, incapables de faire face à l'horreur qui s'installe, prend ses aises. Lui le dévoreur des chairs, l'infect, l'abject. Atroce perfidie qui ternie le monde de sa souillure. Calomnie que l'on punie, que l'on répudie. Était-ce là son châtiment ? Pour vivre et respirer ? Pour subsister dans un monde qui a peur et se cache. Hégémonie mortelle qui le dépeint en vipérin démoniaque. Vile perfidie. Tel sera ton châtiment. Engeance d'une mère aux mœurs légères et à l'appétit instable, lui-même se perd, le chemin vers la raison étant aussi sinueux que celui de la folie. Le voilà proie désormais, les cartes ne sont plus en sa faveur. The hunter becomes the hunted.

05h45

Défilé macabre qui s'agite devant ses rétines, leurs visages tentaculaires s'animent de leur monstruosité et s'amusent de son tourment. Qui sont ses êtres à la laideur intemporelle ? Qui sont donc ces bourreaux à l'apparente déchéance ? L'espoir s'étiole, souffle de vie expiré dans un soupir. Nouveau cri étouffé par la douleur, la plaie s'étire, s'exacerbe. Ça irrite. Ça brûle. L'effroi est son plus grand ennemi, tous comme les ténèbres sont ses plus vieux amis, honorant ses nuits de sanglots et d'épouvante. Spectateur impuissant face à la tragédie qui prend forme, la scène finale ne . Et lorsque le rideau tombe, ce n'est pas sous les applaudissements d'un public élogieux. Mais sous le sourire carnassier de ces créatures nébuleuses et ô combien effrayantes. Leurs rires sinistres venant s'entrelacer au cri des vagues. Et c'est l'enfer de Dante qui s'ouvre à ses pieds.

07h03

Les yeux s'animent sous la paupière. Avant de s'ouvrir en grand, paniqués. Myocarde qui s'échappe de la cage thoracique, la gorge sèche. Le froid de la roche a laissé place aux duvets frais, trempés de transpiration. La plage n'est plus, le seul fracas des vagues perceptibles étant à milles lieux d'ici, loin de la forêt. Et pourtant, il a l'écho de leur chants dans les tympans, ouïe fortement attisée par le traumatisme. Lumière que l'on vénère à peine l'ampoule sollicitée. Mais que seraient les ténèbres sans lumière? Quelconque ombre incertaine qui se glisse à tout hasard dans les moindres recoins de la pièce - et de votre esprit. Elles sont toujours là, à l'observer, à se jouer de lui. Enième cri de stupeur lorsque les doigts glisse le long de la jugulaire. Marqué au fer rouge, la sentence est toujours là, à vif.

Et du coin de l'oeil, il jure pouvoir toujours les apercevoir. Ces maudites tentacules.

Hello darkness, my old friend.
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