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 (fb) darling i'm a nightmare dressed like a daydream (logan)

écrivainpoème d'hiver
Winnifred Carberry
Winnifred Carberry
épargné(e)
avatar // crédit(s) : cate blanchett // corvidae
âge : 45 ans
statut marital : veuve

puissent les dieux prendre en pitié l'homme insensible qui demeure sain d'esprit, confronté à l'abominable vérité.

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métier : maire de selkirk
carcasse : elle appartient à l'onde.
échanges : 53
arrivée : 14/04/2020


cthulhu fhtagn
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Dim 26 Avr - 20:43

date du rp ≈ 11 juillet 1981
lieu du rp ≈ linden cottage

darling i'm a nightmare dressed like a daydream logan ogilvie / winnifred carberry
cause we're the masters of our own fate, we're the captains of our own souls so there's no need for us to hesitate// lana del rey → lust for life •••
les journées de winnifred carberry, maire de selkirk, sont d’ordinaire assez rythmées. étant donnée la petite taille de la bourgade, elle se retrouve finalement à gérer pas mal de tâches administratives autres que celle d’être simplement maire. néanmoins, en cette période approchant les élections, elle a encore plus à faire que d’habitude. les déjeuners, gérer les choses promises au cours de la dernière campagne mais pas encore accomplies, et tout simplement s’assurer d’être présente dans tous les esprits en arpentant les rues et en usant à tord et à travers de son charme ravageur. aussi, lorsque sa secrétaire l’appelle pour lui faire savoir que logan olgivie veut la voir, alors même qu’elle s’apprête à partir en déjeuner avec quelqu’un de foutrement important, elle pousse un soupir. qu’est-ce qu’il peut bien vouloir ? pas que ça la dérange de le voir, après tout, cet homme-là, c’est un régal pour les yeux, mais elle a bien autre chose à faire. « eh bien, faites le entrer, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, » intime-t-elle d’une voix douce à la jeune femme, et bientôt la porte s’ouvre sur le grand gaillard, que winnie ne regarde d’abord pas, absorbée par un épais classeur dont elle feuillette les pages. elle finit par relever la tête, et lui fait signe de s’avancer, sans prendre la peine de se lever pour le saluer. elle hausse un sourcil en remarquant qu’il s’est certainement un peu plus apprêté qu’à son habitude, mais ne fait pas de remarque, et lui indique l’un des deux sièges face à son bureau d’un mouvement de la main. lorsqu’il s’assied, elle remarque qu’il tient à la main un emballage en papier kraft. ah, les hommes… il semble très peu à l’aise et ça amuse beaucoup la maire, qui lui fait un grand sourire un peu condescendant avant de s’adresser à lui. « alors, logan, sweetheart, qu’est-ce que je peux faire pour vous ? » demande-t-elle d’un ton charmeur mais aussi légèrement méprisant. les doigts du barman se resserrent légèrement autour de l’emballage alors qu’il semble particulièrement mal à l’aise, et sa voix est hésitante alors qu’il commence à s’expliquer. « si je suis venu en ce jour à la mairie, c'est parce que j'espère pouvoir obtenir une faveur de votre part... » son sourire carnassier s’élargit, révélant un peu plus ses canines alors qu’elle entrelace ses doigts qu’elle met sous son menton, les coudes posés sur le bureau, alors que son regard l’encourage à continuer, ce qu’il fait sans toutefois que son allure ait gagné en assurance. « le club municipal de couture, dont je suis le président, à vu depuis quelques temps ses membres proliférer. ainsi souhaitons nous de plus grands locaux pour nos réunions hebdomadaires si vous en avez de disponibles... »

winnifred s’apprête à accepter. après tout, plus de membres au club, ça signifie que si elle leur accorde ses faveurs, elle pourra aisément s’assurer d’avoir leurs votes. cependant, une idée lui traverse l’esprit alors que ses yeux posés sur le trentenaire brillent d’un éclat mauvais, et elle agite ses mains pour l’inciter à se taire, lui souriant toujours cependant. « bon bon. tout ça c’est très bien, mais écoutez, je n’ai pas le temps que vous m’expliquiez le pourquoi du comment, en quoi consiste ce… club, et pourquoi nous devrions vous accorder des plus grands locaux, vous plutôt qu’un autre club. je suis attendue, » explique-t-elle. « mais venez donc chez moi ce soir, vous m’expliquerez tout ça autour d’un dîner, hm ? » évidemment, c’est un piège à peine déguisé, mais soit il ne l’a pas remarqué, soit il ne voit pas de problème à tomber dedans, car son expression prend un tour un peu penaud, et se lève, mettant son emballage kraft dans sa poche de veste. « je peux comprendre que vous soyez occupée, » dit il. « à ce soir, alors. » il se penche comme pour faire une révérence et winnifred hausse à nouveau un sourcil, amusée. décidément, le recevoir sera très divertissant, et ce à tous les niveaux. « soyez là à huit heures, » lui ordonne-t-elle, tout sourire, alors qu’il sort en secouant la tête, ayant manifestement réalisé le ridicule de sa petite courbette.  

le soir, en rentrant chez elle, elle a prévenu Isobel qu’elle aurait de la compagnie, et celle-ci a hoché la tête, disant qu’elle avait de toute façon quelque chose de prévu ce soir là, ayant décidé d’aller chez une amie. winnie a acquiescé, lui disant simplement de ne rien faire qu’elle ne ferait pas, ce qui est assez ironique, quand elle y réfléchit. elle s’attelle à la préparation du repas, et décide de ne rien faire de compliqué. un roti, voilà, c’est très bien. il cuira lentement pendant qu’elle prépare le reste. elle soupire néanmoins, à voir cette viande qui sera gâchée par la cuisson, et puis continue le reste. bien sûr, à selkirk le temps est toujours plus ou moins mauvais et plus ou moins froid, mais en ce milieu d’été, il est possible de trouver quelques fruits rouges et baies, et elle s’applique donc à faire une tarte pour le dessert, associant la rhubarbe qui pousse dans son propre jardin à des fraises, qu’elle disposera fraiches sur le dessus. ça ne lui prend pas si longtemps, et c’est tant mieux, car le repas n’est pas sa principale préoccupation ce soir. alors que les choses qui doivent cuire cuisent, elle monte jusqu’à la salle de bains où elle se refait une beauté avant de se changer, passant une robe écru, en coton fluide, rebrodée par endroits et qui révèle juste ce qu’il faut de décolleté, juste ce qu’il faut de jambe pour avoir l’apparence de l’innocence, l’apparence d’une femme qui n’a pas conscience de l’effet qu’elle produit. elle met simplement des boucles d’oreilles en or, et décide de ne pas accessoiriser plus. elle passe simplement des chaussures ouvertes avec des talons plus petits qu’à l’accoutumée, et la voilà prête. elle sort le rôti et les pommes de terre du four, y enfourne la tarte, et recouvre la viande de papier d’aluminium, prête à la mettre à réchauffer lorsqu’il sera temps de passer à table. En parlant de ça, elle entend la sonnette retentir, et prend son temps pour aller ouvrir, allumant même une cigarette au passage. elle tourne la poignée, et son sourire vient s’afficher sur son visage alors qu’elle se révèle à logan, appuyée au chambranle de la porte dans une position nonchalante et mutine. « ah, logan, darling. » ses lèvres s’étirent un peu plus, révélant sa dentition parfaite, alors qu’elle prend encore une fois tout son temps pour s’écarter afin de le laisser passer, créant un espace à peine suffisant pour lui, l’obligeant à la frôler pour rentrer. « entrez donc, entrez. je vous attendais. »
 
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Logan Ogilvie
Logan Ogilvie
épargné(e)
avatar // crédit(s) : adam driver // doom days //signa par 2981 12289 0
âge : 35 ans
statut marital : divorcé, son ex-femme ayant disparu par-delà les flots

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métier : barman
carcasse : goule nouvellement transformée
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arrivée : 11/04/2020


cthulhu fhtagn
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Sam 2 Mai - 14:35

date du rp ≈ 11 juillet 1981
lieu du rp ≈ linden cottage

darling i'm a nightmare dressed like a daydreamwinnifred et loganS’il y a bien une chose qui rend Logan Ogilvie fier, c’est son élection au rang de président du club de couture de Selkirk. Cette petite communauté d’anciennes du village lui tient réellement à cœur, car elle lui a permis de rompre la solitude qui est immanquablement advenue à la suite de son divorce. Et de la mort de son ex-femme. Il s’est perdu dans le tricot, la broderie, a découvert le crochet, aussi et s’est tissé ainsi une nouvelle existence, sans Chelsea. Cela ne résout pas les problèmes on-ne-peut-plus coriaces qui lui triturent l’esprit, à savoir : son état de goule qu’il apprivoise difficilement, son attirance nouvelle pour la gente masculine et, en plus de tout cela, l’étroitesse de la salle allouée par la municipalité à son petit club. Cette dernière préoccupation lui semblant la plus simple à résoudre, il a donc pris la décision de rendre une petite visite à madame la maire de Selkirk.

Comme toujours, il prend à cœur ce qu’il fait Logan, il a toujours agi ainsi. Quoi de plus naturel alors que de revêtir ses plus beaux atours le matin d’un jour de repos pour se rendre à la mairie du village ! Il a bien assuré aux membres du club, lors de l’assemblée générale de la veille, d’aller plaider leur cause auprès de madame Carberry, il a même osé affirmer, d’un air un peu trop assuré certainement, « être dans les petits papiers du maire ». Un coup de bluff dont il était plutôt fier sur le moment mais qui l’embarrasse dorénavant pense-t-il, alors qu’il se saisit du petit cadeau, gage de paix et de négociations, qu’il a prévu pour son interlocutrice enchanteresse.

Finalement, au bout d’une conversation que Logan préférerait oublier pour son estime personnelle, la dignitaire de la ville l’a invité à venir dîner en son humble demeure le soir-même. Il n’est pas bête, le Logan, il sait bien ce qui l’attend : des négociations houleuses, nul doute qu’elle ne souhaite pas que tout le monde l’entende refuser quelque chose à un des rares clubs de la commune ! Ainsi, il enfile une chemise à carreau et un pull gris qu’il imagine assorti à ladite chemise et le jean noir qu’il porte, les affreuses chaussures pointues que sa mère le force à mettre pour les occasions et se prépare à sortir, non sans une dernière caresse à Max et Mistigri, évidemment. Il en oublie presque le napperon emballé dans le papier kraft et doit faire demi-tour au bout de quelques pas pour s’en saisir. Une dernière caresse, une dernière inspiration, et le voilà en route pour la demeure de Winnifred Carberry.

En chemin, il rassemble les arguments qu’il pourra indiquer en faveur de son club, notamment et surtout : l’augmentation exponentielle des effectifs du petit groupe d’adhérents, remarquée depuis l’élection du barman à la tête du conseil administratif. Logan met cela sur le compte d’une dynamisation de cette activité qu’il entretient depuis son élection ! C’était d’ailleurs l’une de ses promesses de campagne, qui a fait naître la confiance dans les yeux des amies de sa grand-mère paternelle avec laquelle il a d’ailleurs appris ses premiers points de croix… Que tout cela lui semble loin…

Il arrive bien plus vite que prévu devant l’imposante demeure et s’arrête donc un instant pou repasser un peu son pull sur lui-même, secouer ses chaussures pleines de la poussière des routes de l’île avant d’aller sonner. La lourde porte boisée s’entrouvre alors sur la divine maire qui s’appuie sur le chambranle, Logan sent d’ores et déjà son cœur se serrer et la chaleur affluer dans son corps et regrette d’avoir enfilé ce pull gris affreux qui lui tient horriblement chaud…

« - Bonsoir madame. » bafouille-t-il avant de rentrer dans la maison somptueuse en serrant la mâchoire, il n’en loupe pas une vraiment. Une fois la porte refermée, il se dandine sur place un instant, pas très sûr de ce qu’il doit dire ou faire, et tend son paquet à Winnifred.

« - Merci pour votre invitation et d’accepter d’écouter ma requête. » Il ne faut pas qu’il oublie pourquoi il est là et quelle est sa mission lors de cette soirée.
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Winnifred Carberry
Winnifred Carberry
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Dim 17 Mai - 2:05

date du rp ≈ 11 juillet 1981
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darling i'm a nightmare dressed like a daydream logan ogilvie / winnifred carberry
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en plus d’être plutôt bel homme, ce que winnifred ne boude évidemment pas, logan ogilvie a un allure un peu pataude qui l’attendrit et surtout la divertit. rien que le voir passer dans les rues de la ville  suffit à la faire sourire, et c’est pour ça qu’elle a bien sûr sauté sur l’occasion pour l’attirer jusque dans son antre. le voir là dans l’encadrure de la porte, les épaules affaissées comme s’il tentait de se faire plus petit, il n’en faut pas plus pour que la maire de selkirk soit amusée et enthousiasmée à l’idée de ce qui va suivre. elle le laisse donc passer, refermant la porte sur lui comme les mâchoires d’un piège à loup, alors que ses dents à elle brillent dans le clair-obscur de cette fin de journée d’été. elle le jauge, d’un coup d’œil vertical. il est fagoté n’importe comment, mais après tout, n’est-ce pas le privilège des habitants de cette île battue par les vents de n’avoir l’air de rien ? et puis, un homme qui a le sens du style, ça se fait rare, surtout sans une femme pour lui rappeler que mettre des vêtements les uns sur les autres au hasard n’est pas un style. il lui tend un paquet, la remerciant, et elle baisse un regard légèrement méprisant dessus, avant de regarder de nouveau son invité, puis de nouveau le paquet à l’emballage incertain. elle le prend délicatement, curieuse néanmoins, et l’ouvre. un napperon en dentelle. foutu bon dieu, qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir faire de ce truc ? « oh ! c’est… »elle relève les yeux vers la grande silhouette toujours pinquée au milieu de son couloir, et n’a aucun mal à forcer un sourire. « …quelle charmante attention, logan. » elle plisse légèrement les yeux pour donner à sa risette un air plus honnête, et pose le cadeau et son emballage sur le guéridon de l’entrée, entre un vase garni de fleurs fraîches (des freesias) et une lampe.

« pour l’invitation, je vous en prie, c’est un plaisir de vous avoir, et pour ce qui est de votre… requête, comme vous le dites si bien, je suis à votre écoute. mais d’abord, vous prendrez bien un verre de vin, n’est-ce pas ? »  elle lui fait signe de le suivre, avant de s’engager dans le couloir et vers la cuisine, où elle récupère immédiatement deux verres qu’elle pose sur l’îlot central et une bouteille de vin blanc qu’elle ouvre sans aucune difficulté. « ma fille s’excuse de ne pas être là ce soir, elle avait déjà des choses de prévues. vous savez comment c’est, à cet âge là, » dit-elle d’un air bonhomme en remplissant les deux verres avant d’en tendre un à logan. « tenez, vous m’en direz des nouvelles. c’est italien. » elle trinque, faisant tinter son verre contre celui du barman, puis le pose sur le plan de travail. « vous m’aideriez à mettre la table ? je ne suis pas rentrée il y a si longtemps, alors je n’ai pas encore eu le temps de tout faire. » sourire charmeur, œil de biche, en deux temps trois mouvements elle a sorti des assiettes et couverts qu’elle dépose dans les bras du trentenaire, récupérant pour sa part la bouteille de vin et des verres à eau, qui sont surtout là pour faire acte de présence. « venez, venez, » dit-elle d’une voix chaleureuse, se dirigeant vers le jardin, à l’arrière de la maison, où le tilleul fleurit furieusement, enfiévrant l’air de ses effluves vertes. « voilà, posez tout ici sweetheart. ça sera parfait. » elle retourne à l’intérieur, les talons de ses chaussures claquant sur les dalles de la terrasse puis sur le parquet et le carrelage à l’intérieur, et elle sort un bol dans lequel elle verse des amandes grillées salées, premier paquet qui lui tombe sous la main. après tout, la nourriture n’est pas vraiment sa préoccupation première, ce soir.

elle ressort avec son verre de vin et les amandes dans une main, le verre de logan dans l’autre, qu’elle lui tend avant de s’asseoir, alanguie dans la chaise en fer forgé, une chaussure glissant depuis son pied pour tomber sur l’une des dalles alors qu’elle tend légèrement sa jambe. « le repas est presque prêt. vous n’avez pas chaud logan darling ? je sais bien que nous sommes habitués au vent, mais quand même, à cette période de l’année… et puis, il fait bon, vous ne trouvez pas ? » elle sourit à nouveau, d’un sourire de louve devant un agneau qu’elle est sûre de dévorer. elle le dévisage, ses yeux passant rapidement d’un trait à l’autre, et puis elle se lève brusquement, remettant plus ou moins sa chaussure tombée. « je reviens, » dit-elle, tout sourire, et re-rentre dans la maison chercher ses cigarettes. elle en allume une sur le chemin du retour et après s’être assise, tire une longue bouffée, alors qu’elle retrouve sa position alanguie. « alors donc, dites moi tout, » ordonne-t-elle nonchalamment. « cette histoire de club ? combien êtes vous et quelle taille de salle souhaiteriez vous ? » demande-t-elle comme si ça l’intéressait. elle prend une bouffée de tabac, une gorgée de vin, ses yeux pétillants toujours fixés sur le barman alors qu’elle appuie son coude au dossier de sa chaise, et que son menton vient se reposer dans sa main, la gorge légèrement tendue, tête subtilement inclinée.
 
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Logan Ogilvie
Logan Ogilvie
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arrivée : 11/04/2020


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Dim 24 Mai - 13:15


darling i'm a nightmare dressed like a daydream
Logan & Winnie

In vino veritas
12d65cafab3bc0bd1a1c6f3da76f9b56.gifOn ne peut pourtant pas dire qu’il soit né de la dernière pluie, Logan Ogilvie, ni qu’il soit du genre à perdre ses moyens de manière inopinée. Mais il y a quelque chose chez cette haute dignitaire îlienne qui rend le grand gaillard un peu plus pataud, voire totalement ridicule et il passe son temps à se fustiger de se conduire ainsi en sa présence. Il serait aveugle s’il ne remarquait pas la beauté qui émane de la créature qui l’accueille en son antre et il doit se rappeler plusieurs fois également de garder son calme et son sérieux : il n’est pas là pour se rincer l’œil. Le club de couture de Selkirk lui a donné une mission, une quête et il ne repartira pas de chez Winnifred Carberry sans avoir gain de cause ! Il a joué la tactique du petit cadeau attentionné pour gagner les faveurs de la maire avec l’un de ses napperons charmants que s’arrachent ses belles-sœurs et cousines. Il n’est pas mécontent de l’effet qu’a son présent sur la dame qui le remercie chaleureusement. Qui résisterait à un napperon, à sa beauté traditionnelle ? franchement, qui ? « Un point pour moi » songe-t-il en son for intérieur.

« - C’est la moindre des choses que d’apporter un petit quelque chose lorsque l’on nous invite à dîner. » Son air révérencieux le fait vomir intérieurement mais il ne peut s’empêcher de s’aplatir dans de telles manières on ne peut moins habituelles pour le barman qu’il est.

Logan suit la maire dans sa maison alors qu’elle lui propose un verre de vin, il n’ose imaginer de quels alcools succulents recèle une telle demeure. Il s’avance donc vers la cuisine en suivant son hôte, acceptant allègrement le verre de vin blanc que lui tend la femme. Il avait oublié qu’elle avait une fille, il est vrai mais répond tout de même :

« - Aucun souci, j’imagine que ce sera mieux pour parler affaire. » Il ne perd pas son objectif de vue, le Logan. Après avoir trinqué, il observe la robe du vin qu’il a en main, d’un air connaisseur, s’imprégnant ensuite des arômes qu’il dégage. Nul doute qu’il s’agit d’un bon cru ! Au bout d’un certain moment à s’enquérir visuellement et nasalement de ses notes et aspects, il le prend en bouche et hoche la tête, appréciateur.

« - Très bon, très très bon même ! »

Il accède ensuite à la requête de la maîtresse de maison et attrape les assiettes et couverts qu’elle lui donne et la suit jusqu’au jardinet. Le temps est doux pour l’île et pour cette période de l’année et il est vrai qu’il meurt de chaud, engoncé qu’il est dans son pull grisâtre. Avant de s’asseoir en face de son hôte et après avoir disposé du mieux qu’il pouvait assiettes et couverts, il se débarrasse dudit pull.

« - Vous n’avez pas tort, mais je m’attendais à des températures plus fraîches je crois. » Sa chemise en profite pour s’échapper de son jeans et dévoiler les lignes saillantes de son ventre. Il remet tout cela en place en rougissant furieusement, conscient de se donner en spectacle aux yeux de la femme fatale qui lui fait face. Ce n’est pas très sérieux. Il prend place sur la chaise qui est derrière lui et boit une petite gorgée de vin pour se donner un peu de contenance. C’est le moment que saisit Winnifred pour aller chercher son paquet de cigarettes et cela laisse un peu de temps à Logan pour recouvrer ses esprits et reprendre une couleur de peau normale.

Les choses sérieuses commencent alors qu’elle reprend place et allume sa cigarette.

« - Alors, notre club a vu son nombre de participants augmenter depuis quelques temps et nous tenons à peine dans le petit local qui nous est mis à disposition, sans compter qu’on fait pas tous les mêmes activités en même temps, souvent. Certains brodent, d’autres sont sur leurs machines, et ça prend de la place tout ça. Du coup, on pense que la petite salle communale qui est en face de la mairie est plus adaptée à nos besoins, ou une autre du même acabit. On se réunit une fois par semaine et je crois que la salle est pas beaucoup occupée de toute façon. » Il déblatère ses arguments, les sourcils froncés, signe de concentration pour le barman. Il espère que son club pourra avoir cette salle, d’autant plus qu’elle est bien plus lumineuse et mieux chauffée que celle qu’ils ont actuellement. Il reprend une gorgée de vin et se réinstalle dans la chaise, le dos contre le dossier et les jambes légèrement écartées, comme à son habitude. Diantre qu’il a mal aux pieds dans ces petites chaussures trop serrées.
(c) DΛNDELION
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Winnifred Carberry
Winnifred Carberry
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Dim 14 Juin - 1:28

date du rp ≈  11 juillet 1981
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darling i'm a nightmare dressed like a daydream

logan ogilvie // winnifred carberrycause we're the masters of our own fate, we're the captains of our own souls so there's no need for us to hesitate lana del rey → lust for life  •••

383c0d421a0461d97076696c12cbd43e.jpgelle ne s’intéresse pas assez à mes histoires pour réellement y attacher de l’importanceelle retient très difficilement son envie de rire. elle a du mal à se décider : est-ce qu’il est stupide, ou est-ce qu’il est tellement sous pression pour sa stupide histoire de club qu’il ne réalise absolument pas l’absurdité de ce qu’il raconte ? mais, à vrai dire, c’est assez  touchant, attendrissant d’une certaine manière. les dix ans qui les séparent et son air pataud, engoncé dans une tenue qui n’est clairement pas confortable, font que forcément, elle a un peu de mal à le prendre au sérieux. parler affaires ? il se pense réellement capable de parler affaires avec elle ? allons donc. elle ne cesse pas de sourire néanmoins, lui servant un verre de vin blanc italien, légèrement pétillant, parfait pour ce temps d’été légèrement venteux. il semble l’apprécier, la complimentant, et elle hoche la tête, tout sourire, sereine quant à sa sélection. « ravie qu’il vous plaise, darling. » elle le met ensuite au  travail, dirigeant la mise en place des couverts sur la table qui se trouve sur la terrasse, juste derrière la maison, prenant un malin plaisir à lui attribuer toutes sortes de petits noms. bien sûr, elle le fait d’habitude, mais ça a quelque chose de particulièrement cocasse quand la  personne a qui on s’adresse fait bien une tête de plus que soit. ils s’installent donc et lorsqu’elle le suggère, il retire son pull. c’est presque trop facile, se dit-elle en n’hésitant pas un seul instant à se rincer l’œil, ne perdant pas une miette du corps en partie dévoilé par un mouvement maladroit de la part de l’homme. lorsqu’il se réarrange, le sourire de winnifred a muté de celui d’une louve à celui d’une renarde, moins large mais bien plus malicieux, et elle ne détourne pas un seul instant les yeux pour faire comme si de rien n’était. au contraire, ses prunelles viennent fixer celles de logan dans un air de défi, en quelque sorte. et puis elle se lève, féline, pour aller chercher ses cigarettes, avant de revenir se lover dans la chaise encore éclairée par quelques rayons de soleil rasant, ce dernier commençant doucement à descendre sans toutefois que la nuit soit vraiment proche.

elle l’invite à faire sonner ses arguments, mais à vrai dire, elle n’écoute que d’une oreille distraite, occupée plutôt à observer son interlocuteur. pourquoi est-ce qu’il n’est pas déjà passé par son lit, en fait ? il est tout à fait charmant, avec cette candeur qui le fait un peu ressembler à un chien loyal. ah, oui. il était marié. tsk, tsk. elle a presque envie de secouer la tête. enfin bon, l’erreur peut être réparée, et pas plus tard que ce soir. il s’arrête de parler et elle décale un peu sa tête, sans se départir de son sourire qui gagne même en chaleur. « bon, bon, » dit-elle tranquillement. « j’entends vos arguments. » de toute façon, sa décision est déjà prise. elle n’a littéralement aucune raison de refuser. les clubs sont rares, les salles peu utilisées, comme il l’a souligné avec justesse. et puis, de manière générale, elle est toujours pour que ses administrés fassent des choses, que les activités fleurissent sur l’île. elle ne voit vraiment pas pourquoi elle refuserait. néanmoins, elle a envie de le faire languir un peu, de jouer un peu avec sa patience. « je vous félicite pour l’augmentation de votre nombre de membres, en tout cas, » dit-elle avant de tirer une longue bouffée de sa cigarette puis d’enfourner malicieusement deux amandes qu’elle jette dans sa bouche d’un geste nonchalant. « alors, dites-moi… » elle boit une longue gorgée de vin avant de reposer son verre, son sourire toujours accroché à sa face. « hm, je suis navrée, je n’ai pas vraiment pris le temps de re-regarder les informations sur votre association. club de couture, donc. » nouvelle bouffée de tabac, nouvelle amande. « vous avez des évènements, des genre de portes ouvertes, par exemple ? vous exposez le travail de vos membres ? » elle feint l’intérêt et se penche un peu pour s’accouder à la table, faisant pigeonner son décolleté décoré de quelques tâches de son et mis en valeur par la couleur presque blanche de sa robe. elle pose tranquillement son menton dans sa paume, grignotant une amande de temps à autre, pas vraiment par goût démesuré pour les oléagineux, mais plutôt histoire de se donner l’air humaine.

par la fenêtre ouverte de la cuisine, alors qu’elle n’écoute la réponse de logan que d’une oreille, les bips stridents du four lui parviennent et elle lève une main pour intimer au président du club de couture de se taire. « pardon de vous interrompre si impoliment, je crois que ma tarte est cuite. mais venez, prenez votre verre, nous continuerons de papoter à la cuisine, si vous voulez bien. » elle se lève, se saisit de son verre d’une main, celle qui tient la cigarette, et l’autre elle laisse traîner sur le dossier de la chaise de logan en passant, le frôlant délibérément. une fois dans la cuisine, elle s’équipe d’une manique pour sortir la tarte, qu’elle pose sur l’îlot central. et puis, frôlant de nouveau logan comme si elle n’avait pas le choix et qu’il était dans son chemin, elle récupère le roti, se tournant vers lui. « il est encore tiède, alors à vous de me dire si vous préférez que je le fasse réchauffer un peu ou si la viande tiède vous convient… personnellement je pense que préfère chaud, tant qu’à faire, mais vous êtes l’invité, alors à vous de décider. » elle sourit à nouveau, renarde malicieuse, et fait au trentenaire un clin d’œil presque imperceptible. décidément, comme elle l’avait prévu, elle s’amuse beaucoup.

Codage par Magma.
[/quote]
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Logan Ogilvie
Logan Ogilvie
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statut marital : divorcé, son ex-femme ayant disparu par-delà les flots

puissent les dieux prendre en pitié l'homme insensible qui demeure sain d'esprit, confronté à l'abominable vérité.

métier : barman
carcasse : goule nouvellement transformée
échanges : 36
arrivée : 11/04/2020


cthulhu fhtagn
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Ven 19 Juin - 22:03

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darling i'm a nightmare dressed like a daydream
winnifred + logan

Logan se comporte comme un adolescent on ne peut plus maladroit, il s’emmêle dans ses propos à qui mieux-mieux et perd ses moyens à tire-larigot… La maire lui fait un peu trop d’effet, mais il ne peut ni se l’avouer ni s’autoriser à ressentir ledit effet. Il est là pour parler affaires, pas pour rougir devant Winnifred. Bon. Jusque-là, il a clairement passé plus de temps à rougir et à balbutier qu’à clairement s’exprimer, mais il tente de se ressaisir : tout le club de couture de Selkirk est derrière lui ! Il s’extasie en goûtant le vin : cette femme a des goûts de luxe, et tout son intérieur richement décoré le crie.

Il la suit avec les couverts qu’elle lui a mis dans les mains et met la table comme elle le lui indique, cherchant à faire de son mieux pour obtenir les faveurs de la gente dame. Non pas qu’il cherche ses faveurs particulièrement, mais disons qu’il veut faire bonne impression pour obtenir une réponse positive à sa requête qu’il peut enfin exprimer. Bon, il faut noter qu’il se déshabille allègrement au moindre mot de Winnifred mais il est vrai qu’il fait chaud en cette soirée. Sa terrasse doit être bien exposée, voilà tout… Logan est tout rouge mais il reprend consistance quand son interlocutrice s’éclipse un instant. Il est impossible de ne pas remarquer ses allures de séductrice mais, encore une fois, il ne peut pas s’empêcher de tomber dans le panneau, d’autant plus qu’il se lance dans une tirade passionnée à propos de son club. La question qui vient ensuite ne le prend pas au dépourvu : il a tout prévu en bon président qu’il est !

« - Eh bien oui, nous faisons des expositions des différentes œuvres de nos membres. On essaie d’en faire une par trimestre, ça nous motive à travailler et on fait des grosses pièces ensemble aussi, c’est assez sympa, y a pas mal de gens qui viennent voir ça ! » De la famille et des amis, surtout, mais ils ne sont pas peu fiers de leur travail, les couturiers de Selkirk ! Il lui sourit et sent son regard glisser inévitablement vers le décolleté qu’il a en face de lui : il n’est qu’un homme après tout. Encore une fois, son esprit s’éteint, tout est blanc dans son cerveau mais il se reprend, difficilement certes, mais il se reprend.

« - La prochaine a lieu dans deux semaines d’ailleurs, si vous voulez venir ça serait un plaisir immense ! » Il se redresse sur sa chaise et avale une nouvelle gorgée de vin, et se concentre avec difficulté sur le visage de son hôtesse.

Celle-ci annonce d’ailleurs que sa tarte est cuite, alors il la suit, comme le petit chien-chien qu’il a prouvé être jusqu’à maintenant – il se déteste pour cela mais ne peut pas s’en empêcher. Surtout que le contact qu’elle a créé en passant tout proche de sa chaise lui a fait un drôle d’effet et il ne connait que trop la chaleur qui commence doucement à se loger dans son ventre. Allons, Logan, tu es un grand garçon quand même ! Il la suit donc et essaie de regarder le haut de sa tête et pas le reste de son corps mais il ne peut pas ne pas voir ce qu’il a sous les yeux, il n’est pas aveugle non de non. Il faut qu’il se calme sinon il va vraiment se retrouver dans une situation inconfortable sous peu. Couture, Logan, couture.

Il se sent tout bête avec son verre à la main alors qu’elle s’affaire dans sa cuisine.

« - Si on avait une plus grande salle, on pourrait sûrement augmenter le nombre d’événements ! Ca pour sûr ! » Quel genre d’événement un club de couture peut-il bien organiser à part des expositions ? Il ne sait pas trop, mais il est sûr qu’ils trouveront des idées… Au pire, ils feront une exposition en plus par trimestre… Il manque de s’étouffer avec une gorgée de vin qu’il venait de prendre en bouche quand elle le frôle à nouveau. Il sent tout son corps se tendre, ses narines se gorgent de son parfum enivrant et il adresse une petite prière à un dieu quelconque pour ne pas perdre toute consistance dans les secondes qui suivent cet attouchement fortuit.

« - Heu, oui, chaud c’est bien, très bien. » La goule en lui préfèrerait la viande crue, mais il se range à l’avis de son hôtesse, de toute façon le mal est fait : le morceau est cuit. C’est bien dommage. Il se met à saliver en pensant au goût d’une telle pièce crue, malheureusement il se contentera de la déguster cuite.

« - Je peux vous aider pour quelque chose ? »
Il déteste rester ainsi, les bras ballants, inutile et maladroit au milieu de la cuisine chic de Winnifred Carberry.

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Winnifred Carberry
Winnifred Carberry
épargné(e)
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âge : 45 ans
statut marital : veuve

puissent les dieux prendre en pitié l'homme insensible qui demeure sain d'esprit, confronté à l'abominable vérité.

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métier : maire de selkirk
carcasse : elle appartient à l'onde.
échanges : 53
arrivée : 14/04/2020


cthulhu fhtagn
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Mer 1 Juil - 11:51

date du rp ≈  11 juillet 1981
lieu du rp ≈  linden cottage


darling i'm a nightmare dressed like a daydream

logan ogilvie // winnifred carberrycause we're the masters of our own fate, we're the captains of our own souls so there's no need for us to hesitate lana del rey → lust for life  •••

383c0d421a0461d97076696c12cbd43e.jpgwinnifred se moque bien des expositions quelconques des clubs qu’il peut y avoir sur l’île. après tout, ce n’est pas en ça que consiste son travail et elle pourrait tout aussi bien dire oui tout de suite. mais quand est-ce qu’elle s’amuserait, si elle faisait ça ? alors elle écoute le trentenaire argumenter encore et encore d’une oreille plus que distraite, réfléchissant à multitude d’autres choses. pas qu’elle s’ennuie vraiment, mais elle préfère occuper son esprit à des choses plus utiles en attendant de voir le bon moment se profiler. ceci dit, elle peut reconnaître les bénéfices d’un tel club. ça occupe les uns et distrait les autres, et dieu sait qu’on n’a pas beaucoup de distractions sur celle île. le lieu est désespérément austère, et à part deux ou trois pubs qui font aussi office de restaurants, il n’y a nulle part où aller, pas même un pauvre cinéma. elle voit son regard s’égarer, pas très discrètement à vrai dire, mais elle fait mine de se n’être rendu compte de rien. il tombe dans tous les pièges qu’elle lui tend, sans même qu’elle n’ait à l’y pousser, et ça l’amuse follement. il lui propose d’aller voir la prochaine exposition et bien que ça ne provoque pas vraiment en elle un élan passionné, elle sourit et hoche la tête. « si vous donnez la date à ma secrétaire, elle mettra cela sur mon planning, » dit-elle chaleureusement. tout pour faire plaisir à ses administrés, pas vrai ? elle ne rajoute rien, pas la peine de feindre une soudaine et dévorante ardeur pour la couture, ça serait juste en faire trop.

elle se lève et l’invite à le suivre à la cuisine, ce qu’il fait sans rechigner, et après avoir mis son verre sur le comptoir, elle sort la tarte qu’elle pose sur le plan de travail à son tour. son invité continue à argumenter et elle le dévisage en plissant un peu les yeux, amusée. « je vois, » dit-elle simplement avant de le frôler pour récupérer le rôti, à propos duquel elle l’interroge. elle hoche la tête et remet la viande dans le four. « j’espère que ça ne vous dérange pas si ce n’est pas trop cuit, je préfère comme ça, » sourit-elle. à vrai dire, s’il ne tenait qu’à elle, la viande se mangerait crue, mais voilà, il faut feindre l’humanité, alors… il propose son aide et elle secoue la tête. « il n’y a pas vraiment grand chose à faire, quasiment tout est prêt, si ce n’est le roastbeef. » elle récupère son verre de vin et s’installe face à lui, appuyée nonchalamment au comptoir, le dos légèrement cambré. elle boit une gorgée de vin et dévisage son hôte de son regard perçant aux couleurs marines, sans rien dire pendant un moment, laissant le silence s’étirer et la tension monter d’elle même. après presque une minute, elle retrouve son sourire. « alors, dites-moi, logan darling, » commence-t-elle, « à quoi attribuez-vous la soudaine augmentation du nombre de membres depuis votre arrivée à sa tête ? » demande-t-elle malicieusement. la raison pour laquelle les ménagères de selkirk s’amassent dans les locaux du club lui semble bien évidente, il faut bien avouer, la plupart des hommes sur cette île sont des pêcheurs mal dégrossis, aux visages et aux caractères tannés par la mer jusqu’à ne plus ressembler à rien. et même ceux qui ne gagnent pas leur croûte parmi les embruns ont néanmoins un physique similaire, winnifred le sait d’expérience. alors bien sûr, quand un homme nouvellement célibataire, séduisant, et qui semble un peu moins engoncé dans une stupide et poisseuse idée de la virilité arrive à une position qui le rend un peu plus visible, bien sûr que les femmes de l’île vont affluer autour de lui comme autant de brebis égarées. « je veux dire, c’est grâce à vous bien sûr, ne pensez vous pas ? ça les change de leurs maris, je ne peux pas les blâmer d’être attirées. » son sourire chaleureux mue en quelque chose de plus vénéneux, comme la fumée enivrante mais toxique d’une quelconque drogue exotique. « il faut bien avouer qu’un homme comme vous, on en croise pas à tous les coins de rue, sur cette île. » elle est à la fois sincère et dans la flatterie. il est évident que logan n’a pas conscience de tout ça, alors forcément, plus elle le complimentera, plus il lui sera reconnaissant, et la reconnaissance, c’est quelque chose dont la maire aime particulièrement à se repaître. nouveau sourire, nouvelle gorgée de vin, nouveau regard carnassier sur l’homme en face d’elle. « allons, vous n’allez pas me faire croire que vous ne vous êtes pas rendu compte… » elle feint la surprise et la confusion, mais en vérité, elle s’amuse juste de cette conversation, qui normalement devrait prendre un tout autre tour à partir de maintenant.

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