punitions abyssales

Vous trouverez dans ce topic les différentes actions du maître du jeu sur votre personnage. Il s'agit de garder une trace écrite de ces événements tant pour le staff que pour vous, ainsi vous pourrez voir les châtiments tombés sur les personnages. A chaque nouvelle série sera postée un nouveau post à la suite de celui-ci.

première vague

@Zachariah Loganach ≈ hallucination(s) visuelle(s).
intensité ≈ 6/10
date ≈ 29 février durant la nuit en pleine rue.
durée ≈ 15 minutes.

Nuit courte et affolante, là où se jouent les ombres singulières derrière les réverbères. Silence de mort dans les rues de Selkirk alors qu'apparaissent tout autour des forme informes, insectes gigantesques dont les pattes s'engluent contre les murs, créatures aquatiques dont les écailles crachent le néant, la respiration se fait alors cadencée, paniquée. Pourtant ça ne dure qu'un temps, assez cependant pour laisser des images à jamais gravées dans l'esprit du touché, pourtant certains villageois se souviendront encore de ce garçon solitaire qui se mit subitement à fuir l'invisible.

@Jemima Fraser ≈ hallucination(s) auditive(s).
intensité ≈ 5/10
date ≈ 29 février.
durée ≈ 2 heures.

Les oreilles attaquées, une voix tantôt féminine tantôt masculine se met à bousculer les tympans dans des murmures insupportables, semblable à des bourdonnements d'un essaim énervé qui soudain s'apaise, les à-coups irréguliers apparaissent, disparaissent. Quelques mots forment une phrase incompréhensible : f'lugi ar'rsge phn'gla m'rleh, et d'aucune langue humaine ne saurait prononcer parfaitement cette annonce abyssale. Deux heures passées avant que ne revienne la paix doucereuse.

@Ignatius Webster ≈ possession.
intensité ≈ 7/10
date ≈ 26 février fin de journée/durant la nuit.
durée ≈ 3 heures.

Inspiration soudaine, le soleil s'éteint mais la lune légère reste. Les doigts s'abattent sur les pinceaux, les couleurs les plus sombres ressortent sur la palette, prunelles révulsées, le corps comme possédé. Apparaît alors à mesure sur la toile d'indescriptibles vortex, des formes que seuls les plus dégénérés peuvent apercevoir, une fois l'oeuvre terminée, le corps s'écroule au sol, s'endort contre le parquet. Le lendemain alors apparaît au peintre, sa performance dont il ne se souvient guère.

@Gabriel Wheeler ≈ rêve(s).
intensité ≈ 6/10
date ≈ 1er mars durant la nuit.
durée ≈ la nuit entière.

Sommeil soudain dérangé par un rêve devenu cauchemar, des bougies tournent autour du corps attaché au sol. Un couteau subitement vient trancher la gorge, geste sec, le liquide carmin s'abat contre les roches froides, les yeux restent cependant ouverts croisant le regard d'entités tentaculaires dont les rires s'abattent et rebondissent contre les côtes mises à nue. Réveil brutal, la gorge marquée d'un bleu, les poumons peinent à retrouver de l'air et s'enflamme la trachée.

seconde vague

@Bróna Kerr ≈ hallucination(s) visuelle(s), blessure(s).
intensité ≈ 9/10
date ≈ 15 mars.

Rêve éveillé virant à l'horreur dont elle semble être la seule atteinte. De ses bras, de ses jambes sortent insectes, mille-pattes, fourmis et autres asticots arrachant cris et hoquets dépassant l'entendement. Les ongles se mettent alors à gratter, rendant rouge le derme qui sous les prunelles d'un autre ne témoignerait d'aucun changement. Hallucination plus vraie que nature, les deux main s'attardent sur une jambe, la peau se déchire, la peau saigne jusqu'à ce que les muscles même apparaissent, laissant une crevasse digne de la bouche du diable. Les gouttes carmines deviennent alors une flaque gonflant le parquet, la voix continue de s'égosiller, se déchirer, rajoute à son malheur la lame d'un couteau, sortir les insectes naissants et ne cessant de croître dans son organisme. Les yeux se ferment alors subitement, malaise, les cheveux collés aux tempes. Seul un voisin vient à défoncer la porte, alerté par les hurlements, sauve l'atteinte dévorée par ses propres agissements.

@Hector Desmond ≈ blessure.
intensité ≈ 7/10
date ≈ 14 mars.

L'idée paraît si belle, presque bucolique. Petite balade proche du port, admirer les bateaux amarrés, être hypnotisé par les vagues douces qui s'affalent sur la plage à peine plus loin. Pourtant le ponton devient une zone à risque subitement, sort des entrailles des abysses une main ombragée ressemblant plus à une serre de vautour qu'à un quelconque membre humain. Elle se met à tirer alors sur la jambe pour attirer victime qui se laisse surprendre. S'ensuit une mauvaise chute non pas fatale, mais douloureuse contre le bois. Le bras droite se casse alors que disparaît l'entité sans bulle aucune pour témoigner d'un quelconque souffle.

@Katharina Ravenswood ≈ hallucination(s) visuelle(s).
intensité ≈ 7/10
date ≈ à partir du 16 mars.
durée ≈ définitive.

Sans prévenir elles apparaissent. Les ombres déformées qui même la nuit se glissent à travers les lampadaires, dans la moindre lumière crachée par la lune, par une lampe de poche. Petit à petit, progressivement, sans grossir, elles deviennent des taches enfoncées dans la rétine, impossible de s'en débarrasser. Ombres informes aux yeux blanchâtres, elles se fondent dans le paysage, semblent n'être que des marionnettes mal éclairées par un feu tout juste allumé. La terreur reste, folie singulière qui s'installe, choix du divin qui s'abat sur les yeux océans à jamais.

@Livaï Blanqui ≈ hallucination(s) auditive(s).
intensité ≈ 5/10
date ≈ 18 mars.

Dès le réveil les chants arrivent, viennent pulluler dans l'esprit. Regard vers l'extérieur, dans chacune des pièces de la bicoque, rien de bien probant, pourtant l'oreille entend des incantations qu'elle ne saurait comprendre. Langue étrangère qui ressemble à des râles souffrants, le mal de crâne s'installe et rien ne vient pour apaiser l'âme et prétendre à un quelconque silence.