scott leslie
identité ≈ tout simplement Scott, c’est dur de dire si son prénom s’arrête là. La mère Leslie est plus en état de dire si elle avait d’autres idées derrière la tête pour son fiston et ça ne viendra jamais à l’esprit de Scott de vérifier sur ses papiers de toute façon. Y’en a qui le nomment aussi Scottie, après, quant à savoir si c’est une marque d’affection de la personne ou quelqu’un qui se fout de sa gueule, il n’y a qu’un pas.
{Scott Leslie} âge ≈ On lui donne plus, on lui donne toujours plus. On ajoute au minimum dix et les plus fous font monter la mise jusqu’à vingt ans. La faute à la barbe, à sa carrure de montagne ambulante, à sa trogne à moitié décalquée, il a une poigne qui suffit à briser les os. Pourtant, Scott n’a pas plus de vingt-six ans, et dans sa tête, il en a probablement tout juste quinze.
{26 ans} lieu de naissance ≈ Le sang teinté d’embruns et les veines en forme d’algues entremêlées, il ne peut venir d’autre part que Selkirk, tout comme sa mère, et ses parents et leurs parents et les parents des leurs.
{Selkirk} statut marital ≈ Il voudrait se marier, un jour. Fantasme auréolé de lumière, faire plaisir à maman, il voudrait la voir sourire, le jour de son mariage. Mais le rêve est loin, si loin, les plus simples interactions sociales ont toujours été un calvaire.
{Célibataire} orientation sexuelle ≈ Difficile de parler de sexualité lorsqu’il n’en connait que les dires des autres marins à la langue peu délicate et d’autres trucs qu’il a déjà entendu, parfois. Indissociable de l’amour qu’il comprend à peine mieux, il se voit admirer les gens en silence, aimer de loin, incapable d’imaginer plus qu’un baiser ou des doigts entrelacés. Le sexe, c’est une Bête inconnue qu’il appréhende et qui le terrifie profondément.
{Panromantique} métier ≈ On lui fait porter des caisses et des cargaisons. C’est pas un pêcheur, non, personne de censé ne le laisserai aller en mer ; c’est un Docker comme bien d’autres. Parfois il aide çà et là, toujours à porter de lourdes charges, on l’appelle et il s’exécute. Il est pas chiant, Scott, il réalise pas souvent qu’on abuse de ses gros bras.
{Docker} carcasse ≈ pas besoin d’être devin pour remarquer qu’il y a quelque chose qui cloche. Il a beau de cacher comme il le peut ; avec sa barbe, des bonnets, des capuches, les plus proches de la famille savent qu’il est né étiré et tout tordu. On l’a empêché de sortir tant qu’il fut possible et on dit que sa propre mère a perdu les pédales à force de le côtoyer. Scott, il voulait juste être un bon garçon.
{Hybride Profond} cultiste ≈ c'est bien malgré lui qu'il fait couler le sang, persuadé de la bonne foi de ceux qui l'entourent. Il ne sait pas à quel point ses grands-parents étaient impliqués - jusqu'à offrir leur fille -, il ne sait pas comme les quelques gestes généreux qu'il a pu recevoir étaient intéressés. En l'ignorant, le culte a toujours été là, autour de lui. Scott veut aider sa famille, veut rendre service aux gens qui l'ont aidé. Parfois forcé, parce qu'il ne veut pas que quelque chose de mal survienne, sa bonne volonté se heurte à ce qu'il doit faire. Souvent, son esprit le comprend différemment et c'est pour le mieux, sinon, ça serait bien trop effrayant.
traits de caractère ≈ Instable ◈ Timide ◈ Ingénu ◈ Simplet ◈ Obéissant ◈ Méfiant (vis-à-vis des étrangers) ◈ Brave ◈ Casanier
groupe ≈ La peau qui craquelle comme du plâtre émaillé sur le côté gauche de son visage, ça bouffe une partie de son sourcil, sec et gluant à la fois, on dirait un genre de plaie purulente. Sauf qu'elle est perpétuelle et qu'elle descend sur le côté de sa gorge, attaque son épaule et parfois, prend même sa nuque. Certains jours, c'est rougeâtres, avec une trace qui s'étend sous la peau, les pires moments, ça vire au vert vaseux. A cela, il faut compter ses muscles boursouflés, deux mètres seize de hauteur qui lui font heurter les poutres et les chambrant de porte.
L'abominable dans toute sa splendeur.
moodboard ≈ Scott Leslie playlist ≈ Abyssal Depths avatar ≈ Olivier Richters.
crédit(s) ≈ des avatars et des gifs douloureusement bricolés par mes soins.
de l'algue dans les poumons
selkirk ≈ Scott, la bête curieuse des étrangers. On leur dit bien, à ces derniers, de ne pas le fixer trop longtemps et d’éviter son chemin. Pour les locaux, c’est le colosse devenu quotidien. Lorsqu’il ne se trouve pas sur les docks, on peut trouver sa carcasse recroquevillée dans un coin du Waterfront. Il y prend racine presque tous les jours depuis qu’on l’a autorisé à boire, le regard dans le vide. Y’en a à qui il fait de la peine, ceux qui le voient comme un enfant dans un corps de géant et il y en a plus d’un à Selkirk qui l’ont déjà aidé pour des trucs que n’importe quel adulte parviendrait à comprendre, mais pas lui. Le pire, c’est les courses pour sa mère, il se retrouve toujours à oublier au moins deux ou trois trucs. Ensuite, y a les petits cons, ceux qui se défient de faire sortir Scott de ses gonds, qui le confrontent pour après, faire les fiers. Et pour terminer, ceux qui préfèrent détourner les yeux quand il passe, imaginer qu’il n’a jamais existé, parce qu’ils font pas confiance à un retardé mental, surtout un costaud comme lui, que ça empoisonne leur air. C’est un mélange de peur et de dégoût, du goût de la peur.
malédiction personnelle ≈ > Scott n’a jamais eu le sommeil facile et ses jours ont pendant beaucoup trop longtemps été épuisants. Le Docteur a dit que son cerveau lui fait croire qu’il rêve pendant qu’il ne dort pas. Le plus souvent, il voit des ombres, silhouettes humanoïdes qui évoluent à la périphérie de sa vision. Il arrive qu’elles surgissent droit sur lui, parfois c’est beau, fréquemment terrible. C’est pour ça qu’on peut le voir changer d’attitude tout d’un coup, qu’il marmonne dans le vent. Il réalise pas toujours que c’est que dans sa tête.
{Onirisme} époumonés, crachats verdâtre
Il pleut.
Maman dort. C’est son jeu préféré. Il pose ses doigts sur la vitre et imagine l’eau dehors, contre sa peau. C’est comme si c’était un super pouvoir, il peut sentir la pluie, même au travers de la fenêtre. Il bouge pas, remue à peine les doigts. C’est quelle heure ? Il sait pas. Maman ne viendra pas le chercher. Elle dort. Elle l’a encore oublié. Scott, il n’a jamais eu la force de pousser les roues de son fauteuil tout seul. C’est pas grave.
Il pleut.
Maman est en colère. Elle est toujours en colère quand elle verrouille le cellier. Roulé en boule, Scott appuie sa joue par terre, contre les pierres glacées. Il n’est pas mal. Avec l’humidité de leur maison menaçant de tomber dans la rade, il se sent étrangement mieux ici-bas. Mamie n’est pas passée depuis un moment, Papi aussi. Non. Maman a dit de ne pas les appeler Papi et Mamie, pour lui, c’est Monsieur et Madame Leslie. Il s’est sûrement encore trompé. C’est pour ça qu’elle est en colère. Maman, parfois, elle crie. Elle dit qu’elle n’est pas sa maman. Qu’elle n’est pas sa maman et qu’il n’a pas de papa. Scott, il aime pas quand Maman crie. Il tremble et se berce tout seul dans ses bras trop longs. Il ne va pas à l’école, Maman veut pas. Il n’a pas le droit de rester derrière les fenêtres s’il n’y a pas de rideaux. Scott est triste, il veut aller jouer maintenant qu’il sait tenir debout quand que ça fasse trop mal. Scott veut jouer.
Mais il pleure.
Monsieur le Docteur est gentil. Monsieur le monsieur aussi. Scott a du mal à se souvenir des noms. On lui a dit qu’il ne verrait plus Madame Leslie. Il ne comprend pas. Il a déjà oublié. Scott il aime bien Monsieur le monsieur. C’est lui qui lui a appris à lire. C’est aussi lui qui a convaincu Maman de le laisser sortir de temps en temps. Scott est content, il veut des cailloux. Monsieur amenait parfois des cailloux de dehors et maintenant, Scott va pouvoir aller les chercher tout seul. Il est grand, il sait qu’il a seize ans, on le lui a dit.
Scott va chercher les plus beaux cailloux pour Maman.
Il ne sait plus depuis combien de temps il a le dos vouté. Scott n'est pas bossu mais il n'arrive pas à se redresser. Il doit passer les portes, éviter les poutres, parfois, il réalise à quel point il fait peur. Alors, il se fait petit, aussi petit que sa carcasse le lui permette. Les vêtements craquent pour une simple inspiration et c'est pas rare qu'il bouscule des objets. Au fond du bar, on dirait presque qu'il est capable de remplir toute l'alcôve. Les jambes écartées, à défaut de pouvoir glisser ses genoux sous la table, les mains couvant une pinte bien remplie, elle a le temps de tiédir pendant qu'il fixe un point invisible sur le bois. On a peur de venir lui parler.
Il a peur qu'on vienne lui parler.
charlie
les présentations ≈ alors, on dirait pas, mais j'ai 26 ans (bientôt 27), j'ai toujours aimé écrire et j'ai commencé à écrire de manière "publique" depuis peu de temps - mais j'ai encore du mal à me faire lire et je n'ai rien édité non plus -, très intéressé par la photographie aussi, et les films catastrophe nanardesques, les films/séries avec des gens aux muscles huilés qui font des cascades improbables (Conan, Xena, beaucoup d'amour). Pour le rp, j'en fait depuis eh bah....quinze ans, du coup. (et du JDR depuis seulement cinq ans). J'aime très fort d'amour le couscous, les cornes de gazelle (désolé pour le cliché) et ... le tuocha ( un thé chinois que le monde semble détester). J'aime beaucoup trop les contextes horrifiques. C'est encore pire quand il y a des enfants inclus dedans. Et je réalise que j'ai trop parlé et que c'est absolument décousu, sorry