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 alors carcasse - mercy

écrivainpoème d'hiver
Roy Morrison
Roy Morrison
épargné(e)
avatar // crédit(s) : robert pattinson // la flaque.
âge : 32 ans.
statut marital : pas de marmaille à dégager d'un coup de pied, pas de gonzesse à choyer, célibat qui se zieute en chien de faïence.

En revanche il y avait Rintintin, qui partait à la rescousse d'un enfant tombé au fond d'un puits, le chien ou la chienne Rintintin ­­­– je n'ai jamais su si c'était un chien ou une chienne, vu que Rintintin ça fait un peu pédé pour un mâle et que si c'était une femelle, elle aurait mieux fait de s'appeler Rintintine ou Ratatine.

métier : bosse à la ferme familiale, un poil sous les ordres de son aîné, à s'occuper des chèvres et des moutons, pas tenté d'enfiler des bottes pour nourrir les cochons.
carcasse : désintéressant à en crever, le genre chez qui un rhume peut tout empirer, monté en kit de mortalité, bon à enterrer dans le cimetière du village.
échanges : 814
arrivée : 30/04/2019


cthulhu fhtagn
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Ven 28 Fév - 13:20

date du rp ≈ 23 février 1982.
lieu du rp ≈ chemin entre le village et le port.
y'a le ferry qui bouge pas d'un iota, qu'attend ceux qui vont y monter alors que les autres y dégagent des caisses en bois. y'a roy qu'en a une dans les bras, pas bien grande, pas bien petit non plus, elle fait son poids, épaules alourdies par du surplus d'oisiveté qui se fout en bouteille. tête qui se hoche pour saluer une passante qui se donne la peine d'adresser un sourire, ça caille assez pour lui refiler un frisson désagréable, pousse un soupir, ce qui faut pas faire pour dick qui pousse sa gueulante, et le père toujours affalé dans son pieu, bon à en avoir le pif rouge et l'accent qui tremble. y'a bien de ces questions qui taraudent l'esprit, quand est-ce qu'il va claquer, bouffer les pissenlits par la racine et laisser les pauvres hectares aux résidus de marmailles qu'il a bien tenté d'élever avec la raideur d'un piquet à têtes fraîchement coupées. l'odeur de poisson vient lui agresser le pif, lui laissant une grimace sur la trogne, traits tirés par la fatigue, cauchemars répétitifs qui s'arrêtent une fois le soleil levé, prière nocturne pour qu'à jamais la lumière reste pour faire chanter les piafs décérébrés qu'ont un sens foireux de la mélodie, mauvais orchestre qu'accorde pas ses violons ni ses trompettes. y'a bien quelques mètres qu'il fait, roy, à faire gaffe aux pavés, qu'il se les traîne pas à finir tête la première contre la pierre, décès pas vraiment immédiat, à se faire jauger par les passants qu'auront rien à cirer d'une carcasse de plus ou de moins. relents du requin éviscéré sur la plage, épaules qui se mettent à bouger pour faire dégager le souvenir pugnace des tripes encore chaudes dévoilées dans l'air. y se perd un peu, roy, dans ses idées qui valent pas la peine d'être étalées sur des pages jaunies d'un journal d'enfant, y se paume sans trop oser sourire. puis y'a la couleur qui change, le teint qu'en prend un coup alors qu'il remonte une pente légère, y'a les yeux qui sont pas loin de sortir, qu'intiment à se tirer au plus vite avant de plonger dans la gueule béante de l'infâme. elle a les joues creuses, toujours la même face, cheveux sombres à en jurer que les ténèbres se condensent dans les quelques fils de soie.

- putain d'merde.

qu'il peste pour lui-même sans attendre que quelqu'un l'écoute. y'a bien ses jambes qui sifflent à son oreille que faudrait au moins qu'il presse le pas pour se tailler ni une ni deux vers une bicoque, y'a bien sa tête qu'a encore les images trop nettes de l'horrible suintement de sa peau d'albâtre. y'a sa beauté mensongère qui dézingue son coeur en machine infernale, fumée qui ressortirait presque de ses oreilles. tentative dépitée de reprendre son rythme, semblant d'ignorance, pas le courage de l'insulter ou même de la pousser pour qu'elle prenne la place de la vieille disloquée en bas de l'escalier. sa gorge, elle est sèche, blindée de sel. peur en compagne, épouse à jamais à l'alliance d'ombres.

alors carcasse - mercy Cthu1
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Mercy Maugham
Mercy Maugham
épargné(e)
avatar // crédit(s) : jolie, vocivus, brigand écarlate
âge : quarante deux années au marbre d'une beauté assassine
statut marital : veuvage incandescent, arachne cruelle aux choeurs d'hommes abandonnés.

alors carcasse - mercy Ic2

or have we eaten on the insane root
that takes the reason prisoner ?

métier : faiseuses d'ange, empoisonneuse, liseuse des lignes de la main, harpie, tireuse de cartes, sorcière.
carcasse : vénus aux embruns, timbre avorté. sirène, qu'on la murmure, paria parmi les siens.
damnation : gueule ignare de la moindre essence - mercy n'sent ni la grève, ni l'iode. inconstance muette du museau qui s'ignore.

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arrivée : 14/09/2019


cthulhu fhtagn
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Sam 29 Fév - 9:52

date du rp ≈ 23 février 1982.
lieu du rp ≈ chemin entre le village et le port.
relents d'marée, relents d'iodes qui subsistent absents. rien à faire, y a pas même un souvenir, pas même l'once d'une remembrances de ces effluves là. l'museau fait la gueule, refuse de s'prêter au jeu des fonctions primaires, de la survie prêchée à l'odeur. n'est-elle pas l'essence même de l'âme ? quel genre de monstre ne dispose d'aucune odeur ? elle a des airs de divas, mercy, comme transposée d'un autre temps au milieu des cris et de la grève, des marins qui s'empoignent avec ardeur à subir les caprices des eaux qui souvent, ne donnent plus autant qu'elles le devraient. insularité compromise à la destruction des hommes, pauvres fous que nous sommes. elle déambule sur les quais avec grâce, les airs du funambule perché à cent pieds, sa longue chevelure abandonné au baiser d'une omoplate découverte, fripes sacrifiées aux ambitions reines, sous bruine amène. n'paraîtra jamais simple, s'refuse à abandonner les complexités des charmes, amours choyés des étoffes et putains d'taffetas. sabbat singulier dans les rues, ombre de diable fait femme que beaucoup connaissent, devinent avant-même qu'elle n'apparaisse à l'angle d'une rue, n'émerge des ombres qui ne seyaient à personne aussi bien qu'à sa personne. mercy, elle parle peu. elle n'a pas besoin de ça en vérité, pour conquérir. pinces lèvres, dévoile dentition si belle qu'elle en paraît carnassière. l'est-elle ? sans l'ombre d'un doute.

elle a cet effet-là. le charme foudroyant, au point qu'il est douleur, pathos récréatif des soirs d'hiver. et lorsqu'elle tourne la tête, elle devine déjà, qui se tient là. qui n'la quitte pas des yeux, orbes palpitants comme un cheval rendu fou par l'orage, et se souvient alors. des cris, des angoisses, de l'horreur provoquée par bijou cliquetant sur carcasse damnée. elle se rappelle, l'avoir suivi, dans le dédale des rues, poursuivi amourachée de la sorgue, pour n'jamais se faire surprendre. avoir surpris, derrière les fenêtres branlantes, les gueulards amochés par des vérités qu'ils n'pouvaient tolérer, des rudesse de l'esprit telles qu'elles ne permettaient aucun écart aux bonnes mœurs et aux fois irrévocables. pauvre fou, pauvre roy. l'ivresse, la solitude qui préfère se taire à présent, plutôt que de continuer d'ouvrir les plaies. qu'importe le temps, qu'importe le lieu, persuadé de sa plus intime vérité. et si elle a eu quelques élans pitiés envers sa personne, elle ne s'est pourtant jamais présentée à lui - le fait-elle volontairement, à présent ? sans doute aucun. diablesse lasse, cherche compagnon de jeu. cherche poupée chiffon, judas que les voix envahissant psyché. et finalement, elle abandonne liasse au pêcheur, paquetage compris, et s'avance vers lui, de son pas le plus assuré, de ces airs félins qu'on seuls les plus grands prédateurs. orbes glacées à damner tous les saints, qu'elle lui présente dans la tendresse confuse des parent coupable, des amants séparés. lui tend la pogne, blanchâtre et si différente des siennes, brutalisées par les travaux agricoles. sylphide goûtant à une folie qu'elle a elle-même provoquée.

- bonjour, roy.
 
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En revanche il y avait Rintintin, qui partait à la rescousse d'un enfant tombé au fond d'un puits, le chien ou la chienne Rintintin ­­­– je n'ai jamais su si c'était un chien ou une chienne, vu que Rintintin ça fait un peu pédé pour un mâle et que si c'était une femelle, elle aurait mieux fait de s'appeler Rintintine ou Ratatine.

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Jeu 12 Mar - 14:34

date du rp ≈ 23 février 1982.
lieu du rp ≈ chemin entre le village et le port.
l'aurait bien aimé avoir le courage d'un cavalier dégénéré sur son champ de bataille bafoué. l'aurait bien aimé, roy, donner tournure de bonne blague plutôt que d'une mauvaise qui se termine en pain dans la gueule de celui dans le fond qui se marre. y'a sa main osseuse qui se pointe dans l'air, qui se tend en fusil de chasse qu'aurait tout à y gagner de lui mettre du plomb entre les deux yeux. y sait pas pourquoi y se donne la peine de regarder, n'empêche que ça l'attire, ça fait appel du vide sans l'éclatement des viscères en fin de course sur les pavés jonchés de pisse et de gnôle tord-boyaux. y'a la crispation de sa carcasse qui lui refile un genre de frisson de tétanie, froid d'hiver qui s'éclate sur sa tronche alors que ça vaut pas un décembre carabiné avec son lot de neige et de thermomètre congelé. inspiration profonde, vaillance qu'il se donne pas, il s'en bouffe la langue du bout des dents, à essayer de percuter ce qu'a bien pu changer sur la face de l'horreur faite femme qui lui fait face. y'a rien. c'est tout pareil, tout similaire, le même éclat de dératée qui lui arrache la moitié de la gueule. au moment des faits, l'avait rien vu, roy, faut dire qu'elle était bien jolie avec son sourire en fleurs printanières et sa tignasse à en faire pâlir d'envie toutes les villageoises.

- j'pense pas -
- j'pense pas qu'ce soit un bon jour,
- nan nan.


y pourrait la pointer du doigt encore une fois, choper un passant pour lui balancer que c'était bien elle qu'avait la bouche ouverte prête à lui gober les yeux et à les recracher dans le sel marin. l'a plus le courage. de toute façon ça se dit un peu partout qu'il a pété une durite, qu'il a chopé une genre de folie dans l'air qui passait dans le coin, que faute à pas de chance l'a été le seul à le contenir, que si ç'avait pas été lui ç'aurait été un autre. il essaie de bien tenir ses caisses, roy, à se concentrer sur autre chose que sur ses jambes qui veulent se foutre à genoux pour entamer une prière éclair envers un dieu qu'il peine à écouter, à préférer, môme, se curer le nez plutôt qu'à trouver la paix dans les paroles saintes.

- tu m'veux quoi ?
- parce que moi j'te veux rien,
- alors s'tu pouvais juste,
- disparaître,
- ça m'arrang'rait,
- j't'ai assez vue.
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Lun 16 Mar - 10:14

date du rp ≈ 23 février 1982.
lieu du rp ≈ chemin entre le village et le port.
gosse qui semble avoir lapé quelques courages, nouveauté curieusement débonnaire. sûrement fourrés au fond de quelques cuvées, vinasse dont les hommes s'amourachaient aisément sitôt que la vie commençait à les effrayer de trop. elle sait pourquoi il réagit ainsi, mercy - évidemment qu'elle le sait. prédation dantesque, vénus d'ille ne craignant rien de ses coups d'éclats, âme morcelée de la simple présence de la caryatide. ne prend nul ombrage de la verve querelleuse, du timbre qui peine à s'articuler, vacille, suspendu sur un fil, se brise au renouveau des inflexions, chaque fois que les phonèmes s'embrasent.

- penses-tu que faire une esclandre est la chose à faire, roy ?

tu n'veux pas faire ça, que soufflent les yeux avec dureté, mi-rieurs, mi-accusateurs. elle s'moque un peu, la vérité est toujours de celles des plus douloureuses - parce qu'elle s'en fiche, mercy, de blesser l'autre. peut-être qu'il lui fait un peu de peine, ce grand bêta, à passer pour l'idiot du village. il le faut néanmoins. n'pas révéler les absurdités monstrueuses lovées à selkirk, pourtant aussi visibles que vipères sur roches au soleil. elle n'sait elle-même pas trop pourquoi elle l'approche d'aussi près. lui faire plus de mal encore ? probablement pas. curiosité insane en cabèche maladive, tout au plus. voudrait connaître les failles et ressacs à la psyché de l'autre, mieux malmener l'enfant, mieux amadouer l'homme.

- tu n'pense pas que tu devrais remettre un peu de l'ordre dans ta tête ?

oublier. elle et ses congénères, oublier tout des faims dévorantes, de gargantua lové à ses pieds en ce funeste soir d'hiver, gueule béante entamée de tant de canines qu'elle lui aurait arraché la cuisse d'un simple coup de dent. pas qu'elle ne l'a pas désiré - seulement la réaction fût surprise, n'osa plus s'en prendre au môme dont les yeux si froids la prirent à la gorge. regret qui ne quitte plus, n'sait guère pourquoi elle daigna le laisser en vie encore. elle aurait mieux fait de le tuer à ce moment là. mirage furieux que les chairs madonnes, salvation sempiternelle que la naïveté mortelle, sans quoi les insulaires auraient de tout temps signés l'arrêt de mort de ceux lovés en ses terres.

- je ne te veux pas de mal. il faudrait néanmoins que nous parlions de ce que tu penses avoir vu.

accompagne le geste d'un tour de main, love patte au corsage savamment dévoilé, en retire cartonnet miniature, invitation à rejoindre cabinet. tirer les cartes - dévoiler futures tempêtes. définie thérapeute. mensonge, que crie l'âme. se sait pourtant de lignées sorcières, d'antan et de toujours.

- passe ce soir.

ce n'est pas une suggestion.


 
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Mar 24 Mar - 20:48

date du rp ≈ 23 février 1982.
lieu du rp ≈ chemin entre le village et le port.
y se demande si y'a pas quelqu'un là-haut qui le hait assez pour lui mettre sous les godasses des rochers pointus, de quoi lui arracher la peau, en faire des lambeaux à enrouler autour de son cou rachitique. l'a pas la folie des vrais cinglés, de ceux qui se prennent un aller sans retour dans une salle close qu'a pas le luxe d'offrir la lumière du jour au type qui se frappe la tête contre le sol. le pire c'est qu'il a même plus la prétention de changer le monde roy, ni même de faire une rébellion qu'aurait de quoi retourner selkirk et balancer du feu dans la gueule de l'infâme. plus le désir qui trépigne dans ses tripes, plus rien à donner ni à offrir, l'a l'air bien con à l'écouter bavasser alors qu'elle crache des mots qu'il a pas le courage d'essayer de comprendre, ça date assez pour que ça fasse pas sens. elle fait la bourgeoise alors qu'elle vaut pas mieux qu'un ramassis d'algues macérées dans le fond d'un bateau abandonné par son équipage digéré par la poiscaille.

- c'que j'pense ?
- j'pense plus moi,
- j'ai vu c'tout,
- mais j'm'en cogne,
- j'te dois rien,
- tu m'fous la paix.


pire qu'un môme qu'aurait pas eu le temps d'apprendre les politesses, bonjour et au revoir c'est que de la barbarie qui se termine à la hache et aux cris de guerre. inspiration profonde, y'a bien la carte qui termine dans sa poche mais qui lui brûle subitement le tissu, il se sent presque crever, roy, y'a les insultes qui volent à tire larigot en souvenirs pugnaces qui dévorent les cassures du crâne.

- tu m'fous la paix,
- peu importe c'que t'es,
- moi j'tiens à ma vie,
- même si j'sais pas c'que ça veut dire pour toi,
- j'pensais que depuis tout c'temps,
- t'aurais au moins eu la décence de claquer,
- mais non,
- tenace la mauvaise herbe.


bien tenté de cracher un mollard, y se garde l'idée sous peine de se prendre des foudres infernales, il fait que bouger ses épaules pour pas faire tomber les charges de ses bras. y'a la curiosité qui tapine sur le bord de ses lèvres puis qui retourne au fond de sa gorge, pousse un genre de soupir déraciné de ses cordes vocales. sans doute qu'il la déteste assez pour avoir envie de foutre le feu au village et à l'île entière, sans doute qu'il la déteste assez pour pas la foutre de côté assez longtemps pour qu'elle s'estompe. elle reste. même le jour allumé, même la nuit tombée, quand les paupières arrivent plus à se décoller du fond de son crâne.
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Jeu 26 Mar - 16:04

date du rp ≈ 23 février 1982.
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agacement osant poindre museau, traits qui se durcissent face à l'énergumène et ses humeurs amères. fronce légèrement les sourcils, sans le quitter du regard, avec cette concentration foudroyante qu'ont prédateurs lorsque gibier ose les défier dans leur figure d'autorité. l'a pas compris, le roy, que c'est elle – et seulement elle – qui mène la danse. disparaissent les airs charmants, ombres fantômes, monstre de femme qui sitôt, ne semble plus tant humaine. charme sirène usité désormais, en l'instant précis, pour le faire ployer. plier le genou, mettre celui-ci à terre, demander pardon pour l'affront. les enfants des eaux n'ont jamais eu le goût de l'impudence propre, jamais tolérés qu'on remette en cause leur autorité, encore moins ses représentantes du sexe faible. mercy n'y fait nullement exception, alors qu'elle se rapproche et se met lentement à détailler chaque phonème, chaque syllabe claquant sur palais ayant la saveur toute particulière de ces magies anciennes et inexpliquées.

ne me provoque pas, roy.

ne me provoque pas si tu ne veux pas risquer ta tête. fallait-il seulement qu'elle ait eu pitié de lui ? qu'elle ait toléré ses audaces lorsqu'elle aurait dû le faire taire à jamais à l'instant même où il avait commencé par être une menace pour elle et ses sœurs ? l'avait pris pour fou – pensant alors que cela suffirait à le discréditer auprès de tous. cela avait été le cas – mais pour combien de temps encore ? dévisage froidement le gosse, semblant d'homme aux réactions débauchées.

demande moi pardon, tout de suite.

et les mots semblent entraîner avec eux, le poids, alourdir les sens, rendre confuse la langue, l'esprit. comme si les embruns eux-même avaient embrassés une cause nouvelle, soudainement étouffants, plus épais, aura menaçante entourant la belle qui semblait perdre davantage en humanité, chaque fois qu'elle plissait le front, dévoilait ses canines d'une blancheur immatérielle. heureux est le charme dont sont dotés les siens. suffisant, pour elle qui n'avait plus de timbre si particulier, cordes vocales saccagées en ses jeunes années.

tu ignores tout de ce dont tu parles, tu n'as pas la moindre idée des sottises que tu déblatères à longueur de journée. qui crois-tu convaincre, sérieusement ? arrête de boire, surtout. commence par ça, ça te fais halluciner, à en raconter des mythes d'enfants.

agressivité lovée sous le masque des charmes, ton doucereux pour mieux faire passer la rancune, cachée derrière quelques sourires amers. l’œil est vif, acéré, ne manque pas une bribe d'expression sur le visage du fermier, déchiffrant celle-ci sans l'once d'une hésitation – ça a toujours été sa force, à la sorcière : connaissance des hommes comme aucune autre. et ça lui suffisait amplement.

 
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Ven 24 Avr - 9:56

date du rp ≈ 23 février 1982.
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elle sort de nulle part l'odieuse, la divine, la reine sans couronne, qu'aurait plus de quoi se foutre des algues sur le haut du crâne, à cracher du sel par les dents, y gerber quelques poiscailles sans y attendre des applaudissements. y voudrait bien lui rabattre son caquet, quitte à lui éclater quelques phalanges sur la mâchoire, y raccorder les os pour que ça représente ce qu'il a vu. mirage sans en être, il y croit pas à l'oasis en plein désert, ni aux substances qu'il aurait pu s'enfiler dans un coin reculé des chiottes, touché par les grandes villes et leurs débauches qui se finissent au fond du caniveau. y'a bien la terreur qui d'un coup s'installe, le regard qui se retrouve agrippé par quelques mains invisibles, il en ressent les crispations jusqu'au plus profond de sa carcasse aux maux qui font défauts. l'inspiration en vient jusqu'à se couper en quelques morceaux, faudrait pas qu'il panique roy, qu'il lui donne raison, qu'il lui offre un autre moyen d'encourage le mépris, de remettre sur le tapis les saloperies, d'y faire renaître le surnom qu'a eu bon d'y jouer des tours qu'il pourrait même plus oublier.

- plus personne,
- j'la ferme maint'nant s'tu veux tout savoir,
- j'ai plus assez d'espoir pour démontrer par a plus b qu't'es,
- qu't'es,
- qu'est-c'que t'es même.


tête qui se secoue, continue à s'enfoncer dans la vase sans percuter la gravité de la situation. l'a jamais été réputé pour être bien futé, ni même d'être rapide. n'empêche que sa parole franche du collier a toujours eu le mérite de le sauver des situations foireuses, d'être largement comprise. y'a elle qu'a tout dégueulassé, qu'a jeté un seau complet sur la peinture banale, ennuyeuse. en refaire un choc.

- pardon,
- si ça peut t'faire plaisir.


l'a l'audace de vouloir capturer le dernier mot avec un filet troué. c'est qu'elle se fait petite sa dernière phrase, qu'il se sent ratatiné en une bouillasse difforme qu'attire ni les chiens affamés ni les chats aux touffes de poils manquantes. y regarde avec la même attention qu'un pauvre type enroulé dans une corde, accroché à une chaise vieillotte qui sait pas s'il va y passer pour de bon. elle avait de quoi imiter l'amour idéalisé, passionné, elle avait de quoi se poser quelque part entre ses vertèbres.

- elle est où ta baraque d'sorcière ?
- j'en entends parler,
- ça dit ici puis là-bas,
- c'est jamais assez clair à situer sur la carte.
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