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 just a different kind

écrivainpoème d'hiver
Logan Ogilvie
Logan Ogilvie
épargné(e)
avatar // crédit(s) : adam driver // doom days //signa par 2981 12289 0
âge : 35 ans
statut marital : divorcé, son ex-femme ayant disparu par-delà les flots

puissent les dieux prendre en pitié l'homme insensible qui demeure sain d'esprit, confronté à l'abominable vérité.

métier : barman
carcasse : goule nouvellement transformée
échanges : 36
arrivée : 11/04/2020


cthulhu fhtagn
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Mar 14 Avr - 23:46

date du rp ≈ 09 mars 1982
lieu du rp ≈ the crags

just a different kindtommy et loganIl essuie le comptoir du crag’s d’une main ferme, son regard embrumé par l’alcool qu’il a bu pendant son service. Il sait pourtant qu’il ne devrait pas s’abandonner à ce vice, Logan, d’autant plus qu’il vient rarement seul. Ce soir, il n’a pas eu beaucoup de clients, il y a néanmoins cet étranger qui a attiré son regard, un jeune homme d’une vingtaine d’année dirait-il, venu ici certainement dans le but de s’intégrer à la communauté. Mais les soirs de semaine comme celui-ci, il n’y a guère que les piliers de comptoir que compte Selkirk pour venir soulager leurs consciences trop lourdes et leurs cœurs amochés à l’aide de la douce mélodie du verre de whisky écossais.

Il ne sait jamais trop quand ces envies s’invitent en lui, ces infames lubies qui le prennent là où ça dérange et qui l’empêchent de se concentrer. A vrai dire, il ne sait pas qui de l’alcool ou de cet appel tout particulier est à l’origine de l’un ou de l’autre. C’est toujours la même histoire millénaire, qui de la poule ou de l’œuf est apparu en premier ? Dans cette ronde malsaine qui trotte dans son intérieur, l’interrogation est la même. Il ne nie pas le lien inextricable qu’il y a entre ces deux événements cela dit. Il a donc passé son service à discuter avec les habitués, auxquels s’est étrangement mêlé ce Tommy, le nouveau libraire du coin. Il a repris le commerce de son vieil oncle décédé, un type bien que connaissait Logan. Il aime bien lire le bougre, cela occupe ses soirées de célibataire, quand il n’est pas en train de broder ou de caresser distraitement son chat, de jouer avec son chien, ou de déguster de la bonne chair fraîche. Cette pensée, aussi, lui donne envie de prendre un nouveau petit verre. Sa qualité de créature démoniaque lui confère des capacités hors du commun pour comprendre les intentions d’autrui, les liens qui unissent les personnes, aussi a-t-il pensé plus d’une fois qu’il pourrait tuer l’un des quelques ivrognes du village pour s’en faire un petit festin. Personne ne les regretterait si ce n’est la bouteille qu’ils délaisseraient enfin. Mais à tuer, il ne peut s’y résoudre, pour l’instant il se contente de ce que Rim lui apporte. Oh, ce n’est pas facile, c’est sûr, il a faim souvent, il rêve de meurtre quasiment toutes les nuits ; cela l’effraie de penser à ces actes en salivant…

Pour ce soir, il préfère ne pas penser à cette faim puisque c’est une autre qui le tiraille, une faim tenace et puissante, une envie éloquente qui ne quitte pas son esprit un seul instant. Peu importe la quantité d’alcool qu’il avalera, il ne pourra pas anesthésier cette partie de son corps qui réclame son dû. Il ne le sait que trop… Il est vingt-trois heures déjà, le troquet va fermer dans trente minutes, Selkirk est un village calme, il n’y a personne pour boire après minuit, et les quelques clients qui occupent encore les lieux vont bientôt plier bagage, ce sont des habitués, ils savent que Logan aime fermer à l’heure et rentrer se coucher rapidement. Parmi ces visages connus, le dénommé Tommy persiste encore à tenir la conversation et quand il ne le fait pas, il l’observe d’un air étrange qui n’en finit pas d’allumer cette flamme brute en lui.

Alors qu’il ne reste qu’un vieil homme au visage rougeaud au fond du bar, le grand brun s’approche du plus jeune, assis au comptoir.
« - Un dernier verre avant la fermeture ? C’est la maison qui offre. » Son cœur tambourine d’une drôle de manière et son regard intense et brûlant donne à voir assez aisément ses intentions les plus intimes envers le jeune homme.
:copyright: 2981 12289 0
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Tommy Evans
Tommy Evans
épargné(e)
avatar // crédit(s) : kentaro sakaguchi // noralchemist
âge : 27
statut marital : solitude déliquescente venue d'un dégoût de lui même, préférant n'imposer sa personne à aucune âme qui vive.

just a different kind Lungs10
métier : libraire
carcasse : mortel
échanges : 70
arrivée : 22/03/2020


cthulhu fhtagn
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Mer 15 Avr - 20:04

date du rp ≈ 9 mars 1982
lieu du rp ≈ the crags

just a different kindlogan ogilvie & tommy evans
just don't make me wait forever, don't make me wait forever ( tame impala → the less i know the better ) •••
ça tourne un peu autour de lui, le monde tangue comme un bateau aux prises avec une onde colérique qui fait le dos rond et se hérisse en grondant comme un chat mécontent. les lumières quant à elles se montrent un peu floues, tout comme les visages qui ne s’impriment pas bien longtemps sur sa rétine. pourtant il n’a pas bu tant que ça. il devrait savoir que malgré sa carrure il ne tient pas l’alcool, la faute à cette foutue aldéhyde déshydrogénase qui n’est pas capable de se manifester dans son corps quand il en a besoin. ses joues sont brûlantes et il sait déjà qu’il est rouge pivoine, alors même qu’il ne se sent pas si ivre. il est encore conscient de ce qu’il fait, non, de ses mouvements, de ce qu’il dit, pas vrai ? il lève son verre et trinque avec l’un des hommes au visage tanné par le sel et le vent, et aussi sûrement un peu l’alcool, bon, ok, beaucoup l’alcool. il glisse une nouvelle fois son regard vers le barman, et détourne ses mirettes aussi vite qu’il les a posés sur lui alors que leurs yeux se croisent. non, tommy. on a dit qu’on gardait cette partie de soi au fond du placard, gentiment rangé entre deux piles de t-shirts trop grands. mais n’empêche, il ne peut s’empêcher de détailler les avant-bras dénudés de l’homme, observer la tension sous sa peau alors qu’il essuie le bar dans un geste tout simple mais qui fascine le libraire.

il se sent transparent, lisible comme un livre ouvert, et commence à regretter d’être venu là, poussé par l’ennui et peut être aussi un peu la curiosité. après tout, il n’est pas loin de chez lui, il était seul dans la maison percluse de courants d’airs et la sensation désagréable d’être traversé par des frissons, comme si quelqu’un respirait dans sa nuque, l’a poussé à remettre un hoodie, un vieux, gris, délavé, usé par les lavages, flanqué du logo de son université, et puis un blouson en jean, le tout par dessus un pantalon un peu large en denim qui a sûrement un jour été noir mais tire maintenant plus sur le gris, enfiler des tennis qui ont certainement été blanches un jour, et partir en claquant la porte derrière lui sans un regard en arrière. finalement, il a trouvé le lieu moins animé que ce à quoi il s’attendait, sa perception déformée par les années passées dans des villes étudiantes. néanmoins il s’est appliqué à tenir la conversation, comme les deux ou trois fois qu’il est venu au pub auparavant. mais cette fois il y a une différence, et cette différence de taille il l’a remarquée tout de suite en entrant. wow, salut, s’est-il dit en voyant la haute stature du barman derrière le comptoir, comment ça se fait que je t’aie manqué les fois précédentes ?

alors donc, il a fait la conversation, ne pouvant s’empêcher, entre deux rires, de jeter des regards en biais et des sourires de traviole à l’homme derrière le bar, tout en se fustigeant mentalement. on avait pas dit qu’on garderait ça secret et qu’on se laisserait plus jamais aller à de telles envies ? ça a déjà brisé une relation, pas la peine que ça brise une vie ? à londres, ce n’était pas rare qu’il entende des nouvelles de gars tabassés, parfois à mort, pour avoir eu ce genre de penchants. il n’a pas l’intention de se laisser jeter du bout du quai ou fracasser la gueule à coup de cailloux, alors pourquoi ne peut-il pas détacher les yeux de l’homme qui le dépasse seulement de quelques centimètres ? il est plongé dans ses pensées lorsqu’il réalise que ce dernier s’est approché, et il écarquille les yeux, se redresse un peu de sa posture précédemment écroulée sans cohérence sur le bois du bar, et ses yeux brillants d’alcool se posent sur l’homme. « oh, euh… » il a dit quoi déjà ? tommy ne peut empêcher son regard de s’égarer dans les plis de sa chemise, et il bafouille, troublé comme un collégien. ah, oui. un dernier verre. « euh, je sais pas si c’est bien… si c’est bien raisonnable, » bredouille-t-il, les yeux levés de nouveau vers le visage du barman. mais il se détend imperceptiblement, et finalement sa grimace embarrassée et confuse se transforme en sourire. « ...oh, après tout, pourquoi pas, » soupire-t-il, « j’habite pas loin. je veux bien la même chose, du coup, » il tend son verre, et puis le porte à sa bouche, buvant une gorgée, avant de le reposer sur le bar. « merci, » dit-il en inspirant l’air à travers ses dents comme si ça allait soulager la brûlure et l’amertume du gin qui lui pique les lèvres et la gorge. il reste silencieux un instant et relève les yeux vers l’hôte, puis lui tend une main partiellement enfouie dans sa manche de hoodie trop grand, aux ongles un peu rongés. « désolé, je réalise que je bois ici depuis tout à l’heure mais j’me suis même pas présenté. tommy evans, » dit-il d’un air guilleret, mâchonnant un peu les consonnes alors qu’il sent ses joues s’échauffer encore un peu plus, un peu plus que le syndrome du rougissement asiatique ne les a déjà colorées. « et toi, euh, vous ? » l’enthousiasme y est, maintenant il faudrait apprendre à mettre les formes, mais c’est plus facile à dire qu’à faire, surtout quand on a plusieurs verres dans le nez et une résistance à l’alcool loin d’être extraordinaire. « vous fermez bientôt, c’est ça ? » demande-t-il innocemment, avant de sortir son paquet de tabac de sa poche, avec dans l’idée de s’en rouler une avant de ressortir dans le froid et le vent qui rendront à coup sûr ses doigts malhabiles, encore plus qu’ils ne le sont déjà.  
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Logan Ogilvie
Logan Ogilvie
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puissent les dieux prendre en pitié l'homme insensible qui demeure sain d'esprit, confronté à l'abominable vérité.

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Dim 19 Avr - 14:18

date du rp ≈ 09 mars 1982
lieu du rp ≈ the crags

just a different kindtommy et loganIl a déjà connu ça, Logan, et bien plus de fois qu’il ne se l’avoue. Cet attrait pour les hommes, il le remise au placard, bien rangé derrière d’autres secrets, plus importants, et pourtant plus acceptables. Car entre son besoin irrésistible de viande humaine et son désir de l’homme, il a d’ores et déjà choisi celui qui le tourmentait le plus. L’appel de la chair, sous tous ses aspects est venu corrompre sa relation avec Chelsea et est arrivé comme une déferlante, emmenant tout dans le fracas infernal du divorce. Il ne revivrait cela pour rien au monde : cette impuissance devant la fin qui se produit, comme un spectacle presque, devant ses yeux ébahis et ses bras inutiles.  Elle a emporté avec elle des remparts de sanité que l’homme avait construit au fil des années, lui le voisin respectable, le frère attentionné, le président du club de couture local… Il se prétend être un homme confiant et assuré, et néanmoins, il possède plus de folies que quiconque, lui semblerait-il. Assez de folie pour s’emporter et s’enivrer de ses repas de chair fraîche, assez de folie à catalyser derrière des activités au demeurant communes et quelconques. Mais lui n’y croit plus un instant, son monde s’est écroulé le soir où son ex-femme lui a avoué le cycle retors de l’univers : les forces qui se jouent en ce bas monde sont innommables, les destins des hommes sont scellés dès leur naissance par l’improbable. Comment pourrait-il l’accepter, lui, cet homme de loi, de principe, loyal et accroché à ses connaissances ? Oh bien sûr, il ne prétend pas être homme de sciences ni même posséder un savoir plus grand que le commun des mortels de Selkirk, mais au moins pouvait-il s’enorgueillir du peu de certitudes qu’il avait acquis… Dorénavant, tout est chamboulé et sa nouvelle vision de son environnement s’est associée à une nouvelle vision de lui-même.

Car des ombres impies se meuvent en lui qui ne sont pas seulement monstrueuses mais malsaines et lugubres, des envies qu’il ne peut concevoir chez lui, qu’il acceptera plus simplement chez autrui pourtant. Ses sens s’éveillent pour le jeune homme qui s’éternise dans le bar, son corps se tend imperceptiblement en sa direction et déjà son esprit s’enivre de pensées inadaptées, des pensées qui l’embrasent et le transportent. L’embarras qu’il ressent n’a d’égal que la confiance qu’il affiche. Pourrait-il perdre le contrôle ? Se laisser emporter vers ces dispositions incompréhensibles ? Il le croit, il a déjà l’impression de se perdre. L’être pervers dans son cœur lui souffle de s’abandonner à cette possibilité, à s’autoriser à rêver à des bras masculins, à des corps si semblables alanguis… Alors il propose ce verre, il lance cela comme une invitation commune, qu’il ferait à n’importe quel client ; et pourtant, son patron le sait, Logan est intransigeant avec le breuvage qu’il vend. Il le sait pourvoyeur de malheur : il a pu l’observer chez ses clients habitués ou lors des aléas de la vie, les secrets des autres que l’on touche parfois… Le jeune homme, étranger récemment établi dans le village, a les joues rosies et les yeux rendus troubles par le gin qu’il déguste depuis quelques heures déjà. Sans mot dire, Logan lui remplit son verre et le regarde le boire. Son regard intense se pose sur ses mains, de grandes mains fines et douces… Il s’en veut déjà d’avoir remarqué cela, et l’embarras le prend encore plus fortement. Il entreprend de laver les derniers verres des consommateurs qui s’apprêtent désormais à quitter le crags.

Peu après, le jeune homme se présente, il se dénomme Tommy et l’enthousiasme qu’il sent dans ses paroles décrispe le barman. Il se présente à son tour :
« - Moi c’est Logan. Ogilvie. » Il prend la liberté de tutoyer son interlocuteur, il n’a pas l’habitude de mettre les formes avec les gens qu’ils rencontrent, il est comme ça, simple et amical.
« - Tu vis pas ici depuis longtemps c’est ça ? » Il s’essuie les mains sur le torchon rêche avant de s’appuyer sur le bar, les deux bras tendus, légèrement écartés, faisant ainsi saillir les muscles de ses bras. Il est comme un prédateur, tenant sous sa coupe une proie ô combien délicieuse.

« Je ferme dans cinq minutes à peu près. » une tension se forme alors que l’inévitable s’apprête à se produire, le bar va fermer, ils vont tous les deux partir vers leurs habitations respectives. Et Logan le sent, il ne veut pas laisser cela arriver. Et pourtant, ses responsabilités l’appellent alors qu’il finit de remettre en ordre la salle et enfile déjà sa veste en cuir, s’apprêtant à reconduire Tommy dehors.

« - Je peux te raccompagner si tu veux, on sait pas ce qui peut rôder la nuit ici, même si c’est un petit village. »
Il est sûr que le jeune homme doit être au courant des histoires et des légendes, un fait-divers récent pousse d’ailleurs à la méfiance les villageois ces derniers temps. Et Logan est bien placé pour savoir que tout cela n’est pas que racontars et qu’il faut mieux jouer de prudence avant d’être rattrapé par le destin…
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Tommy Evans
Tommy Evans
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just a different kind Lungs10
métier : libraire
carcasse : mortel
échanges : 70
arrivée : 22/03/2020


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Dim 19 Avr - 22:29

date du rp ≈ 9 mars 1982
lieu du rp ≈ the crags

just a different kindlogan ogilvie & tommy evans
just don't make me wait forever, don't make me wait forever ( tame impala → the less i know the better ) •••
alors que le barman prend la main qu’il lui a tendue pour la serrer, il ne peut s’empêcher de tressaillir, tommy, au contact de cette peau étrangère sur la sienne. il serre un peu plus fort ses doigts comme pour imiter l’autre, mais sans que leur poignée de main ne devienne une sorte de course à la virilité et à celui qui écrasera le mieux les phalanges de l’autre. d’ailleurs il sait qu’il ne pourrait pas gagner, tommy, il suffit de regarder leurs deux carrures, car si de taille ils sont assez proches, en revanche il est clair que le barman pourrait le casser en deux s’il voulait. en soit, tommy n’a pas de problème particulier avec sa silhouette svelte. il n’est pas ce qu’on pourrait appeler un maigrichon, des années d’aviron dans l’équipe de son université l’ayant sculpté. il est, en quelque sorte, sec. ses muscles sont en finesse, et surtout quelque peu à la retraite depuis que ses études sont finies, alors il flotte un peu dans ses vêtements, c’est sûr. mais forcément, voir un corps imposant comme celui de son interlocuteur, ça lui fait quelque chose. et ce quelque chose n’est certainement pas du désir, ah, ça non, essaie-t-il vainement de se convaincre. voyons, tommy, c’est ridicule. tu es venu ici pour t’éloigner de toutes les distractions. est-ce que c’est vraiment ça, la personne que tu es devenue ? une sorte de… d’homosexuel qui ne s’assume qu’à moitié ? et dieu sait qu’il n’a pas de problème avec ça. quand c’est chez les autres, c’est bien plus facile à pardonner. pourtant non, il est attiré par les femmes. il en est certain, d’autant plus quand il repense au visage hagard de la jeune femme qui l’a tellement attendri l’autre jour.

mais là, en regardant le barman, en sentant ses doigts autour des siens, il ne peut pas empêcher cette envie là de s’écraser entre ses côtes comme une déferlante. ses yeux papillonnent vers les bras de logan qui sont légèrement écartés, mains positionnées sur le bar, et ses lèvres s’entrouvrent légèrement. il fait chaud ici non ? il laisse passer un peu d’air, comme un mini soupir, mais ne dit rien. manquerait plus qu’il tente quelque chose et que le gaillard lui défonce la tête à coups de poings comme il sait que ça peut arriver. c’est un jeu dangereux et il n’est pas sûr de vouloir s’y risquer. il redresse un peu la tête pour répondre à la question avec un sourire qui se veut innocent. « oui c’est ça, d’puis, euh, quinze jours environ ? j’ai repris la librairie de mon oncle. » bredouille-t-il, un peu distrait, sa concentration partant dans toutes les directions, et surtout un. il hoche la tête en silence lorsqu’il lui indique que le bar va fermer dans quelques minutes à peine. il s’alanguit un peu sur le comptoir avec un soupir. il n’a pas vraiment envie de partir pour se retrouver seul dans la maison froide, et sort son paquet de tabac, commençant à rouler une cigarette de ses doigts transis par l’alcool et la nervosité. il parvient tout de même à finir ce qu’il a commencé, et alors qu’il range son paquet dans la poche de son blouson, il redresse la tête et sursaute presque de voir logan face à lui. toujours assis, il lève les yeux vers le barman, et saute à bas de son tabouret, saisissant sa cigarette médiocrement roulée entre ses doigts. « ah, ouais, désolé, » bredouille-t-il, n’ayant pas réalisé qu’il a mis si longtemps à rouler sa cigarette, et alors qu’il s’avance d’un pas mal assuré vers la sortie, il est surpris par la proposition de l’homme aux larges épaules. le raccompagner ? si ça veut dire ne pas être seul au moins un peu plus longtemps, alors pour sûr, et puis, se dit-il, ce n’est pas parce qu’on est au régime qu’on ne peut pas regarder le menu, et il se réjouit de rentrer chez lui en compagnie d’un tel eye candy. alors il a un sourire un peu hésitant, tommy, un peu confus et timide, mais sincère tout de même. « euh… ok ? » son ton est un peu interrogatif. c’est quand même une drôle de proposition. c’est presque comme si… mais non. inutile de se faire des illusions, si tu tentes quoi que ce soit il va te casser la mâchoire en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. pas vrai ?

il sort en premier, frôlant logan, l’air de rien, et le laisse fermer la porte alors qu’il sort son briquet et allume sa cigarette, le dos bombé comme seule protection contre le vent. il se redresse, clope coincée entre les lèvres, et enfouit ses mains dans ses poches, son corps un peu crispé dans le froid, et il grimace. « pouah, il fait tout le temps ce temps là, avec ce vent et cette espèce de pluie fine là ? » il laisse échapper un petit rire, alors que le crachin humidifie son visage et ses cheveux qui sont secoués dans tous les sens par le vent, et il plisse un peu les yeux, fronçant le nez, alors que son sourire creuse les fossettes dans ses joues et qu’il dévisage un peu logan. il sort une main de sa poche, et sort seulement un index de la manche de son hoodie, les autres doigts bien à l’abri dans le vêtement, et indique la direction de sa librairie. « euh, j’suis par là. fin, à paperhouse, quoi. tu dois savoir où c’est, peut être même mieux que moi. » il rit à nouveau, sans trop savoir si c’est l’alcool où cette espèce d’attirance magnétique qui le pousse à la surexcitation. il prend une longue bouffée de sa cigarette qui menace de s’éteindre à chaque bourrasque et marche d’un pas tranquille. « merci, hein, en tout cas, » dit-il à nouveau d’une voix joviale, sortant un deuxième doigt de sa manche qui vient en renfort du premier saisir la clope. « tu habites ici depuis longtemps, toi ? » demande-t-il, curieux, avant de tirer une nouvelle bouffée de fumée, le visage légèrement tourné vers son interlocuteur que ses yeux détaillent avec intérêt et, peut être aussi, envie.  
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Logan Ogilvie
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Jeu 23 Avr - 18:26

[
date du rp ≈ 09 mars 1982
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just a different kindtommy et loganDans la poignée de mains qu’échangent les deux hommes, il y a une tension incroyable, des sensations infimes que Logan perçoit faiblement. Ses doigts et sa paume enveloppent la main fine de Tommy lorsqu’il la lui tend. Il y a quelque chose qui se joue à cet instant dans leurs regards aussi, quelque chose que le barman ne veut pas voir, ne veut pas interpréter et pourtant, le sang afflue sur ses joues, le réchauffe de part en part. Il sait garder une contenance sobre, ne pas laisser transparaitre le trouble qui le transporte. Il essaie tout du moins de ne pas insuffler dans ses postures ou ses gestes la quelconque allure inopportune. La discussion suit son cours et c’est ainsi qu’il apprend que cela ne fait pas très longtemps que le jeune homme arpente les rues de Selkirk. Il a repris la librairie de Baen, un vieil homme que Logan connaissait, bien qu’il ne soit pas un grand lecteur. Mais il aime bien un bon roman de temps à autres et collectionne les ouvrages sur la broderie et autres arts se rapprochant de la couture.
« -Toutes mes condoléances, j’étais à l’enterrement de Baen. C’était une connaissance. » C’est on ne peut plus normal dans un village de l’ampleur de Selkirk où toutes les âmes se croisent et les familles se mélangent. Il imagine que Tommy n’a dû entendre que ce refrain depuis qu’il a quitté le ferry, il y a de cela deux semaines. Ainsi, s’ensuit un petit moment de silence où les deux hommes vaquent à leurs occupations : le libraire à rouler sa cigarette et le barman à préparer la fermeture des lieux.

Il ne peut ignorer la conscience accrue de la présence de cet homme dans son dos quand il s’en va ranger les chaises et essuyer les tables salies de tâches de bières par dizaines. Ce grondement qu’il ressent en lui, cet appel singulier le dévore déjà et il se sait proche de perdre son sang froid, qui sait ce qui l’attend en face ? Un mur très certainement, des remarques cinglantes, le rejet et la rumeur. Il ne pense pas que Tommy soit homme à colporter des médisances, d’autant plus qu’avec son statut d’étranger il doute que quiconque l’écoute… Il est tout à ses réflexions, occupé qu’il est à se forcer à rester dans le droit chemin, celui qu’il s’est tracé pour lui-même depuis toujours. Mais tout tombe à ses pieds, ses promesses tacites faites en son for intérieur, les murs le protégeant de ce désir s’abattent devant lui lorsque l’autre le frôle. Ses sens s’aiguisent, il saliverait presque lorsque ce contact se produit. Ce n’est pas assez et bien trop à la fois, un acte commun et osé à la fois. Il reprend ses esprits le temps de fermer la porte à clef et se met à suivre la direction que lui indique son interlocuteur une fois qu’il a accepté sa proposition. Et quelle proposition !

La nuit est pluvieuse, comme souvent sur cette petite île de la mer du nord et Logan enfouit ses mains dans ses poches, les yeux entrouverts pour protéger ses prunelles fragiles.
« - C’est tout le temps comme ça ici, toujours entre pluie et gris… » Il trouve cela étrange de faire la causette alors que des pensées impures défilent dans son esprit. Il se rapproche d’ailleurs subrepticement de Tommy, sans y faire attention. Et lorsqu’il continue à parler, son ton est un peu plus rauque, traduisant les désirs interdits qui se tapissent dans ses entrailles.
« - Depuis toujours, j’ai jamais quitté c’t’île. » Il n’a rien d’autre à ajouter à cela, ses veines le brûlent d’un sang chaud alors que son regard s’enivre de ces fossettes, ces lèvres plissées autour de sa cigarette… Il s’enivre de l’idée seule de ses mains sur lui, ses mains si fines… Ainsi quand ils arrivent devant la porte de The Paperhouse, il perd toute raison et plaque Tommy contre ladite porte. Leurs deux corps sont si proches, leurs lèvres aussi mais avant d’agir, le barman interroge du regard le libraire, embarrassé toujours, effrayé du rejet qu’il pourrait y lire mais ses défenses tombent et il embrasse la liberté qu’il sent battre en lui.
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Tommy Evans
Tommy Evans
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Jeu 23 Avr - 19:12

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il hausse les épaules alors que le très attirant barman lui présente ses condoléances. tout le monde lui dit ça, mais il ne ressent pas de tristesse particulière. « toutes mes condoléances à toi, alors. tu étais sûrement plus proche de lui que je ne l'ai jamias été. » il connaissait à peine baen malgré une certaine sympathie pour lui, et a hérité de la librairie simplement parce qu’il était sa seule famille. alors, à vrai dire, ce qui le dérange le plus par rapport à ce trépas, c’est simplement de devoir vivre dans la maison d’un mort, sans vraiment pouvoir y changer grand chose. il compte bien faire venir des meubles du continent, quand il aura l’argent, mais pour l’instant il dort sur le même matelas, il mange dans la même vaisselle, il boit de la même eau que le mort et ça lui envoie régulièrement des frissons dans l’échine. cependant, le frisson qui le parcourt à cet instant précis est bien différent, et existe pour une toute autre raison, une raison qu’il préfèrerait éviter, sans toutefois arriver à vraiment l’ignorer. il le frôle, faisant un peu exprès, et ils sortent tous deux dans le temps maussade qui crispe un peu le corps du libraire, lequel tente de se redonner contenance en allumant sa cigarette qu’il fume l’air de rien, alors qu’il observe du coin de l’œil l’homme qui marche à côté de lui. il ne répond que des choses vagues, logan, aux questions qu’il lui pose, et sans qu’il comprenne bien pourquoi ça ne fait qu’attiser sa curiosité et son désir. ce visage morose, il a envie de le voir se déformer devant ses yeux, s’étirer en un sourire béat, et il fronce un peu les sourcils, tâchant de chasser toutes ces pensées, faisant la conversation avec des questions banales auxquelles l’autre ne répond que succinctement. finalement, le trajet est vite fini, et ils se retrouvent devant la librairie où tommy passe la plupart de ses journées à présent. il s’arrête, et se retourne vers logan, la porte dans son dos, cherchant quoi dire, quoi faire. il a envie de trouver une excuse pour l’inviter à rentrer mais se refuse à le faire. arrête ça tout de suite, tu es ridicule.

il ouvre la bouche pour lui souhaiter bonne nuit, mais n’en a pas le temps, laissant échapper un couinement pathétique alors que le barman le plaque contre la porte, lui faisant lâcher sa cigarette dans sa surprise, et son dos lui envoie un léger signal de douleur alors qu’il en heurte le bois. il écarquille les yeux, en proie à une confusion indicible, essayant de comprendre ce qui a poussé l’autre à faire ça. peut être qu’il a mal pris ses coups d’œil qu’il tentait de rendre discrets et s’est décidé à lui casser la gueule, peut être qu’il a vu quelque chose, peut être… oh. ses pensées s’arrêtent net alors qu’il réalise à quel point leurs visages sont proches, à quel point leurs bouches sont proches. dans le silence relatif interrompu seulement par leurs respirations chaotiques, il baisse les yeux sur les lèvres de logan et humecte les siennes, avant de relever les yeux vers lui. Non. peut être que c’est un piège. ça existe les pièges, pas vrai ? et puis, ils se connaissent à peine. et puis, il était venu ici pour se mettre au vert. « euh, désolé, je… » balayant la rue du regard, craignant un éventuel témoin, il repousse le barman, ses deux mains sur son torse ne peuvent pas s’empêcher de sentir ses pectoraux à travers le tissus de ses vêtements. « je suis pas… » plus ça va, et moins son refus est sincère. il baisse les yeux, s’apprêtant à laisser l’autre partir, oui lui envoyer son poing dans la mâchoire, ou autre chose, et puis… et puis non. un élan s’empare de lui, et il jette ses bras autour du coup de logan, les resserrant pour l’attirer vers lui alors qu’il l’embrasse à pleine bouche, ses lèvres en feu s’écrasant contre les siennes. son estomac se tord dans tous les sens, chaotiquement, tout comme son esprit déchiré entre l’anticipation de voir un besoin si profond enfin satisfait, et la peur de ce qui va se passer. ses omoplates cognent à nouveau dans la porte, et l’un de ses bras lâche logan pour aller chercher erratiquement dans ses poches. où a-t-il foutu ses putains de clés ? il les fouille une a une et finit par les trouver, et il repousse un instant le barman pour souffler d’une voix enrouée par le désir « attends, attends. » il se retourne à moitié, et ses doigts fébriles mettent plusieurs secondes à trouver la serrure qui va lui ouvrir la porte de la librairie. quand finalement la clé tourne et la porte se déverrouille,  il ne perd pas de temps, pousse la porte et n’entend même pas la clochette retentir alors qu’il entraîne l’autre à l’intérieur. il songe à fermer la porte à clé mais oublie cette idée bien vite alors qu’il attrape la chemise de logan d’un geste brusque, l’attirant contre lui, ses mains explorant son cou et son torse alors qu’il se cogne dans l’une des étagères. il s’interrompt un instant pour dévisager l’homme en face de lui avec des yeux fiévreux, plus brillants encore qu’un peu plus tôt dans la soirée. « je… » souffle-t-il sans vraiment savoir ce qu’il veut dire. et puis, il prend la main de logan, la serre dans la sienne. « viens. » il l’entraîne à travers la librairie. ici, quelqu’un passant dans la rue pourrait encore les apercevoir. il vaut mieux qu’ils aillent chez lui, se dit il alors que ses doigts enserrent ceux du barman, ses pas fébriles et hésitant les guidant tous deux entre les étagères. un jour, il apprendra à se retenir. mais ce jour n’est pas aujourd’hui.
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Logan Ogilvie
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puissent les dieux prendre en pitié l'homme insensible qui demeure sain d'esprit, confronté à l'abominable vérité.

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Jeu 30 Avr - 14:27

date du rp ≈ 09 mars 1982
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just a different kindtommy et loganUne vague, un raz-de-marée même s’abat sur lui, sa raison s’évapore et le vent de Selkirk l’envoie à des kilomètres de la librairie. Logan abat les derniers remparts de bienséance et de rejet de ses sentiments pour s’approcher des lèvres de celui qui a tant attisé son désir. Alors qu’IL attend l’ultime autorisation de tommy, son parfum si singulier remplit l’atmosphère, il ne peut en analyser la fragrance tant son esprit est ailleurs, ses yeux sont flous, sa vision trouble déjà, alors il doit se rappeler de battre des cils. Alors qu’il sent l’autre succomber à l’appel charnel de ses lèvres pulpeuses, ce sont ses mains qui entrent en contact avec son torse et son cœur manque un battement, frustration et honte l’étreignent alors qu’il est repoussé. Il secoue la tête, se sentant exposé et vulnérable tout à coup. Et pourtant, ses mains ne quittent pas son torse et le barman peine à lire les signaux contraires du jeune homme. Il ne sait que répondre à ces justifications ébauchées et se contente d’entrouvrir la bouche à de multiples reprises, comme s’il allait dire quelque chose, mais son esprit est définitivement trop troublé pour qu’il sache comment réagir. Et tout d’un coup, alors qu’il ne s’y attend plus du tout, les lèvres du brun s’accrochent aux siennes et c’est un délice. Son souffle se perd déjà dans les sensations qui affluent de toute part. logan pousse encore une fois tommy contre la porte et le son du choc produit des frissons le long de sa colonne. Logan envisage déjà d’emprisonner les poignets du jeune homme, il n’en peut plus de ce son de clefs qui tintent en tout sens tandis que ce dernier tente en vain de les attraper. Mais il se contient, se rappelant leur situation actuelle et réprime alors cette idée en libérant un instant le libraire pour qu’il puisse ouvrir la porte de son échoppe.

Lorsque c’est chose faite, et qu’il commence à peine à jeter un œil à son environnement, le propriétaire des lieux l’attrape par sa chemise en jean et leurs lèvres reprennent leur danse erratique. Ses mains suivent un chemin connu d’elles seules et finissent par empoigner quelques mèches de cheveux à la base du crâne de tommy. Ils se déplacent maladroitement dans le petit magasin et cognent dans les étagères remplies de livres à de multiples reprises. La fièvre est partout, la chaleur les enveloppe et il ne peut plus penser clairement, c’est déjà le cas depuis longtemps. La faim le dévore. Lorsqu’ils se détachent l’un de l’autre, ce sont des yeux carnassiers qu’il adresse à tommy. Finalement, ils se dirigent vers une autre partie de la maison, jusqu’à ce qui doit être son appartement, là encore, une fois la porte passée, il ne prend pas le temps d’observer ce qui l’entoure et attrape les hanches du jeune homme et leurs bassins, leurs torses s’entrechoquent mélodieusement. Logan ne se rappelle plus très bien la dernière fois qu’il a ressenti une telle folie s’emparer de lui, un tel désir… Selkirk est une petite ville et il a fait le tour de toutes les âmes qui la composent, a connu un certain nombre d’amantes et un nombre bien plus restreint d’amants. La solitude ne lui pèse pas, au contraire, c’est un homme simple, Logan, il se contente du peu que veut bien lui accorder chaque journée dans sa petite existence. Mais la faim de chair humaine et celle plus pressante presque de corps masculins ont décidé de venir emporter un peu plus de sa raison jours après jours. Alors il faut bien qu’il y succombe quelques fois…

« - Où est ta chambre ? » Il veut bien le prendre ici et maintenant mais ne souhaite pas prendre les devants dans un lieu qui ne lui appartient pas. D’autant plus qu’il est très « lit » comme personne, en général il essaie de ne pas faire rentrer en jeu trop de mobilier dans ses ébats… Il dévore doucement le creux du cou de tommy en attendant sa réponse, mordant subrepticement et embrassant la peau sucrée du libraire. Il joue un jeu dangereux à planter ainsi ses dents dans la peau tendre mais il sait qu’il ne craquera pas, il n’est aucunement capable de retirer la vie à qui que ce soit, et qui plus est, ce n’est plus cette faim là qui le tiraille.
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Tommy Evans
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Sam 2 Mai - 17:01

date du rp ≈ 9 mars 1982
lieu du rp ≈ the crags

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les doutes tourbillonnent dans sa tête, la culpabilité, toutes ces choses que son surmoi lui impose, mais en un instant il les fait taire, submergé qu’il est par des sensations chaotiques et agréables. le choc des étagères dans son dos, la brutalité toute relative avec laquelle ils s’empoignent, la main de logan dans ses cheveux, et il sent un frisson lui parcourir l’échine. alors il prend sa main, ils traversent l’espèce de jardinet qui sépare la librairie de là où il habite, et les voilà de nouveau dans le noir, dans la chaleur traversée de courants d’air, tommy manque de trébucher sur une paire de chaussure qui traînait là sur le sol en pierre, se raccroche à l’homme qui l’accompagne, ses ongles effleurant son torse à travers le tissus, et il sent ses mains puissantes qui agrippent son bassin, le serrant plus fort contre lui dans une emprise délicieuse. il prend sa nuque dans une main, s’apprêtant à l’embrasser de nouveau d’une bouche affamée, mais il est interrompu dans son geste. où est sa chambre. ah, oui, sa chambre. c’est là que les choses se passent, traditionnellement. il regarde un peu autour de lui pour reprendre ses esprits, la tâche rendue plus ardue par les lèvres de logan dans son cou qui envoient des décharges d’excitation dans tout son corps. « euh, ouais, ma chambre, euh… » il hésite, et finalement retrouve sa concentration. « là haut. » il désigne vaguement l’escalier en bois sombre qui monte à l’étage, et ses mains s’emploient à débarrasser l’objet de son désir de sa veste en cuir, qu’il lance sur le canapé avant de retirer son blouson en jean trop grand, qu’il laisse tomber au sol, marchant un peu dessus alors qu’il recule vers l’escalier, empoignant le col du barman, sa respiration saccadée et son souffle rauque de désir. après tout, s’il a résisté si longtemps à ces pulsions, c’est parce que le fait qu’elles soient découvertes aurait gâché sa vie. mais il n’a plus de vie à gâcher, alors… alors il retire ses vieilles tennis en marchant sur chacune avec le pied opposé, et ils les abandonne au pied de l’escalier auquel il appuie son dos, ses doigts s’insinuant dans les plis de la chemise de logan, il défait un bouton, puis l’autre, et enfin ses mains glacées entrent en contact avec la peau brûlante de son torse. il étouffe un gémissement, et  interrompt brusquement son entreprise pour entraîner l’homme à l’étage.

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Jeu 7 Mai - 0:05

date du rp ≈ 09 mars 1982
lieu du rp ≈ the crags

just a different kindtommy et loganC’est un tourbillon de sensations qui assiège les remparts de la raison de logan. Il se perd totalement, se laisse aller à ces instincts qui lui viennent d’il ne-sait-où… Alors que tommy l’entraine vers son habitation, située derrière un petit jardinet attenant à la librairie. Il en note subrepticement le charme, d’ailleurs, mais n’a guère d’attention restante pour en faire la remarque. En effet, il est tout entier à ses sensations, et alors qu’ils viennent de passer la porte de la maison du libraire, il attrape ses hanches, ne voulant pas quitter un seul instant ce corps qui l’appelle. Il a trop peur de vouloir reculer, d’abandonner là ces sauvages pulsions… Il n’en est pas question, il a remisé la raison dans un coin de sa tête et aura tout le temps de se fustiger le lendemain ! Pour l’instant, il est temps de profiter, de prendre tout ce que ce moment a à lui apporter…

Etant un homme pratique, il réfléchit tout de même à la nécessité de se rendre dans la chambre de tommy et lui suggère donc cette idée, non sans torturer doucement la peau tendre de son cou. Il se rassure lui-même en testant ses réflexes de bête carnassière : il ne mangera pas tommy ce soir. Voilà qui le rassure. Le jeune homme commence à entraîner le barman vers les escaliers, se libérant de ses chaussures au passage, logan aimerait pouvoir faire pareil, mais il va lui falloir une pause pour retirer les lacets de ses chaussures de randonnée qu’il ne quitte jamais. Cette idée est oubliée à l’instant même où tommy commence à défaire des boutons de sa chemise, son cœur bat à tout rompre dans sa poitrine tant il lui tarde d’être touché… Si tommy gémit en touchant la peau brûlante de son torse, logan lui le regarde de ses yeux bruns profonds dans lesquels l’envie est presque palpable…

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Mar 19 Mai - 1:44

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Mer 27 Mai - 22:02

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Sam 30 Mai - 23:14

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Jeu 4 Juin - 22:41

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Mer 17 Juin - 1:29

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Sam 20 Juin - 16:39


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