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 there's bravery in being soft. (elspeth)

écrivainpoème d'hiver
Tommy Evans
Tommy Evans
épargné(e)
avatar // crédit(s) : kentaro sakaguchi // noralchemist
âge : 27
statut marital : solitude déliquescente venue d'un dégoût de lui même, préférant n'imposer sa personne à aucune âme qui vive.

there's bravery in being soft. (elspeth) Lungs10
métier : libraire
carcasse : mortel
échanges : 70
arrivée : 22/03/2020


cthulhu fhtagn
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Lun 8 Juin - 23:09

date du rp ≈  10 mars 1982
lieu du rp ≈  maison des whyte


there's bravery in being soft.

elspeth whyte // tommy evans you are such a soft and messy thing... nobody knows how to take care of you. //years&years → real •••

383c0d421a0461d97076696c12cbd43e.jpgce matin là, il se réveille dans un drôle d’état. sa peau tire un peu, comme un vêtement trop petit, les vestiges de la sueur de la nuit dernière ayant séché en une fine couche salée sur l’ensemble de son corps. le bruissement des draps contre sa peau le fait grimacer et il fronce les sourcils, se retournant dans le lit, légèrement aveuglé par la lumière qui filtre à travers les rideaux bleu pétrole. il tend son bras, tâtant le matelas à côté de lui, pour le trouver vide et froid. bien sûr. à quoi est-ce qu’il s’attendait ? il se redresse un peu, frottant ses paupières avec son poignet courbé en deux, et soupire. de toute façon, il ne voulait pas plus, se dit-il pour se rassurer. pas vrai ? ses pensées vont immédiatement, ou presque, de logan à une autre personne, et son cœur se serre un peu. est-ce que si elle savait, elle refuserait de le revoir ? de toute façon elle n’a pas besoin de le savoir. personne n’a besoin de le savoir, le barman doit être d’accord puisque tommy imagine qu’il s’est éclipsé aux premières lueurs de l’aube, se faufilant jusqu’à chez lui sans avoir été remarqué. car il suppose que si on avait remarqué et compris la situation, on serait venu le tirer du lit, le traîner en place publique, qui sait. il se laisse retomber, la tête dans les oreillers, et repense à la conversation qu’il a eu avec zachariah deux jours avant. à la résolution qu’il a prise d’aller la voir, de lui proposer de faire quelque chose, n’importe quoi, ce qu’elle voudra. il ferme les yeux, appuie ses mains sur son visage, et se raidit en grognant. et puis, il prend une grande inspiration, et se lève.

dans la salle de bains, il prend bien soin d’éviter son regard dans le miroir, et se glisse immédiatement sous la douche, qu’il règle à une température juste un peu trop froide, histoire de reprendre ses esprits, évitant à tout prix de repenser à la veille. mais après tout… après tout. ça ne va pas changer grand chose de se haïr pour ça. il se rend bien compte que si on lui ouvre la porte, il s’engouffre dedans. mais ça ne veut rien dire, hein ? il secoue sa caboche comme un chien mouillé qui s’égoutterait. ça ne sert à rien de penser à ça. il peut juste refouler ça, le repousser, le tasser sous le sol de son esprit, histoire de le faire disparaître. just bottle that shit up. il sort de la douche, se sèche, et le revoilà dans sa chambre, serviette enroulée autour des hanches, à choisir une tenue.  ça devrait pas être difficile, et pourtant ça l’est. ça lui prend presque une demie-heure avant de descendre, vêtu pourtant d’une tenue qu’on pourrait confondre avec celles qu’il porte d’habitude. un jean épais, qui a été noir un jour mais se rapproche maintenant plus du gris foncé, un t-shirt à manches longues légèrement trop grand, noir à fines rayures blanches et rouille, au col de cette même couleur de rouille, un hoodie noir, et par dessus un gros blouson de flanelle épaisse à carreaux, dans les mêmes couleurs un peu automnales. il se fait une tasse de thé, et pendant que l’eau chauffe il s’assied sur le canapé, et enfile ses vieilles tennis, qui ont peut être un jour été blanches. il se relève, arrête la bouilloire qui n’a pas terminé de bouillir, et verse moitié d’eau chaude, moitié d’eau froide dans sa tasse. en attendant que le thé infuse, il enfourne un shortbread, puis un deuxième, et puis finalement il se décide à se regarder dans le miroir de l’entrée. c’est indéniable, il a l’air plus détendu. ses cheveux, encore mouillés, sont en bataille comme d’habitude, ses cernes ne l’ont pas quitté, la lumière blanche qui se dégage du ciel nuageux ne lui fait pas de cadeau, mais c’est bien lui. il n’aime pas moins son visage que d’habitude, alors, il suppose que ça va. une fois le thé bu, il se met en route.

il ne connaît pas très bien l’endroit, mais zachariah lui a donné l’adresse et de vagues indications sur comment se rendre à la maison des whyte, ce qu’il arrive à faire en moins longtemps qu’il ne se l’était imaginé. devant le portail, il s’arrête. qu’est-ce qu’il va lui dire ? hey, salut, je sais pas si tu te souviens de moi… non, c’est débile. nul. sans aucune originalité. hey, prends ton manteau, je t’emmène passer un bon moment… il secoue la tête, les sourcils froncés. arrête, vraiment, c’est pathétique. elle va te prendre pour un abruti. ou pire, un mec qui tente de faire le playboy. de toute façon, ça ne sert à rien de préparer un plan, il sait déjà qu’il ne s’y tiendra pas. alors, il prend une grande inspiration, passe la main dans ses cheveux, et passe le portillon en bois, regardant d’un côté puis de l’autre comme s’il avait peur d’être pris en faute. quelle faute ? il a bien le droit d’inviter une fille à sortir, non ? allez, tom, vas y. il frappe à la porte, trois petits coups secs, et n’a pas à attendre longtemps que la porte s’ouvre. il fait son plus beau sourire, qui s’évanouit quasi immédiatement quand il réalise que la personne qui lui a ouvert est une vieille, très vieille dame. ah, oui. sa grand-mère. elle a mentionné sa grand-mère, la dernière fois. alors, il sourit de nouveau. « bonjour madame, euh… je cherche elspeth whyte ? » l’ancêtre fronce les sourcils, manifestement un peu choquée par l’intrusion de cet inconnu. « c’est moi, que voulez vous ? » tommy hésite un instant à repartir, prendre ses jambes à son cou, s’excuser et ne jamais revenir. il ne comprend absolument rien. il fronce les sourcils, sa confusion se lisant aisément sur son visage, et heureusement, la vieille dame sourit, se tapant doucement la tête. « ah mais vous êtes un ami d’elspeth, la jeune elspeth ? » il se détend d’un coup alors qu’elle s’explique, ses épaules retombant, et il a un petit rire. « ah ! oui ! la… la jeune elspeth, oui. » alors qu’il sourit de nouveau à la grand-mère, soulagé, ses yeux se plissent et on ne distingue plus que deux fentes brillantes dans son visage, et ses fossettes se creusent tandis qu’il sent le rouge lui monter aux joues de nouveau. « je suis désolé de vous déranger madame, votre… votre petite fille est là ? » demande-t-il, passant le poids de son corps d’un pied sur l’autre, mal à l’aise. elspeth la vieille semble très légèrement interloquée, mais elle lui fait signe d’entrer tout en répondant. « oui elle est en haut, entrez, entrez ! »

il obéit, timidement, baissant la tête pour ne pas se cogner au linteau de la porte, et il sourit de nouveau à la vieille dame qui lui indique les escaliers. « sa chambre est tout au bout du couloir, en haut ! » il regarde autour de lui, appréciant la multitude de plantes qui ornent la maison. « j’aime beaucoup vos plantes, » complimente-t-il, ses lèvres couvrant maintenant ses dents sans qu’il cesse de sourire. « merci merci ! c’est ma passion ! » répond-t-elle « oh, euh... ça va pas la déranger ? elle est peut être occupée, » interroge-t-il, tout en avançant doucement dans le couloir. la voix d’une femme qui chantonne lui parvient, et il aperçoit un homme ridé comme une vieille pomme, qui lit le journal, et à qui il fait un signe de tête poli, qu’il lui rend aussitôt avant de retourner à son journal. « mais non voyons ! elle ne doit pas être très occupée ! » répond la mamie avec un signe de main, et tommy la remercie d’un sourire et d’un signe de tête avant de monter l’escalier en bois qui grince sous ses pieds. il suit les indications, passant deux portes de chaque côté, et il monte deux marches qui grincent encore plus fort, toquant doucement à la porte. « euh… salut ? » tente-t-il, poussant un peu la porte pour trouver la jeune femme en train de lire un comic book. il va pour s’avancer, mais se prend immédiatement le linteau de la porte, puisqu’il a oublié de se baisser, le choc de son front sur le bois produisant un bruit mat alors qu’il ne retient pas un cri, provoqué plus par la surprise que par la douleur. il frotte son front endolori de la paume de sa main, une grimace sur le visage et un œil fermé, son visage virant à l’écarlate alors qu’il tente un rictus. « ouh, désolé… ça va, ça va, j’ai la tête dure. pardon de te déranger, euh… je voulais te voir. »  

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Elspeth Whyte
Elspeth Whyte
épargné(e)
avatar // crédit(s) : Lily Collins - Flow la plus belle
âge : 23 années pétries d'angoisses et de morosité.
statut marital : Seule comme la lune qui gravite autour de la Terre et de ses habitants.

métier : S'essaie à la création de comics, à la recherche d'une inspiration fragile et périodique.
carcasse : Elle s'imagine mortelle et l'est bel et bien, malgré les origines occultes de son père, inconnu.
damnation : La main noire : elle ferait mourir la plus résistante des plantes.

échanges : 59
arrivée : 21/03/2020


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Ven 12 Juin - 17:06

1bf516e84473686d350d90d486275a03.jpg
there is bravery in being soft
tommy + elspeth

La monotonie est son quotidien. Elle se complait dans sa routine oisive, dans son quotidien morne mais rassurant. Entre lecture, dessins, promenades, repas fastidieux et regards sur son plafond, elle est sûre de ne pas se perdre. La nouveauté ne lui sied guère : elle vit dans la même maison depuis toujours ; elle a le même et unique ami depuis toujours ; ses journées se bâtissent sur la même base, solide, qui maintient avec effort l’existence titubante d’Elspeth. Elle a bien parfois des sursauts d’énergie un peu effrayants, ça dure deux ou trois jours et ça s’arrête, brusquement ; sans rien laisser que de nouveaux croquis, des idées flous. Elle sombre souvent dans une fatigue incroyable après ces instants-là, et même si personne ne le dit chez les Whyte, même si on le tait, personne n’est dupe : elle souffre de ce mal qui afflige aussi sa mère. Une folie certaine, que les médecins de l’île n’ont su qu’assommer, personne ne veut ça pour la jeune fille, alors, tant qu’elle ne fait pas d’écart et qu’elle se contente de dessiner furieusement, il n’y a aucune raison de s’en inquiéter.

Aujourd’hui ne déroge pas à la règle, elle regarde son plafond, se tourne et se retourne dans son lit, fait des allers-retours entre son bureau et son petit lit. Sa chambre est petite, minuscule même, mais c’est le cocon parfait pour sa petite silhouette. Une armoire, un lit, un bureau, une étagère au-dessus du lit et tout autour, des piles et des piles de carnets, de comics, des vêtements épars, des couvertures en quantité astronomique. Le velux inonde de lumière la petite pièce exiguë, à laquelle on accède au bout d’un couloir, après deux petites marches en bois. Elle y a vécu toute sa vie : de sa plus tendre enfance jusqu’à maintenant. Elle ne passe pas beaucoup de temps dans la pièce à vivre, au rez-de-chaussée avec ses grands-parents. Mary non plus, même si parfois, elle descend, fragilement, les escaliers grinçants et s’installe dans le rocking-chair et s’y balance, durant des heures, s’y endort également. Elspeth ne supporte pas cette vue, les questions que lui posent les aînés, restées sans réponse. Et pourtant, un faible sourire étire ses lèvres à la vue de son enfant, et pourtant sa main se tend, caresse sa joue, mais elle ne supporte pas le regard de celle qui n’a jamais su, n’a jamais pu être sa mère. Oh, elle ne lui en veut pas, ne lui en veut plus en tout cas, mais la présence fantomatique de sa mère lui rappelle tout ce qu’elle tente d’oublier, son destin peut-être, qu’elle lit dans ses yeux inexpressifs. Ce jour donc, Mary est descendue, elle a entendu les pas hasardeux dans les escaliers, les mots de sa grand-mère et s’est donc promis de ne descendre qu’en cas d’extrême nécessité.

Elle s’occupe donc avec un comics, un tome de Spiderman qu’elle a lu environ trente fois, mais son esprit vagabonde et l’emmène vers la rencontre qu’elle a fait récemment. Ce jeune libraire s’invite un peu trop dans ses pensées et crée des sensations qu’elle ne pensait pas pouvoir ressentir ; d’ailleurs elle se garde bien de les interpréter ! Elle se réprimande pour ses rêvasseries d’adolescente : comme pourrait-elle imaginer qu’il se souvienne seulement d’elle. Bon, il n’aura certainement pas oublié la seule nulle qui fait une crise d’angoisse sans raison au beau milieu du magasin. Mais ce n’est pas vraiment l’impression qu’Elspeth souhaitait lui donner. Enfin bon, des rêves tout ça…

Au bout d’un moment, elle entend quelqu’un frapper à la porte et sursaute dans son lit. Elle reconnait la voix de sa grand-mère, enjouée comme toujours, et tend l’oreille pour reconnaitre la voix plus masculine. Sûrement le facteur, peu importe. Elle se plonge à corps perdu dans sa lecture, chuchotant même les répliques qu’elle connait par cœur. Ainsi ne perçoit-elle pas les pas qui gravissent les escaliers, traversent le couloir et sursaute à nouveau lorsque quelques petits coups se font entendre sur sa porte. Elle se redresse sur son lit et une main fine entrouvre la porte. C’est Tommy, le libraire. Elle est abasourdie et cela se lit sur son visage, certainement. Elle s’exclame :

« - Tommy ? »

Elle saute du lit pour l’aider quand elle le voit se cogner la tête sur le linteau de la porte : évidemment, rien dans la chambre d’Elspeth n’est adapté pour le grand jeune homme.

« - J’aurais dû te prévenir, je suis désolée, j’ai pas l’habitude que des gens… » Elle ne dit rien, car au vu de sa réaction, cela parait assez évident, qu’elle ne reçoit pas de personnes dans sa chambre tous les quatre matins. Elle s’approche d’elle et pose une main sur son épaule, sans trop savoir pourquoi, et la retire immédiatement, un frisson la parcourt. Ses joues sont chaudes, brûlantes même.

« - Tu… ça va ? Tu es venu pour quelque chose en particulier ? » Car il doit bien y avoir une raison pour sa venue, non ? Il ne peut pas avoir envie de la voir, pas elle. Elle lui montre la chaise de son bureau, pour lui signifier qu'il peut s'asseoir là s'il le souhaite.

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Tommy Evans
Tommy Evans
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Jeu 18 Juin - 23:24

date du rp ≈  10 mars 1982
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383c0d421a0461d97076696c12cbd43e.jpgclairement, il n’y a que lui pour se mettre dans des situations pareilles. rencontrer une fille, se décider à l’inviter à sortir, réaliser qu’il n’a pas son numéro et qu’il n’est même pas sûr qu’elle ait le téléphone vu qu’ils sont sur une espèce d’île paumée au bout du monde, réussir à se bouger le cul pour aller chez elle, passer l’épreuve de la grand mère… tout ça pour à moitié s’assommer à peine arrivé dans sa chambre. typique, tommy, se dit-il en soupirant intérieurement. néanmoins, être ici confirme ce qu’il lui avait semblé ressentir auparavant. il est intrigué par elspeth. bon, peut être un peu plus qu’intrigué, d’accord. d’un autre côté, si il n’était pas attiré, il ne serait pas là pour lui proposer un rencard. bon dieu, un rencard. c’était quand la dernière fois qu’il a participé à un de ces trucs, déjà ? y’a quoi, cinq, six, sept ans ? est-ce qu’il va encore savoir faire ? savoir faire quoi d’ailleurs ? lui même n’est pas sûr. il rougit encore plus lorsqu’elle pose sa main sur son épaule, se mord la lèvre inférieure pour tenter de reprendre son calme. il redresse la tête, jetant un œil autour de la pièce plutôt exigüe mais qui semble confortable, encombrée néanmoins de piles de comic-books et autres illustrés. clairement, rien ici n’a été prévu pour quelqu’un de sa taille, alors lorsqu’il se relève, il prend bien soin de le faire doucement afin de ne pas se heurter au plafond ou bien à une autre poutre. il déglutit, toujours embarrassé de par sa maladresse, et sourit à la jeune femme qui se tient près de lui. « salut... t’inquiète c’est pas ta faute, vraiment… c’est moi, je regarde pas où je vais, » plaisante-t-il, ou plutôt tente-t-il de plaisanter. ses yeux se perdent un peu dans les prunelles de la brune et il oublie la raison pour laquelle il est là pendant l’espace d’un instant, jusqu’à ce qu’elle l’interroge, et qu’il se mette à bredouiller, retrouvant sa gêne précédente.

« euh, ah, oui, ben en fait… » balbutie-t-il en essayant d’organiser ses pensées et son propos. ses oreilles lui donnent l’impression qu’elles vont fondre et son cœur bat dans son estomac. normalement, c’est pas lui qui fait le premier pas, et l’habitude est difficile à prendre, d’autant plus avec ce qui s’est passé la veille. est-ce que c’est bien réglo de proposer un rencard à une fille alors qu’on a passé la nuit avec un quasi inconnu, un mec qui plus est ? est-ce que si elle le savait, ça la dégouterait pas, comme ça a dégoûté ellen ? il s’efforce de respirer avec difficulté, ses mains se mettent à trembler doucement, de manière à peine perceptible pour quiconque d’autre que lui. okay. respire. y’a aucune raison qu’elle le sache. mais du coup, est-ce que c’est pas vraiment nul de lui cacher ça ? il fronce les sourcils alors que son cerveau tourne à toute vitesse. tu verras bien si ça va plus loin, tu auras peut être l’occasion de lui en parler si tu juge ça nécessaire. allez, tommy, fais le. vas y. « en fait, j’me demandais si tu voudrais… euh… » il a un rire nerveux alors qu’il cherche ses mots, plissant les yeux comme un idiot qui se perdrait dans ses propres pensées. « j’me demandais si tu voudrais aller te balader ? enfin pas forcément te balader hein euh, on peut aussi boire un thé, ou une bière, enfin ce que tu voudras… » sois plus clair, espèce d’abruti, bon dieu. « je… on a pas eu le temps de finir notre conversation l’autre fois mais, euh, je t’ai trouvée cool alors je me disais que… j’aimerais bien passer un peu plus de temps avec toi. » il lui sourit, toujours planté là, les bras ballants, les cheveux un peu dans les yeux, ridicule dans ses vêtements trop grands. laisse lui la possibilité de refuser, abruti. il se rattrape en disant d’un coup « enfin, si tu veux bien sûr, t’es pas du tout obligée, c’est euh… c’est comme tu veux. » il sourit toujours, par réflexe, pour cacher sa nervosité peut être, mais mine de rien il est un peu fier de lui même. ça fait littéralement des décennies qu’il n’a pas invité une fille à sortir, préférant d’ordinaire se terrer dans son coin pour éviter d’être le centre de l’attention. qui sait, peut être que venir sur ce caillou est vraiment le début d’une nouvelle vie ?   

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Elspeth Whyte
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arrivée : 21/03/2020


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Dim 21 Juin - 14:16

1bf516e84473686d350d90d486275a03.jpg
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tommy + elspeth

Elspeth est solitaire, c’est un fait. Elle a beau vivre dans une famille bien trop exiguë pour quatre personnes, elle a toujours un repère de solitude où se reposer. Elle ne supporte pas les foules, les groupes de personnes excédant cinq membres et tend à disparaître si on lui pose une question devant un groupe. Elle est solitaire et chérit cette introversion qui la rassure. Seul Zachariah et maintenant Hector peuvent venir s’ajouter à l’équation sans rompre l’équilibre précaire de la vie de l’îlienne. Elle aime l’ordre et pourtant le désordre le plus insondable règne dans sa chambre, mais dans son esprit tout est rangé dans des cases précises, des tiroirs clairs et nets. Pour les gens il y a un tiroir « j’aime » et un tiroir « je m’en fous » ; elle ne hait personne, n’en a clairement pas le courage ni la force. Pour ce qui est de Tommy, elle ne sait pas où le ranger : elle ne se contrefiche pas de son existence et elle ne le connait pas assez pour d’ores et déjà se dire qu’elle l’aime. Elle l’apprécie ? Ca doit être ça, certainement. Mais il n’y a pas de case « j’apprécie », alors il faut qu’elle fasse attention.

La raison de sa venue est inconnue encore, elle doit avoir oublié quelque chose dans sa librairie, ou alors il doit venir lui dire qu’il la dégoûte ou quelque chose de ce genre. Mais ce n’était pas la peine de se déplacer pour cela… Elle peut se passer de ce genre de moments encore gênants. Tommy se cogne au chambranle, ce qui était obligé de se produire étant donné qu’elle vit dans un grenier minuscule.

Elle ne sait pas pourquoi elle le touche, certainement pour être encore plus bizarre qu’elle ne l’a déjà été en sa compagnie et lui indique la chaise. Il s’y assoit en se remettant la faute dessus pour sa blessure.

« - J’espère que tu n’auras pas de bosse. » C’est vrai que ce serait un peu triste de gâcher son joli visage avec une blessure… Elspeth est à deux doigts de se gifler pour avoir pensé cela : elle ne veut pas rendre plus difficile le moment où il lui dira « tu me dégoûtes salle folle », moment qui est très certainement en train d’arriver. Elle s’installe en tailleur sur son lit, face à lui et le regarde avec une mine circonspecte alors qu’il lui demande finalement de venir se balader avec lui. Et à ce moment-là : son cerveau se vide et plus aucune pensée raisonnable ne peut s’y former. Elle tente de se reprendre et de processer les informations qui sont sorties de la bouche de Tommy : « on a pas eu le temps de finir », évidemment puisqu’elle a fait une splendide attaque de panique bien malaisante pour tout le monde. Le truc le plus incroyable c’est qu’il parait gêné, après, Els n’a jamais été forte pour déceler la teneur des émotions de ses interlocuteurs : la faute à son anxiété sociale ça.

« - Heu, ben… » Elle pose ses mains tremblantes sur ses genoux, s’éclaircit la voix et continue « Oui, je veux bien, on peut aller se promener si tu veux. » Elle ajoute, très peu sûre d’elle « Je…Ca me fera du bien de prendre l’air ». Elle se lève et saisit ses chaussures pour les enfiler. Et elle s’interrompt pour vérifier qu’elle a bien compris ce qu’elle pense avoir entendu.

« - Tu voulais dire… maintenant ? ou plus tard ? Je… suis libre tout le temps, pas que maintenant. » Et ça c’est rien de le dire : elle ne fait rien sauf écumer les plages, boire comme un trou avec Zach et dessiner sans but dans sa chambre, on pourrait trouver plus occupée.

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