Elspeth Whyte

identité ≈ Elspeth Whyte. C'est sa chère mère qui l'a affublée d'un tel prénom. La plupart du temps, elle demande à ceux qu'elle rencontre de la nommer Els. Il s'agit là de la première trahison de la part de sa génitrice - la deuxième sûrement, si on considère que lui donner la vie relevait d'un choix délibéré. Els porte le nom de sa mère, une vieille famille de l'île. Vous l'aurez compris, son père est un inconnu notoire, une ombre qui plane au-dessus de sa pauvre carcasse...  âge ≈ Vingt-trois ans, vingt-trois années à errer sur Selkirk, à fouler de ses pieds malhabiles ses chemins, ses rues. Elle regrette amèrement l'insouciance de ses jeux d'enfants et donnerait tout ce qu'elle possède pour retrouver ses six ans et la naïveté d'antan. Etre adulte est un défi pour lequel elle ne se sent définitivement pas prête, trop occupée qu'elle est à lutter avec ses propres démons.  lieu de naissance ≈ Elspeth est née à Selkirk, et n'a jamais connu autre chose que le bruit des vagues se mêlant à celui du vent, ses murmures et ses légendes noires racontées au coin du feu les soirs d'automne. D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, ses lèvres ont toujours été gercées, sa peau gelée, ses traits blafards et ses pensées sombres. statut marital ≈ Célibataire et elle n'en souffre pas. Bien sûr, cela serait sûrement plus agréable de pouvoir réchauffer ses os dans les bras d'un'e autre. Toutes les histoires qu'elle a vécu se sont terminées en douceur, d'un commun accord, Elspeth est trop faible pour pouvoir riposter et retenir qui que ce soit de toute façon. orientation sexuelle ≈  Bisexuelle, Elspeth aime tout le monde, est attirée par tous les genres et ne cesse de s'émerveiller devant la beauté de celleux qu'elle croise dans les rues de son village insulaire. Mais comment pourraient-iels la remarquer, ces autres au yeux brillants et aux visages souriants ? métier ≈ Elle trouve refuge dans la bande-dessinée et les comics depuis toujours et ainsi, cela reste son principal plan de carrière. Pour l'instant, elle se contente de créer ses story boards sur son petit bureau dans la maison familiale qu'elle occupe avec sa mère et ses grand-parents. carcasse ≈ Els est mortelle, issue d'une vieille famille de Selkirk du côté de sa mère, mais elle est loin de s'imaginer que son inconnu de père est en réalité une créature infernale nommée homme de leng. Sa mère ne se doute pas non plus de l'existence de ces créatures sur Terre ni ailleurs. traits de caractère ≈ Elspeth est d’un naturel calme, souffrant depuis sa puberté d’une dépression profonde, elle ne se rappelle pas avoir connu autre chose que l’appel de l’abîme. Elle est résignée, fataliste voire défaitiste. Elle n’en reste pas moins curieuse et créative, nourrie qu’elle est d’une hypersensibilité néanmoins émoussée par son affliction thymique. groupe ≈ Le sacré. playlist ≈ par là ! avatar ≈ Lily Collins  crédit(s) ≈ Chaussette.



selkirk ≈ Une étrange jeune fille, c’est bel et bien la fille de sa mère : Mary Whyte, cette junkie folle à lier. C’est ainsi que les bonnes gens de Selkirk l’évoquent. Il faut dire qu’elle ne passe pas inaperçue tant son aura terne consume tout autour d’elle. Ils ne se gardent pas non plus d’ajouter qu’elle suit les traces maternelles en vivant aux crochets des grands-parents Whyte. A l’école, ses professeurs ont retenu son côté rêveur et sa propension à dessiner dans ses cahiers, ainsi que le gâchis qu’elle a fait de ses capacités scolaires. En conclusion, l’on préfère que ses enfants l’évitent et d’ailleurs on lui accorde à peine le « bonjour » de rigueur dans une aussi petite communauté.

malédiction personnelle ≈ La main noire : Els est absolument incapable de maintenir en vie la moindre plante, la moindre petite sphaigne, arbuste ou marguerite. D’ailleurs, l’année de sa naissance fut marquée par une production des plus déplorables dans l’exploitation agricole familiale. Elle se tient donc à distance respectable des plantes dont regorge la demeure familiale mais ne manque pas de casser les pots en terre cuite d’un coup d’écharpe malencontreux ou de tuer les géraniums de sa grand-mère en les arrosant trop peu ou pas assez. Elle n’a pas encore mis le doigt sur ce qui l’empêche de communier ainsi avec la flore, et s’est résignée à s’éloigner autant que possible des fleurs et autres herbes.


Sur la plage, les rires résonnent à la lueur des feux de fortune allumés sur le sable écossais. On entend une mélodie massacrée au son d’une guitare malhabile et dans ce joyeux brouhaha se mêlent des bruits de verres s’entrechoquant. Les volutes des fumées des cigarettes aux herbes diverses se mélangent les unes aux autres, tout comme ces corps et ces lèvres anesthésiées. Il y a là toute la racaille de Selkirk, un petit groupe de jeunes adultes vivant l’insouciance de l’instant, catalysée par l’usage de produits illicites. Non loin du groupe, dans la dune, deux jeunes jouissent de l'amour fugace que leur promet cette soirée classique. Au petit matin, tout aura disparu, et les baisers et la musique, les fumées se seront tues.

C’est ainsi que Mary Whyte, la paumée la plus perdue de l’île, se retrouve à porter dans son corps l’enfant d’un homme dont elle peine à se rappeler des traits. Clyde et Elspeth Whyte s’efforcent d’adoucir les rumeurs et de cacher leur fille unique dans la maison aux milles fleurs. Ce sont d’honnêtes paysans, cultivant depuis toujours la terre de Selkirk à force de carottes et de poireaux – ces légumes qui affectionnent les sols sablonneux de l’île frappée par des vents capricieux.

L’arrivée de Elspeth, nommée d’après le prénom de sa grand-mère, est vécue comme une bénédiction, l’on espère que cette petite pousse viendra sauver l’image de la famille. Elle est prodigieuse, cette enfant brune aux yeux couleur noisette et au sourire chaleureux, elle apprend à lire à quatre ans et énonce des phrases d’une étrange clarté pour un bambin ! La seule chose que l’on puisse déplorer est sa propension à renverser les vases et autres pots de fleurs de la maison.

Le destin continue de s’acharner sur la famille Whyte et un beau matin d’août, Mary se met à brailler et à courir dans les rues de la ville, exposant sa frêle nudité aux yeux des passants horrifiés. Rattrapée par son père et des voisins, elle est enfermée dans sa chambre où elle passe deux jours et deux nuits à hurler, saccager l’entièreté de son mobilier. Finalement, le médecin de la communauté viendra la sédater et rétablir le calme dans le voisinage. Pendant tout ce temps, la petite Elspeth n’a pas fermé un œil et n’a pas dit un seul mot. La folie maternelle qui reviendra souvent et toujours aussi brutalement met fin aux bavardages de la petite fille. Elspeth devient silencieuse et renfrognée, le lien avec sa mère se tarit, de toute façon, elle dort presque toujours ou bien s’enfouit dans la puissance de ses délires calmés uniquement par la pharmacopée.

L’adolescence apporte avec elle la puberté, moment de doute et d’apprentissage où Elspeth achève de se tourner vers l’obscurité. Qu’ils sont déjà loin les jeux d’enfants : il faut désormais apprendre à grandir, mais peut-on devenir un adulte respectable avec ce creux constant dans l’estomac ? Avec cette envie permanente d’en finir avec son existence ? La science en est formelle, si Mary Whyte souffre de bipolarité, Elspeth, elle, déprime. Rien ne lui redonne le goût à la vie et entre amaigrissement extrême et attitudes insensées, elle se perd dans les affres de la jeunesse avec une propension  assez peu commune à se jeter dans les abîmes.

Personne ne la comprend, si ce n’est Zach, l’autre paria de l’école. Ils se retrouvent pour comparer leurs blessures de guerre, jouer au jeu dangereux de la cigarette et ses compagnes tout en errant comme deux chiens fous sur les plages de l’île. Finalement, il n’y a que sa compagnie et l’évasion qu’elle trouve dans les comics ramenés par une cousine du continent qui lui permettent d’atteindre l’âge adulte.

Elspeth entretient un dégoût profond teinté de jalousie pour les autres jeunes de son âge, qui grandissent sans souffrance et en douceur - comme cet Hector, par exemple. Elle ne se sent guère à sa place, toujours un peu décalée : un pied dans les ombres et l'autre, fébrile, se raccrochant à la réalité.

Oui mais voilà, que faire de sa vie quand il ne nous reste rien ? Un cousin a repris la ferme des grands-parents Whyte et elle se réfugie toujours dans sa chambre pour dessiner. Elle colle parfois son oreille contre la porte de la chambre maternelle pour entendre le grincement du rocking-chair qui berce doucement ses os meurtris par la maladie. Au rez-de-chaussée, Clyde lit perpétuellement le journal et sa grand-mère prend soin de ses innombrables fleurs.

Il ne lui reste que l’espoir de publier les épopées de ses personnages hauts en couleurs, plein de ressources et d’une résilience qu’elle ne connait pas. Elle rêve de voir ses histoires lues par des enfants, très loin d’ici. Et pourtant, elle se doute que tout cela n’adviendra pas, Zach reste le seul lecteur qu’elle aura jamais, elle en est persuadée.

Ses grands-parents espèrent la marier, ils ont déjà assez de leur fille à s’occuper. Ce n’est pas dans les projets d’Elspeth qui préfère se tenir loin de ces préoccupations : pas à l’aise avec son corps, isolée dans ses ruminations, pétrie d’anxiété et de fatalisme, elle n’est pas assez exceptionnelle pour mériter un seul regard de ces belles personnes qu’elle croise parfois. De temps en temps, un homme vient trouver la délivrance dans ses bras mais la brune n’accorde que peu d’intérêt à ces entrechoquements de corps moites.



les présentations ≈ Je m'appelle Laurianne, j'ai 23 ans, et je viens dans les bagages de Flora après la fermeture de notre forum ! Je suis étudiante en médecine et je vis actuellement pour Animal Crossing, sinon j'aime la lecture, le jdr et plein d'autres trucs cools !

entrer dans l'histoire

la partie concernant sa mère, i'm   on comprend bien comment ça lui a façonné le caractère et comment elle a pu se réfugier dans son imaginaire. comme tes camarades, un bien beau personnage encore, et j'suis certaine qu'elle arrivera à la vivre sa belle aventure, sans même avoir besoin de se la réécrire dans une de ses bandes dessinées
bienvenue encore, amuse toi bien   

la suite logique ≈ Ton destin est dorénavant scellé, à toi qui ose poser tes peids sur les terres de Selkirk abandonne dorénavant tout espoir d'échappatoire. Ton essence enfin enfermée dans le livre du monde, tu vas devoir faire tes propres pas et écrire tes chapitres à l'encre de tes doigts. Pour commencer tu iras jeter un oeil au recensement, qu'il te faudra impérativement remplir. Ensuite, il te faudra faire ton journal de bord sans lequel tous, nous serons perdus de plus tu pourras dans cette catégorie, si tu veux, faire une demande pour rajouter un lieu comme la boutique de ton personnage par exemple. Du reste, tout est selon ta décision, nous t'invitons cependant à rejoindre le flood pour faire connaissance avec les autres et ne pas rester seul(e), quand bien même la solitude puisse être salvatrice. Enfin, tu peux créer des personnages pour t'entourer, c'est dans les pré-liens que cela se passe.

Pour finir, nous te souhaitons évidemment un bon jeu mais reste sur tes gardes, qui sait ce qui se cache dans l'ombre.