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 sad birds still sing ft. elspeth whyte

écrivainpoème d'hiver
Tommy Evans
Tommy Evans
épargné(e)
avatar // crédit(s) : kentaro sakaguchi // noralchemist
âge : 27
statut marital : solitude déliquescente venue d'un dégoût de lui même, préférant n'imposer sa personne à aucune âme qui vive.

sad birds still sing ft. elspeth whyte Lungs10
métier : libraire
carcasse : mortel
échanges : 70
arrivée : 22/03/2020


cthulhu fhtagn
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Mar 24 Mar - 16:19

date du rp ≈ le 27 février 1982
lieu du rp ≈ the paperhouse


sad birds still singelspeth whyte & tommy evans
a fire's beneath the cloak of night has our minds in control; we guard them with our weary eyes and we watch them grow ( iamamiwhoami → thin ) •••
il pousse un soupir, qui ressemble un peu à un grognement, en posant la pile de livres sur le sol. son corps las, fourbu de fatigue, rechigne à effectuer les tâches qu’il s’est lui même confiées, réclamant le sommeil. tu sais pas ce que tu veux pense-t-il en direction de son enveloppe charnelle, quand on est couchés tu veux pas dormir, et quand on est levés tu ne peux penser qu’à ça, va falloir se décider. il secoue la tête, et souffle un grand coup sur les ouvrages anciens, soulevant un nuage de poussière qui lui arrache une quinte de toux. les tomes sont lourds, grossièrement reliés de cuir, et il y jette un œil intéressé. certains sont en gaélique et il peut d’ores et déjà abandonner tout espoir de les lire, en tout cas dans l’immédiat, mais en les feuilletant il remarque des symboles, des croquis, des dessins, des gribouillis qui ressemblent à des runes ou aux élucubrations d’un ancien un peu pété du bocal et sont à peine lisibles. depuis combien de temps ces vieux manuscrits se trouvent-ils là, il se demande, abandonnés dans leur poussière et leurs toiles d’araignées ? lui, il compte bien débarrasser l’étage, y mettre des ouvrages plus récents, quant à tous ces vieux grimoires, il prendra la temps de s’en occuper plus tard, mais pour l’instant il va juste les mettre dans la réserve. il remonte les escaliers, qui grincent à chaque pas qu’il fait, et se saisit d’une seconde pile de livres, qu’il vient poser à côté de la première sur le comptoir où se trouve la caisse. s’il veut rembourser l’emprunt étudiant qui lui pèse encore sur les épaules, il vaut mieux qu’il rende ce commerce plus attractif. alors, il passe plusieurs heures à débarrasser les livres trop vieux, les mettant dans la réserve, nettoyant sans réfléchir, soulevant des nuages de poussière et des toiles d’araignées à n’en plus finir, qui se prennent dans ses cheveux, s’accrochent à ses vêtements, et font comme de la fumée qui sort par les fenêtres ouvertes du premier étage, lui arrachant toux et éternuements. retroussant ses manches, il balaie le parquet, encore et encore, avant d’y passer une couche de cire. Il ouvre le bouchon du bidon de cire d’abeille et en hume l’odeur, les yeux à moitié fermés, puis se saisit d’un chiffon, et aussitôt dit aussitôt fait le voilà à quatre pattes à faire briller le bois du sol. il en met même un petit coup sur les étagères à présent propres et vides, puis se redresse et observe son travail, les poings sur les hanches, étouffant un bâillement. tais toi, dit-il mentalement à son corps, tu n’avais qu’à dormir cette nuit.

le soleil décline déjà rapidement, problème de l’hiver, lorsque tommy finit de nettoyer la vitrine de the paperhouse, les doigts glacés et abîmés par le produit et le fait de garder la peau mouillée en plein vent écossais. il récupère sa raclette et sa bassine dans laquelle flotte un chiffon sur un liquide aux couleurs douteuses, et rentre le tout, traversant le passage qui le mène à ce qui est à présent chez lui, pour vider la bassine en question et se laver les mains avant de retourner à la boutique, ramenant avec lui deux cartons de livres qu’il transporte difficilement. il en expose d’abord plusieurs en vitrine, car c’est le plus important, puis s’autorise à sortir sur le perron fumer une cigarette mal roulée qui n’a de cesse de s’éteindre dans l’air humide de selkirk. il rerentre et se remet au rangement, sans trop prêter attention à la poussière qui s’est accumulée sur ses vêtements et sa chevelure en bataille, fourrageant dans les cartons de livres bruyamment, les mettant peu à peu à leurs places respectives, trouvant finalement un peu d’ordre dans le chaos. il finit une étagère et place même quelques plantes dessus, avant de s’autoriser une nouvelle petite pause, la nuit déjà presque tombée alors qu’il n’est même pas si tard que ça, entre dix-sept et dix-huit heures peut être. il active la bouilloire qu’il a placé intelligemment derrière le comptoir, et sort une tasse, ainsi qu’un sachet de thé. c’est alors qu’il est occupé à se préparer son breuvage que la clochette de la porte teinte, et il se retourne en partie, avec un sourire. la personne qui vient d’entrer est une très jeune femme aux cheveux bruns, et il s’avance un peu vers elle, sa voix peinant à sonner alors qu’il s’adresse à elle. « hm, bonsoir ? je peux t’aider ? désolé pour le désordre, je suis arrivé il y a à peine quelques jours, je suis encore en train de tout ranger, » explique-t-il tout doucement, s’efforçant d’articuler pour se faire comprendre, évitant de marmonner comme il a l’habitude de le faire.
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Elspeth Whyte
Elspeth Whyte
épargné(e)
avatar // crédit(s) : Lily Collins - Flow la plus belle
âge : 23 années pétries d'angoisses et de morosité.
statut marital : Seule comme la lune qui gravite autour de la Terre et de ses habitants.

métier : S'essaie à la création de comics, à la recherche d'une inspiration fragile et périodique.
carcasse : Elle s'imagine mortelle et l'est bel et bien, malgré les origines occultes de son père, inconnu.
damnation : La main noire : elle ferait mourir la plus résistante des plantes.

échanges : 59
arrivée : 21/03/2020


cthulhu fhtagn
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Jeu 26 Mar - 11:04

date du rp ≈ le 27 février 1982
lieu du rp ≈ the paperhouse

Sad birds still sing
Il n’y a pas grand-chose qui retient son attention dans les rues de Selkirk. Elle affectionne la nature, les paysages rustres et puissants de l’île mais ses rues et ses maisonnettes ne sont pas dans son cœur. Elle aime l’aura de l’île, qui comme elle, lutte contre les flots assaillants de la mer du Nord, les habitants des petites maisons sont satisfaits de leur piètre existence. De façades pierreuses en jardinets humides, elle leur cracherait au visage tout ce qu’ils ont d’insupportablement suffisants. Ces autres qui crient leur haine et la honte de sa famille en chuchotements malsains, devant une tasse de thé ou dans les rues, le regard entendu. Elspeth ne se rend que très rarement dans le centre du village, elle préfère errer sur les petits chemins creusés par des ruisseaux désormais disparus, se perdre dans la lande et se cacher sous un bosquet de bruyère, elle en ressort couverte des griffures des ronces mais apaisée. Elle voudrait être seule, ou alors avec Zac, ses grands-parents et sa mère, délivrée de toute culpabilité, à partager des petits fruits de bonheur sur la plage grisâtre. Que tout le monde disparaisse et qu’il n’y ait plus qu’eux, à rire et à danser autour d’un feu de bois ou dans la petite maison aux mille plantes.

Pour l’heure, sa grand-mère lui a demandé de faire quelques courses. Elle qui connait son aversion pour la bourgade aurait trouvé n’importe quel autre moyen pour protéger sa petite-fille, mais aujourd’hui, personne n’est disponible. Clyde accompagne Mary chez le médecin de l’île – cela fait des années que sa frêle mère ne peut plus sortir seule dans la ville et encore moins parler à ses habitants – et Elspeth la vieille doit bêcher le jardin : il n’est jamais assez tôt pour s’y mettre parait-il. Pourtant, la jeune fille est persuadée que son aïeul n’a jamais été autant en avance dans ses plantations, mais avec son talent qui est le sien pour rater tuer toute vie végétale, elle se méfie de ses connaissances en la matière.  

Elle a donc enfilé un léger pull gris en coton, une grosse chemise à carreaux que lui a donné son grand-père et un jeans dix fois trop large pour elle. Chaussée de ses bottes et un bonnet sur la tête, elle met son walkman en route et se lance dans son expédition. Sa maison se trouve à la sortie de la ville, entourée par les champs de poireaux, navets et carottes appartenant à sa famille. Un cousin a repris l’exploitation quand Clyde ne s’est plus senti en mesure de travailler la terre sablonneuse de la famille. Le dernier album de judas priest résonne dans ses tympans et elle parvient à occulter les regards qu’elle sent poindre derrière la dentelle des rideaux. Elle garde les yeux sur ses bottes couvertes de terre séchée. Elle consulte la liste de sa grand-mère et attrape les différents articles dans l’épicerie du village, fuyant les regards et prononçant le moins de mots possibles au vendeur. Elle sait qu’elle alimente les ragots ainsi, on la dira « défoncée », « folle », « bizarre », mais elle n’a pas le courage de lutter contre une réputation qui la précède depuis son enfance.

En remontant la rue, elle lève un instant les yeux vers le ciel gris, la journée est déjà bien avancée, la lune apparaît déjà tandis que le soleil descend lentement vers la ligne de l’horizon. En reprenant son chemin, elle voit pour la première fois de sa vie la librairie nommée The paperhouse. Elle n’est jamais allée dans cette échoppe et pourtant, une librairie, cela aurait dû l’intéresser. Cela lui revient finalement, elle y est rentrée une ou deux fois avec sa grand-mère qui cherchait tel ou tel ouvrage, elle ne s’en rappelle plus. Elle était enfant alors et les lieux lui avaient laissé une impression de vieillesse mais aussi un certain sacré qui émanait de ces étagères remplies de livres bruns. Poussée par un élan qu’elle ne se reconnait pas, elle passe la porte et pénètre dans le petit magasin. Il y règne un certain désordre, et également une odeur de propre, mais l’agencement de la pièce est comme dans son souvenir, un peu plus petite peut-être, ou bien est-ce elle qui a grandi ?

Soudain, alors qu’elle n’a pas quitté le pallier, un homme s’adresse à elle et elle se tourne alors vers le comptoir pour apercevoir le libraire, elle ne l’a jamais vu auparavant et il n’est en tout cas pas celui de ses souvenirs d’enfance. Elle répond, perdue dans ses pensées :
« - Vous vendez des comics ? » Elle s’attend forcément à la négative, tous les exemplaires qu’elle possède viennent du continent…
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Tommy Evans
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Sam 28 Mar - 18:35

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la jeune fille qui s’avance dans la boutique a l’air un peu dans ses pensées, assez distraite. elle semble avoir le début de la vingtaine, et son visage est anguleux comme les falaises de l’île, même s’il s’en dégage une certaine douceur. tommy penche un peu la tête lorsqu’elle répond distraitement, le questionnant. il remonte un peu son pull tout en tirant sur le bas de son t-shirt pour révéler le motif spider-man sur le t-shirt qu’il porte dessous, avec un sourire de connivence. « on en vend, oui. » son expression joyeuse diminue un peu, alors qu’il précise « enfin, on en a pas autant que je voudrais, mais bon. il faut garder un stock varié. je pense pas qu’une librairie uniquement de comics aurait beaucoup de succès ici… mais peut être que je me trompe. » il rit légèrement, ses yeux se plissent pour ne devenir que deux fentes brillantes, et les fossettes dans les joues se creusent.

il remet son pull en place, le lissant de la paume de la main, faisant un geste pour inviter la jeune femme à pénétrer un peu plus en avant dans la boutique. « la majorité est  encore dans la réserve, mais il y a quelques volumes déjà installés au premier étage, si tu veux aller voir. à moins que tu cherches quelque chose en particulier ? » il contourne le comptoir où sont amoncelées les boites de crayons, de livres, de stylo et de carnets pour le coin papeterie encore pas totalement organisé, et ses yeux tombent sur sa tasse de thé. il va pour en boire une gorgée, mais sa langue de chat l’en empêche et il grommelle dans sa barbe, avant de se retourner vers la jeune femme. « moi c’est tommy, d’ailleurs. tu veux du thé ? je viens d’en faire, l’eau est encore chaude. » ok, bon, peut être pas la peine d’en faire trop, se dit-il en observant la jeune femme. elle n’est pas bien grosse. elle doit manger à peu près autant que lui, voire moins. est-ce que tous les jeunes d’ici sont aussi moroses ? le garçon passé quelques jours auparavant ne lui a pas semblé bien plus joyeux, se dit-il. est-ce que c’est l’effet qu’a l’endroit, ou simplement le caractère de ceux qui sont nés ici ?

il tente une nouvelle fois de boire une gorgée de thé, sans succès, et repose la tasse sur le comptoir, remettant à plus tard la bataille entre sa bouche et le breuvage chaud. fourrageant un peu dans le bordel ambiant, il sort également une boite en métal contenant des shortbreads, qu’il ouvre et tend à la jeune femme. après tout, elle a l’air de quelqu’un à qui ça pourrait être utile. « biscuit ? » propose-t-il avec un léger sourire, dans l’espoir de l’amener à se dérider. après tout, il est plutôt sympathique, non ? du moins, quand on ne le connaît pas trop, suppose-t-il. mais ici, il peut repartir à zéro. alors autant essayer d’être convivial, pas vrai ? il tend la boîte avec un soupçon plus d’insistance, sans toutefois forcer trop, et pour faire bonne mesure prend lui même un biscuit dedans, dont il croque une bouchée. « tu t’intéresses aux comics depuis longtemps ? » demande-t-il avec curiosité. après tout, les filles qui s’intéressent à ce genre de choses, ce n’est pas si commun, ne peut-il s’empêcher de penser. du moins, il n’en connaît pas beaucoup. bon, d’un autre côté, il ne connaît pas tellement de monde, se rappelle-t-il, un peu penaud, se perdant légèrement dans ses pensées.
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Elspeth Whyte
Elspeth Whyte
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métier : S'essaie à la création de comics, à la recherche d'une inspiration fragile et périodique.
carcasse : Elle s'imagine mortelle et l'est bel et bien, malgré les origines occultes de son père, inconnu.
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Mar 31 Mar - 15:11

date du rp ≈ le 27 février 1982
lieu du rp ≈ the paperhouse

Sad birds still sing
Elle est absorbée par l’aspect du lieu, l’atmosphère qui s’en dégage, la jeune Elspeth. Elle qui a appris à lire seule dès le plus jeune âge, qui a toujours bercé son esprit tumultueux d’images et de mots magiques et doux, elle s’étonne de n’avoir jamais croisé cette boutique autrement que par hasard dans son enfance. Un phare dans la tempête, une lueur qu’elle n’a jamais exploitée car trop attirée par l’abime. La douleur peut être réconfortante lorsqu’elle est tout ce que l’on a jamais connu ; parfois, elle s’imagine qu’elle se perdrait si elle ne ressentait plus ce froid qui la vide de son énergie vitale. Qui serait-elle sans la tristesse qui l’accompagne partout où elle va, qui la suit par monts et par vaux ?

Il y a une senteur de propre, de cire ou de quelques autres produits qui se dégage de la boutique, elle n’y était pas la dernière fois : c’était la poussière qui régnait en maîtresse des lieux ! Elle semble être arrivée avec cet inconnu aux traits fins et aux manières chaleureuses. Il respire le soleil et Elspeth sentirait presque son cœur battre d’une nouvelle ferveur lorsque ses yeux se posent sur lui, tandis qu’elle pose sa question d’une voix distraite. Un sourire se forme avec difficulté sur son visage de cire qui se marque de si peu d’émotions alors que le jeune homme lui montre son t-shirt Spiderman. C’est l’un de ses héros favoris, même si elle chérit les personnages de DC Comics plus que ceux de Marvel, il va sans dire qu’elle possède beaucoup de volumes concernant l’homme-araignée !

Cet étranger serait donc un connaisseur en la matière ? Elle n’a jamais vu personne d’autre sur cette île qui connaissait ces bande-dessinées tout droits venues des Etats-Unis ; elle n’a pu apprendre leur existence que par l’intermédiaire de sa chère tante qui lui ramenait des opus provenant de Grande-Bretagne !
« - Dans les environs, il ne doit y avoir que moi qui en lit je crois. Après je ne parle pas à beaucoup de monde dans le village, mais je ne pense pas qu’une boutique puisse fonctionner avec une seule lectrice. » Qu’est-ce qu’elle en sait finalement, de la connaissance des autres jeunes du village de ce genre de littérature illustrée ? Elle s’empresse d’ajouter :
« - Peut-être ne connaissent-ils simplement pas les comics ? » Elle ne veut pas gâcher la chance qui se présente à elle de voir ses livres préférés enfin en vente à Selkirk !

Que recherche-t-elle en particulier ? Pas grand-chose, elle connait beaucoup de séries, beaucoup de héros mais c’est sûrement l’occasion d’en découvrir d’autres ? Pour l’heure, elle ne sait pas réellement si elle a des attentes tant le moment lui semble impossible. L’incongru de la situation augmente encore quand le libraire vient à se présenter. Il y a bien longtemps que quelqu’un n’a pas été aussi sympathique avec elle… C’est assez inattendu pour prendre la brune de court et elle cligne plusieurs fois des yeux avant de s’entendre répondre :
« - Volontiers pour le thé, et je m’appelle Elspeth Whyte, j’habite un peu en dehors du village. Ma famille cultive des carottes. » Mais qu’est-ce que cette chaleur qu’elle ressent sous ses joues d’ordinaires si glacées ? Et pourquoi parle-t-elle de carottes ? Elle porte ses doigts frêles sur ses pommettes rosies avant de reprendre :
« - Cela fait longtemps que tu es arrivé ? » Elle ne se rappelle pas de la dernière fois qu’elle a mené ainsi une conversation avec quelqu’un… A vrai dire, elle ne parle qu’à ses grands-parents, Zach et parfois à sa mère aussi, quand elle émerge de son monde chimique.

Elle se tord les mains avec appréhension quand il lui tend une boîte de biscuits. Son cœur bat à toute allure alors qu’elle réfléchit à la compensation, aux conséquences d’une seule bouchée d’un met trop sucré ou trop gras. Elle redoute l’effet que pourraient avoir sur elle des pâtisseries, elle les fuit depuis bien trop de temps. C’est déjà bien assez compliqué d’éviter les desserts du dimanches concoctés avec amour par sa grand-mère… Elle prend une grande inspiration mentale et saisit un biscuit, afin de ne pas gâcher le moment. Elle tachycarde, elle sent presque le beurre fondre sur le pouce et l’index qui tiennent l’objet du délit. Un seul ne devrait pas lui faire tant de mal que ça, si ? Elle décide de prendre le risque et d’en subir les conséquences plus tard.
« - Merci. » Elle en goûte une minuscule bouchée avant d’ajouter : « Ils sont (gras) très bons ! » Elle lui sourit à nouveau, à ce Tommy bien sympathique, espérant qu’il n’ait rien attrapé de son attitude de recul devant la boîte de shortbreads.

« - Cela fait une dizaine d’années, je crois. J’ai une tante qui vit à Glasgow, elle m’en ramène à chacune de ses visites ici ! C’est comme ça que j’ai connu les comics. »
Elle se demande d’où peut bien venir le libraire et encore plus ce qu’il amène sur cette île, on ne peut pas dire que ce soit une destination de choix… Néanmoins, elle ne sait comment amener sa question sans paraître malpolie…
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Tommy Evans
Tommy Evans
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Sam 4 Avr - 19:09

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en écoutant l’inconnue parler, tommy commence à faire le lien avec le jeune homme de l’autre fois. ils doivent se connaître. s’il n’y a qu’elle qui en lit, alors ça doit être ça. il est venu lui acheter un cadeau. il se garde bien de dire quoi que ce soit ceci dit, car manifestement l’échange n’a pas encore eu lieu, du moins c’est ce qu’il peut imaginer puisqu’elle ne l’a pas évoqué. alors il ne dit rien, observant juste la jeune femme sous toute les coutures, aussi discrètement qu’il le peut. elle est jolie, d’une certaine manière. la tristesse qui se lit sur ses traits lui donne l’allure d’une héroïne de roman du dix-neuvième siècle. sortant de ses pensées, il rit un peu la plaisanterie qu’elle fait. « non effectivement, un seul client c’est rarement assez pour faire tourner un commerce, même si je suppose que ça dépend du client… » renchérit-il, les yeux légèrement plissés tant et si bien qu’ils ne sont plus que deux fentes brillantes dans son visage, l’ourlet qui les souligne particulièrement visible. il hoche la tête, acquiesçant ce qu’elle dit ensuite sans toutefois rajouter quoi que ce soit. elle accepte le thé et il se détourne pour lui en servir aussi, retournant son visage vers elle néanmoins lorsqu’elle se présente. eslpeth, hm ? c’est original. « j’ai jamais rencontré personne qui s’appelait comme ça, c’est la première fois. enchanté, elspeth whyte, » dit-il avec un sourire bienveillant. « j’imagine qu’il y a pas mal de familles d’agriculteurs ici sur cette île, n’est-ce pas ? » l’interroge-t-il, curieux. des carottes c’est pas pire qu’autre chose. « mes grands parents paternels étaient cultivateurs ici, aussi, mais comme mon père est parti et mon oncle a racheté la librairie, j’imagine que les terres ont été vendues, » dit-il pensivement, sans vraiment s’adresser à elle en particulier, réfléchissant plutôt tout haut.

lorsqu’elle l’interroge, son regard se pose à nouveau sur elle et il secoue la tête de droite à gauche. « y’a quatre jours. je suis arrivé le 23 très tôt le matin, pour les funérailles de mon oncle baen. c’est lui qui m’a légué la librairie. c’est aussi pour ça que c’est encore dans un bazar total, même si c’est toujours mieux qu’il y a quelques jours. »  il lui tend la boite de biscuits pendant que le thé infuse, et en prend un lui même de sa main libre. alors qu’il le croque, il observe la réaction de la jeune femme qui ressemble clairement à une biche dans les phares d’une voiture. peut être que les gens ici ne sont pas très chaleureux. de ce que lui a dit zachariah, ça semble être le cas. mais surtout, il a l’impression que ce sont les biscuits eux mêmes le problème. néanmoins, elle finit par en prendre un et tommy se dit qu’il a peut être sur-interprété. sûrement, même, vu que c’est sa spécialité. il sourit, et plaisante « c’est pas moi qui les ai faits hein. je les ai juste achetés, comme je suis passé par le continent et qu’en écosse… » il s’interrompt. « enfin bref c’est pas du tout intéressant. » il l’interroge sur son intérêt pour les comics, et alors qu’elle finit de lui répondre, lui tend sa tasse, tout en hochant la tête pour montrer qu’il l’écoute. « cool. ta tante doit être quelqu’un de fun, » dit-il avec un sourire. « maintenant tu pourras en récupérer ici directement. d’ailleurs si tu veux venir lire ou quoi, hésite pas. ça fait toujours bien d’avoir du monde dans une boutique, pas vrai ? » il dit ça mais n’en a aucune idée, puisque malgré ses quelques années d’expérience à divers jobs étudiants, on ne peut pas dire que la vente soit vraiment son point fort. mais peut être que maintenant qu’il s’agit d’un produit dont il est passionné, ce sera différent ? il ne peut que l’espérer, car les articles et relectures qu’il produit pour différentes maisons d’éditions ne suffiront pas, seuls, à rembourser sa dette, même si ce fameux remboursement est déjà en ‘bonne’ voie. « tu as des préférences du coup ? marvel ou dc, déjà ? » demande-t-il avec un sourire malicieux, son regard détaillant les traits du visage de son interlocutrice, par petits coups d’œil brefs, comme s’il suivait le mouvement erratique d’un insecte ou d’un poisson craintif. il va pour prendre une gorgée de thé, mais sa langue de chat le brûle et il retire vite la boisson d’un mouvement un peu brusque, fronçant les sourcils avec un « ouah, hhhsss, » aspirant l’air entre ses dents comme signe de sa frustration. il le sait, pourtant, que le breuvage n’est pas si chaud que ça. mais il n’arrive pas à le boire, son corps refuse de le faire et lui envoie tous les signes d’une brûlure.  
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Lun 6 Avr - 23:17

date du rp ≈ le 27 février 1982
lieu du rp ≈ the paperhouse

Sad birds still sing
On peut dire qu’elle dénote avec le reste du centre, cette boutique. Si Elspeth abhorre les autres échoppes qui bordent les rues commerçantes de Selkirk, nul doute que celle-ci fera exception dès à présent. Nul doute également que ceci est dû, au moins en partie, à ce libraire. Il y a quelque chose de reposant, de rafraichissant dans le fait de parler à quelqu’un qui ignore tout de sa réputation. Elle qui est montrée du doigt par toutes les commères du village, redoutée de tous, comme sa mère avant elle. Elle a hérité du titre de junkie folle à lier comme on hérite d’une terre. C’est bien là, d’ailleurs, leur seul lien, et si ténu soit-il, la jeune fille le chérit d’une certaine manière. C’est enivrant, galvanisant même d’être tant haï, oh bien évidemment il faut survivre aux premiers temps, aux premières brimades dans la cour mais finalement, on en oublie la quiétude d’antan et l’on se complait dans cet état de fait. Plutôt que de le honnir, Elspeth a décidé de prendre le taureau par les cornes, et cela fut d’autant plus facile que Zach était avec elle. En cela, elle suit encore l’image maternelle : rebelle avant tout, ivre de liberté et d’indépendance. Elle la recherche partout, cette ivresse.

Et ici, dans cette librairie, elle s’enivre de la liberté que lui procure cette absence d’étiquette que lui attachent les yeux doux de Tommy. Elle cligne des yeux plusieurs fois, étonnée par sa réplique. Elle ne sait qu’en penser, on dirait une vieille phrase ringarde tout droit sortie des feuilletons préférés de sa grand-mère. Ils sont censés faire quoi maintenant ? Aller batifoler dans l’arrière-boutique ? Très peu pour elle, Elspeth passe outre ces pensées, néanmoins, car elle se sait prompte à la panique dans ses rapports à l’autre. Il faut dire que ses relations avec le genre masculin ont toujours été compliquées, toujours à sens unique, elle n’y trouvait rien et ni cherchait pas grand-chose non plus à vrai dire. Pourtant quelque chose la pousse à agir différemment aujourd’hui, cette liberté est enivrante, encore une fois, et elle se noie dans cette sensation.
« - Dans ce cas, j’essaierai d’être la meilleure cliente. » elle rougit alors que cette phrase passe la barrière de ses lèvres, elle ne l’a pas réfléchie, ne l’a pas entendue sonner ainsi. L’échange devient on ne peut plus ridicule par sa faute…

Son cœur bat de plus en plus rapidement sous son regard inquisiteur, quelque chose se soulève en elle, c’est presque malsain tant c’est puissant. Son regard quand il répète son nom, sa posture, sa sympathie font monter dans son corps des choses qu’Elspeth ne soupçonnait pas. Elle tente de garder un air raisonné en répondant :
« - C’est le prénom de ma grand-mère, ça fait déjà deux Elspeth pour cette île mine de rien ! » Elle ne peut s’empêcher de sourire encore quand il parle de l’agriculture familiale, qui les lie semblerait-il. Alors, il n’est pas si étranger à la bourgade… Elle garde cette information dans sa mémoire, pour plus tard, on ne sait jamais. Elle l’écoute attentivement alors qu’il raconte les circonstances de sa venue sur l’île, ainsi l’homme qu’elle a rencontré étant enfant était l’oncle de Tommy.
« Je suis désolée… Toutes mes condoléances. » C’est cela qu’il convient de dire dans ces situations, n’est-ce pas ? « Je l’ai rencontré une fois. Quand j’étais petite. Ma grand-mère le connaissait je crois. » Elle ne sait pas pourquoi elle dit ça, elle en a besoin, d’une certaine manière.

L’épreuve des shortbreads est un supplice, le gras, le sucre s’accrochent à son palais alors que les miettes de sa première bouchée fondent dans sa bouche. Elle réprime sa mine de dégoût quand il lui annonce les avoir achetés, elle ne sait pas ce qui est pire entre du fait-maison et du produit industriel en termes de calories. Il faudrait qu’elle étudie cela au cas où l’occasion se représenterait… Elspeth décide que c’était déjà bien assez difficile de croquer une fois dans le biscuit et pose discrètement l’artéfact sur le comptoir, l’échangeant volontiers contre la tasse de thé.
« - Elle est chouette, elle est différente des gens d’ici. Ils sont pas… fun. » C’est le moins qu’elle puisse dire… « Ca va être clairement plus pratique ! » Elle sourit encore, décidément, cet endroit a un drôle d’effet sur elle.

Elle boit une gorgée avant de répondre à la question de son interlocuteur, contente de voir qu’elle parle à un véritable connaisseur, même si elle l’avait déjà compris au vu de son t-shirt.
« - Je suis une inconditionnelle de DC, j’adore le Joker notamment. Après, je lis aussi du Marvel, genre Spiderman c’est super chouette, Peter est si attachant et puis les quatre fantastiques, c’est une sacrée team aussi. » En fait, elle aime à peu près tout. Elle vit pour et par les comics, c’est sa passion, le pilier le plus tangible de son existence.
Elle remarque les soucis qu’a l’air de rencontrer Tommy avec sa tasse et suggère :
« - Tu veux pas juste mettre de l’eau froide dedans ? » Parce qu’il a vraiment l’air de vivre un calvaire là…
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Tommy Evans
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il reste là à la dévisager, un sourire pensif s’étalant sur ses lèvres. il penche un peu la tête et ses yeux sourient à leur tour lorsqu’elle indique qu’elle compte être la meilleure cliente. « j’en serais ravi, » souffle-t-il avec toujours cette même expression sereine qui cache un cerveau bouillonnant. elle lui donne son nom, il acquiesce, et elle renchérit en disant que c’est celui de sa grand mère, ce qui fait un peu rire le libraire. « mon nom, c’est celui de mon grand père aussi. c’est la tradition, je suppose… il était déjà mort quand je suis né, je crois. mais bon, on n’est pas juifs alors ça aurait pas changé grand chose, » dit-il distraitement. à vrai dire, il ne sait même pas si son grand père était mort quand il est né. il ne sait rien de ces gens, et du peu qu’il se souvienne de son père, celui ci n’a jamais parlé de l’île. même baen n’a que brièvement mentionné selkirk lorsqu’il l’a rencontré étant enfant. autant dire que pour lui, venir ici était d’autant plus une aubaine que ça lui permettait de lever le mystère qui avait plané sur cet obscur endroit pendant toute sa vie. il explique que la librairie est un héritage de son oncle et elle s’excuse, présente des condoléances. il se penche un peu vers elle, soucieux d’avoir lui même pourri l’ambiance qu’il s’employait à alléger. « c’est rien. ça va. je l’avais vu que quelques jours dans toute ma vie, on n’était pas très proches. à vrai dire j’étais surpris qu’il m’ait laissé la librairie à moi, mais j’ai vu après que c’était parce que j’étais sa seule famille, alors… mais ta grand mère le connaissait probablement mieux que moi. » il a un sourire un peu penaud. à vrai dire, il n’a jamais cherché à connaître l’homme beaucoup plus que ça, en dehors de quelques lettres ou cartes envoyées à l’occasion du nouvel an ou des fêtes de famille, auxquelles sa mère tenait. tout en se laissant un peu aller à ces pensées, il sert du thé à la jeune femme, qui s’empresse de poser son biscuit. hm ? peut être qu’elle n’aime pas et s’est laissée convaincre par politesse, en tout cas il décide de ne pas relever.

il lui sourit à nouveau, avec connivence. « ouais, t’es pas la première à me dire ça… apparemment j’ai déjà une réputation, » dit-il d’un ton faussement embêté, une main venant se poser sur l’arrière de sa nuque alors qu’il fait une grimace embarrassée. « il faut que j’aille me laver de mes péchés à l’église si je veux qu’on me respecte, apparemment. » après quoi, il se laisse aller à un petit rire. « avec un peu de chance renouveler les rayonnages d’ici pourra faire évoluer un peu les mentalités, » dit-il sans grand enthousiasme, loin d’être lui même convaincu. il aimerait penser que, comme il le démontre lui même dans le roman qu’il écrit, il suffit d’une seule personne pour changer les choses, mais dans la vraie vie, il n’a pas vraiment l’impression que c’est comme ça. il a plutôt l’impression qu’il faut des centaines et des centaines de personnes, et encore, le changement risque d’être difficile à obtenir. il détaille à nouveau le visage d’elspeth en silence, toujours ce sourire plutôt serein collé à sa face, ravi de la voir s’être un peu détendue depuis qu’elle est entrée quelques minutes plus tôt.

il feint une moue dépitée. « ah… je suis plutôt marvel… on va être obligés de se faire la guerre alors, » plaisante-t-il, avant d’ébouriffer ses cheveux en passant les doigts dedans. « hm, plus sérieusement, ce sont des très bons choix. le joker est passionnant, même si je dois bien admettre ne pas connaître aussi bien dc que leur concurrent… et ouais, spidey est super fun, c’est ce que j’aime particulièrement chez lui, » renchérit-il, avant de se brûler avec sa boisson. elle suggère d’y mettre de l’eau froide et il hausse les épaules. « nan, ça va, je vais attendre… » pour ne pas qu’elle croie qu’il rejette simplement son idée, il sourit et explique : « en fait l’eau courante j’en ai que dans la maison, » dit-il en désignant vaguement la direction du pouce. « alors autant juste attendre. » il ne précise pas qu’il attend souvent tellement longtemps qu’il oublie les breuvages ou les aliments et finit par les boire ou manger froids lorsque son esprit veut bien les lui rappeler. il reprend la conversation qu’ils avaient précédemment, faisant fi de la parenthèse. « du coup, pour ce qui est des comics, c’est par là, » indique-t-il en contournant le comptoir, frôlant la jeune femme alors qu’il se dirige vers l’une des étagères, qui est à peu près à moitié remplie de comics. « tu cherchais quelque chose en particulier ? » demande-t-il, bienveillant, alors que ses yeux se plissent à nouveau un peu et que les fossettes dans ses joues se creusent légèrement.  
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Elspeth Whyte
Elspeth Whyte
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âge : 23 années pétries d'angoisses et de morosité.
statut marital : Seule comme la lune qui gravite autour de la Terre et de ses habitants.

métier : S'essaie à la création de comics, à la recherche d'une inspiration fragile et périodique.
carcasse : Elle s'imagine mortelle et l'est bel et bien, malgré les origines occultes de son père, inconnu.
damnation : La main noire : elle ferait mourir la plus résistante des plantes.

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Mer 15 Avr - 12:49

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Sad birds still sing
Elle ne se rappelle pas la dernière fois qu’elle a tant rougi, Elspeth. Mais force est de constater que ses joues d’ordinaire si pâles sont teintées de couleurs en présence du libraire et que son corps entier flambe, en proie à ce que d’aucun appellerait un coup de cœur, et d’autres un coup de foudre. Mais elle n’essaie pas de traduire ses réactions on ne peut plus corporelles en pensées, elle n’est plus connectée avec son enveloppe charnelle depuis longtemps. Elle ne comprend plus son langage, ignore ses signaux, la faim, la soif, la douleur, l’envie, plus rien n’atteint les couches de la conscience dans son esprit. Tout se stocke dans un espace oublié, remisés au placard, elle les tait à tout jamais. Comment imaginer alors qu’elle puisse comprendre ces doux élans qui la prennent parfois et notamment aujourd’hui, dans cette librairie ? A n’en point douter, la coupe sera rapidement pleine et elle se devra d’expulser tout cela en une crise faramineuse faite de hurlements et de douleurs. Mais ignorer ces bruits qui sourdent en elle, c’est ce qu’elle fait de mieux, la jeune femme.

« - Je pourrais lui demander de passer, si tu veux ? Elle pourrait te parler de lui, si ça t’intéresse ? » Certaines personnes ressentent parfois ce besoin, dans le deuil, dans l’après, le post-mortem. Surtout quand le décédé est peu connu et recèle de secrets. Elle ne sait pas trop à quelle point son aïeule connaissait l’ancien libraire, mais il lui semble qu’ils étaient de proches amis. Elle s’étonne quand elle l’entend parler de l’église, elle-même n’a que peu passé ses murs, elle a vite fait comprendre à ses grands-parents qu’elle ne s’intéressait pas aux prêches du curé, encore moins à la rédemption promise. Elle imagine qu’ils ont dû batailler des années avant, avec Mary, ainsi, elle n’a pas eu à argumenter bien longtemps avant qu’ils la laissent dans son lit les dimanches matins.
« - Je crois pas que ce soit nécessaire, ni même très efficace. » Les gens d’ici sont religieux, il est vrai que si l’on veut s’intégrer dans le village, aller à l’église est une bonne manière de gagner les bonnes grâces de ses habitants. De toute façon, Elspeth serait mal placée pour donner des conseils sur l’intégration, elle qui joue depuis toujours le rôle de la brebis galeuse, elle pourrait gagner un Oscar !
« - Je sais pas trop ce que vendait ton oncle, mais je crois que c’était de vieux ouvrages, alors je suis pas contre le fait que tu renouvelles un peu le stock ! » Elle jette un coup d’œil autour d’elle pour appuyer son propos.

« Mais Marvel j’aime beaucoup aussi, mais DC a une autre dimension je trouve ! » Elle rigole quand il mentionne le fait qu’ils vont devoir se faire la guerre. Ce son si rare qui ne la prend que lorsqu’elle est avec Zach l’étonne et elle en rougit encore. Elle ne comprend pas ce qu’ont ses joues aujourd’hui… Ses yeux s’accrochent à ses doigts fins qui viennent ébouriffer ses cheveux noirs corbeau. Elle -même se met à triturer une des mèches qui s’échappe de son chignon lâche, malmené par le vent éternel de Selkirk. Elle acquiesce en buvant une nouvelle gorgée de son thé, on ne peut plus d’accord avec les mots de son interlocuteur, elle adore le caractère de Spiderman, il y a quelque chose de lui dans son héroïne à elle, Mysterious Girl.

Cela dit, elle ne comprend pas l’entêtement du jeune homme à vouloir boire une boisson qu’il trouve, semblerait-il, bien trop chaude. Elle hausse les épaules, d’un air qui veut dire « comme tu veux ! ». Elspeth frissonne un petit peu quand il la frôle, elle est vraiment étrangère à ce genre de proximité et son esprit commence à montrer des signes d’alarme et de panique qu’elle tente de faire taire. Si elle reste dans la librairie, elle le paiera d’une crise de panique, elle en est certaine. Mais elle n’a pas envie de céder à l’angoisse, elle veut rester, elle veut continuer à discuter avec le jeune libraire…

Elle s’approche de l’étagère qu’il désigne, le pas tremblant, elle ne peut pas céder à la folie en face d’un presque inconnu, elle ne sait comment il réagirait devant cette situation on ne peut plus gênante. Elle commence à trembler, à avoir des sueurs froides et une peur qui l’étreint dans la poitrine. C’est un concentré de beaucoup de choses, comme toujours, qui produit cet effet : le shortbread sur le comptoir, la proximité inattendue, la bienveillance de l’autre et l’incongruité de la situation… Tout cela se condense et pressurise les pensées de la jeune femme qui ne parvient qu’à bredouiller quand Tommy lui demande ce qu’elle recherche :
« - Rien, euh… R-Rien en particulier, je crois. » Ses yeux s’embuent de larmes impromptues et elle tord ses doigts, elle doit réellement ressembler à une enfant hagarde en ce moment…
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Tommy Evans
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Ven 17 Avr - 1:55

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il hausse les épaules lorsqu’elle évoque le fait que sa grand mère pourrait passer. il ne veut pas être malpoli, et il n’est même pas contre, mais il doute préférer la compagnie de l’aïeule à celle de la jeune femme qui se tient devant lui, et dont l’attitude qui évolue au fur et à mesure laisse voir un charme certain qui ne manque pas d’attendrir le libraire. à vrai dire il est sincèrement heureux de la voir rire. rien ne lui apporte autant de plaisir que de voir qu’il arrive à mettre les gens à l’aise. il n’est pas du genre à faire des grands éclats, à se mettre sur le devant de la scène, non. il fonctionne par petites attentions, par petits gestes, il observe et surprend au moment où on s’y attend le moins par sa gentillesse. il se sait incapable d’être un leader, il est plutôt de ceux qui pansent les plaies, parce qu’une place de leader implique d’avoir du pouvoir, et il a trop de colère en lui pour supporter d’avoir une place d’importance sans que l’angoisse de faire n’importe quoi sur un coup de tête ou de sang ne le saisisse. alors quand elle rit à sa plaisanterie un peu stupide, son sourire s’élargit encore, sans qu’il n’ajoute quoi que ce soit, se contentant d’ébouriffer ses cheveux et de se brûler à nouveau avec son thé. et puis il se faufile entre elle et une étagère, pour lui indiquer où se trouve ce qu’elle cherche, l’interrogeant pour qu’elle lui donne plus de précisions, mais cela est en vain. il se retourne vers elle, tout sourire toujours, et lui pose à nouveau une question. « ben, qu’est-ce que tu aimerais lire ? quleque chose de plus sombre, de plus fun ? beaucoup d’action, plus calme ? » il a à peine fini de poser sa question qu’il réalise que quelque chose ne va pas et son sourire le quitte en bonne partie.

il observe la jeune femme qui semble d’un coup totalement perdue, les yeux brillants comme quelqu’un qui va se mettre à pleurer. baissant les yeux, il réalise qu’elle se tord les doigts et commence immédiatement à se questionner, à la limite de la panique. c’est lui qui a provoqué ça ? comment ? qu’est-ce qu’il a fait ? il écarquille un peu les yeux, sans trop savoir quoi faire ou dire d’abord. il ne veut pas se montrer indiscret mais elle n’a pas l’air d’aller au mieux, alors il prend sa voix la plus douce pour s’adresser à elle, se penchant légèrement tout en restant à distance, pour réduire un peu la différence de taille entre eux. « ça va pas ? désolé si je t’ai mise mal à l’aise, » dit-il lentement comme s’il parlait à un enfant. il regarde autour de lui à la recherche d’une chaise à lui proposer mais il n’y a que celle derrière le comptoir, alors il préfère demander d’abord. « tu veux t’asseoir ? » prêt à bondir si elle acquiesce pour aller chercher le siège salvateur. « ou un verre d’eau, peut être ? » sa main prend naturellement le chemin de l’épaule de la jeune femme mais il se retient. non. on ne touche pas une fille qu’on ne connaît pas, et encore moins quand elle a l’air effrayée comme une biche dans les phares d’une voiture. ses doigts restent en suspens à mi-mouvement pendant un instant mais il finit par laisser retomber son bras, ballant contre sa cuisse. il reste là désemparé à attendre qu’elle lui dise ce dont elle a besoin, ce qu’il peut faire, parce qu’il n’attend que ça, qu’on lui dise ce qu’il doit faire. pendant ce temps, il ne peut s’empêcher de chercher ce qu’il a bien pu faire pour qu’elle soit soudainement dans cet état. peut être lorsqu’il l’a frôlée par accident, imagine-t-il, et il se fustige de n’avoir pas simplement fait le tour. d’un autre côté, jamais il ne se serait douté que ça provoquerait une réaction comme celle là… et pourtant, il sait qu’il suffit parfois d’un rien d’un mot, d’un geste, d’un frôlement, pour que tout parte en vrille. il le sait car il en a fait les frais de multiples fois, c’est ce qui l’a poussé à s’anesthésier, à cacher tout ressenti derrière des sourires chaleureux, à endormir tout ce qui pourrait être négatif et qui dort tapi au fond de lui comme un monstre marin à la godzilla, n’attendant qu’un prétexte pour sortir et tout dévaster sur son passage.
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Elspeth Whyte
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Dim 19 Avr - 21:44

date du rp ≈ le 27 février 1982
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Sad birds still sing
Coup de tonnerre dans un ciel serein. Ca l’attrape, ça l’enserre, ça l’emprisonne. Assaillie par cette urgence, l’alarme qui résonne dans tout le corps, fait battre le sang dans ses artères, dans son cœur plus fort que jamais, son souffle s’accélère sous l’effet de la pression qui s’abat sur elle. Elspeth souffre. Dans ses entrailles, dans sa poitrine, elle se consume tout doucement, retournée par une angoisse souveraine. Elspeth meurt. Car elle le sait, c’est bien là sa dernière heure, elle l’accueille à bras ouverts, la mort, bien qu’elle se soit espérée plus paisible à son arrivée, moins haletante. Elspeth est paralysée. Aucun pas ne peut se produire, aucun geste ne peut advenir, son sang seul parcourt ses membres, l’influx neuronal moteur s’est presque arrêté. Elle en hurlerait. Elle casserait tout si c’était possible, si elle pouvait simplement lever le petit doigt.

Cela a commencé tout doucement, comme toujours, la tension s’accumule et explose ensuite, ne laissant rien de viable sur son passage et la terrassant pour des jours et des nuits. Un frôlement et des années de repli se sont brisées en éclat, un état immuable de solitude s’est déconstruit. Et pourtant, cela n’était rien qu’un mouvement inconscient, comme il en arrive souvent. Et puis, les larmes, les sanglots, les jambes qui tremblent et le souffle qui disparait. Dyspnée, tachycardie et sueurs profuses, tous les signes se rassemblent et elle ne peut rien faire pour empêcher la déferlante de la noyer sous sa volonté de nuisance absolue. Elle en mourrait de se savoir si fragile devant un inconnu, ou un presque inconnu, elle en mourrait s’il se croyait responsable de ce qui lui arrive, mais il ne sait pas quelle est la folie qui la ronge, le mal qui l’habite. Non, lui ne sait pas qu’elle est la folle, à peine moins folle à lier que sa mère, à peine plus stable, elle vacille tant. Elle ne sait faire que cela, vaciller. Elle se rattrape à des pierres glissantes, elle glisse sur la paroi du puits dans lequel elle tombe, rien ne pourra la rattraper dans sa chute macabre. Elle en mourra.

Elle le voit, lui, ses bras ballant, perdu qu’il est devant ses traits tordus à elle, devant ses pleurs incoercibles, devant la peur qui lui fait briller les yeux et respirer fort. Il lui propose de l’eau, elle ne saurait refuser, ni accepter, elle n’est pas en mesure de faire des choix maintenant. Mais elle sait qu’elle ne peut pas perdre toute contenance maintenant, elle sait qu’elle ne peut pas se laisser aller ici, dans ce lieu qu’elle commençait déjà à aimer. La panique l’étreint encore plus fort et sans qu’elle puisse y faire quoi que ce soit, elle tombe en arrière, dans le néant.

Elle s’écrase au sol, elle perd connaissance. Entre les étagères de livres, elle gît. La conscience l’a quittée, devant cette situation qu’elle ne pouvait supporter, qu’elle ne pouvait gérer. L’on appelle cela une crise psychogène non épileptique, pas de convulsions ici, pas assez d’énergie dans son petit corps. C’est impressionnant bien sûr, c’est choquant pour l’autre, mais elle y reviendra bien assez vite, à la conscience. C’est marrant le cerveau, n’est-ce pas ? Tout ce qu’il peut inventer pour nous faire fuir l’urgence et la douleur ; douleur qu’il s’applique à nous créer dans le ventre, tout seul comme un grand. On lui a rien demandé. Elspeth n’a rien demandé.

Un moment après, elle ouvre les yeux. C’était un instant ou une éternité, elle ne sait pas trop. L’urgence s’est tue, mais la fatigue s’est installée en même temps que la honte. Elle se sent ramollie en dedans, ses organes et ses membres sont comme des chewing-gums, plus rien ne répond. Elle tourne la tête vers Tommy et tout ce qu’elle trouve à dire, la seule chose qu’elle peut souffler, des larmes perlant au coin de ses yeux, le seul mot qui passe ses lèvres est : « - Désolée. »
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Tommy Evans
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Mer 29 Avr - 21:52

date du rp ≈ le 27 février 1982
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l’incertitude et la confusion dansent une salsa chaotique dans son cerveau alors qu’il observe la jeune femme en face de lui qui perd peu à peu en consistance, s’étiolant comme un morceau de beurre étalé sur une tartine trop grande. il lui sourit, tente de se faire rassurant, mais ça ne sert pas à grand chose, et il sent sa propre panique monter alors qu’elle reste là sans répondre, sans lui donner un indice quant à ce qu’il faudrait faire pour l’aider. elle se met à pleurer, sa respiration chaotique et il grimace confusément, clairement sans idée aucune quant à ce qu’il doit faire. « ce… ça va aller, ça va… » bredouille-t-il, mais  à peine a-t-il fini de prononcer ces mots qu’elle semble perdre le peu d’équilibre ou de forces qu’il lui restait, car elle bascule en arrière. Il saute en avant, et arrive à peine à la rattraper pour éviter que sa tête ne se cogne sur le sol ou sur une étagère, le reste de son corps s’écroulant sans qu’il ne puisse rien y faire.

il a un soupir de soulagement, remerciant intérieurement ses réflexes d’être meilleurs que ce qu’il croit, évitant que la jeune femme se fasse le coup du lapin ou quelque chose du genre. la portant à moitié, il l’assied contre la bibliothèque la plus proche, posant délicatement sa tête qu’il maintient encore un peu, la paume de sa main contre ses cheveux, essayant au mieux de ne pas la décoiffer, tout en réalisant que cette préoccupation est clairement ridicule. Il inspire puis expire un grand coup alors que l’adrénaline qui l’a balayé un instant plus tôt disparaît peu à peu. que faire ? normalement dans les films quand quelqu’un s’évanouit, il faut lui balancer une gifle ou de l’eau froide à la tronche. tommy considère l’idée un instant, mais laisse tomber ce plan bien vite, réalisant qu’il est totalement incapable de porter la main sur le visage aux traits délicats d’elspeth. comme une poule devant un couteau, il ne sait même pas par où commencer, agenouillé en face d’elle, et il se sent parfaitement ridicule lorsqu’il lui tapote doucement la joue. « hého, » souffle-t-il d’une voix douce, « ça va ? allô, on se réveille… » il ne sait pas vraiment quoi faire d’autre et arrête donc le tapotage manifestement inefficace, puis frappé d’une idée il se lève brusquement pour courir à travers le magasin, puis jusque dans la maison où il remplit un verre d’eau fraîche.

il revient en trombe, évitant de justesse son tabouret, et elle ne s’est toujours pas réveillée, aussi il s’installe de nouveau à son chevet, s’agenouillant de nouveau près d’elle tout en posant le verre sur une des étagères du meuble auquel elle est appuyé. il commence à sérieusement s’inquiéter de son absence de réveil lorsqu’elle ouvre faiblement les yeux, et il pousse un imperceptible de soupir de soulagement, une nouvelle fois. « hey… » commence-t-il mais déjà les yeux de la fille s’humidifient, et tommy sent la panique familière monter en lui de nouveau. elle s’excuse et il a une grimace peinée. « t’excuse pas… t’as pas fait exprès, et puis, c'est pas grave... » dit-il comme une évidence. « euh… » il se redresse légèrement, remettant un peu en place ses cheveux en bataille, ou du moins c’est ce qu’il croit faire, et il attrape le verre qu’il a disposé là juste avant, pour le tendre à elspeth. « tu, euh… tu veux de l’eau ? » il se sent parfaitement inutile et cela le frustre. il aimerait pouvoir la rassurer, mais il n’a aucune idée de ce qui se passe dans sa tête, et il ne peut rien faire.

ce n’est pas la première fois qu’il ne sert à rien, certainement pas la dernière. une petite voix lui susurre de toute façon tu ne sais rien faire, tu n’es bon à rien, ta vie n’est qu’un monumental échec, alors comment est-ce que tu pourrais aider quelqu’un ? il fronce les sourcils, secoue un peu la tête pour chasser les pensées parasites comme un chien tente de chasser des puces, et il retrouve rapidement son air serein, un peu plus factice qu’à son habitude. « est-ce que ça va aller ? tu peux te lever ? il faudrait pas que tu restes par terre, j’ai peur que tu prennes froid, » lui dit-il d’une voix douce, simplement, sa main venant délicatement se poser sur l’épaule de la jeune femme, qu’il découvre gracile, maigre presque à en faire peur.
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Lun 4 Mai - 14:31

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Sad birds still sing
La panique, elle la connait, Elspeth. Elle a toujours fait partie d’elle, en un sens, la panique face à la solitude, la panique face aux agissement erratiques de sa mère, la panique face à la mort, à la vie, au noir, à la lumière, aux gens… Elle ne compte plus les situations qui l’ont amenée à perdre ses moyens, à ressentir cet appel du vide si soudain, elle se contente d’éviter la vie et ses imprévus la plupart du temps. Elle a dérogé à sa règle aujourd’hui et elle en fait les frais, perdant jusqu’à sa conscience dans les flots de l’angoisse. Ca commence tout petit, comme d’habitude, ça commence avec une bouchée en trop, et ça termine par terre, au sol. Elle est K.O. Et puis la honte, la honte surtout à son réveil, elle lui prend toute l’énergie qui lui reste… Et elle en a si peu… Elle s’applique chaque jour à dépenser plus que nécessaire, plus que ce qu’elle possède, se couche souvent lorsque des étoiles se mettent à tournoyer devant ses yeux, à différentes heures de la journée. Elle en retire une extrême satisfaction alors, celle du contrôle de son corps, surtout, et par le contrôle de son propre corps, elle entend gagner du terrain sur les autres plans de son existence. Et pourtant aujourd’hui, ce n’est pas une crise d’hypoglycémie qui l’a abattue, mais bel et bien l’anxiété qui a eu raison d’elle. Elle se hait pour cela, elle se flagelle intensément dans son intérieur. Sa souffrance se voit sur tous les traits de son visage, et d’autres traits plus fins et plus clairs sur ses bras, sur sa peau généralement, des cicatrices par dizaines, des heures de malheur par centaines. Elle a accepté de pouvoir être vue comme perdue et folle par quiconque croiserait-elle, mais perdre ainsi la face, le peu de consistance qu’elle possède en ce bas monde, elle ne se le pardonnera pas.

Mais la gentillesse et la douceur du libraire sont telles qu’elles mettent de côté l’embarras. Ses larmes coulent doucement mais s’arrêtent bien vite, comme si elle les avait toutes usées. Elle se sent mal pour lui néanmoins, elle voudrait lui dire de la laisser se débrouiller, mais elle se doute qu’il ne ferait pas ça. Elle se redresse lentement sur ses coudes puis s’assoit contre l’étagère située derrière elle, elle a eu de la chance, d’ailleurs, de ne pas se cogner dessus en tombant.
« - Je veux bien boire, oui… » Elle essuie ses joues humides d’un coup de manche tremblotant, elle est si fatiguée.

Elle boit doucement le liquide frais, étonnée par la sollicitude de Tommy. C’est qu’elle n’a pas l’habitude de ce genre d’attention, les gens sur l’île fuient les problèmes pour la plupart et il n’y a qu’à la regarder pour voir qu’elle est un véritable aimant à emmerdes… Elspeth tend à nouveau le verre au libraire, ses joues rosissent quelque peu alors qu’elle le regarde : il a l’air réellement inquiet pour elle. Cela la touche et l’attriste un petit peu aussi. La jeune fille se lève péniblement, tâte le terrain de ses jambes frêles, qui lui semblent encore plus fragiles qu’à l’accoutumée. Alors qu’elle sent son équilibre la perdre à nouveau, elle se raccroche au pull du jeune homme et baisse la tête, cachant son visage derrière ses cheveux bruns. Elle a dû perdre son élastique en tombant.

« - Je… je crois qu’il faut que je me repose encore un peu… »
Ses doigts blancs s’accrochent avec pénibilité aux vêtements du libraire alors qu’elle cherche du regard un endroit pour s’asseoir.
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Tommy Evans
Tommy Evans
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statut marital : solitude déliquescente venue d'un dégoût de lui même, préférant n'imposer sa personne à aucune âme qui vive.

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Mer 13 Mai - 23:21

date du rp ≈ le 27 février 1982
lieu du rp ≈ the paperhouse

sad birds still singelspeth whyte & tommy evans
a fire's beneath the cloak of night has our minds in control; we guard them with our weary eyes and we watch them grow ( iamamiwhoami → thin ) •••
il ne peut s’empêcher d’être soulagé lorsque les larmes de l’îlienne se tarissent. il ne sait pas comment réagir face à ce genre de choses, et la peur d’aggraver la situation l’a saisi pendant un instant mais la voir retrouver son souffle le détend légèrement, ses membres crispés retrouvant un infime pourcentage de leur souplesse. elle accepte de boire et il l’aide à porter le verre jusqu’à ses lèvres, regard soucieux posé sur elle alors qu’elle s’hydrate un peu, ses sourcils légèrement froncés d’inquiétude. leurs regards se croisent et ses joues s’empourprent légèrement, et ce encore plus alors qu’il semble déceler une teinte similaire sur le visage d’elspeth. il détourne alors le regard, un peu embarrassé, voulant éviter d’avoir l’air de profiter de la situation pour quoi que ce soit. ses yeux se posent de nouveau sur elle, l’observent un peu l’air de rien, détaillant les traits de son visage, et cela confirme ce qu’il pensait. elle est jolie, vraiment jolie, avec quelque chose d’un peu inhabituel dans son expression. il balaie à nouveau la pièce du regard en se raclant légèrement la gorge, puis lorsqu’elle décide de se relever, reste aux aguets au cas où elle aurait besoin de son aide, la soutenant délicatement car il a l’impression qu’elle pourrait s’effondrer à tout instant tant elle est frêle et délicate.

elle s’agrippe à lui, ou plutôt à son pull, et il sent bien qu’elle tient à peine debout, baissant les yeux pour la voir plus pâle que jamais. elle balbutie qu’elle a encore besoin de repos et il hoche la tête, une idée lui venant. Il se tourne vers elle avec un léger sourire. « okay, euh… j’ai une solution si tu as besoin de te reposer, » suggère-t-il, rougissant à nouveau. il réalise cependant qu’elle ne pourra probablement pas faire le chemin sur ses jambes. il inspire donc un grand coup, et affirme : « je vais te porter. tiens, accroche toi. » il se penche afin qu’elle puisse mettre ses bras autour de son cou, et il passe un bras dans le dos et un autre sous ses jambes, avant de la soulever sans mal. elle est légère comme une plume et ça a plus tendance à l’inquiéter qu’autre chose en fait, mais il décide de ne pas faire de remarque là dessus, parce qu’après tout, ils se connaissent à peine, et que ça serait désobligeant. tout en faisant de son mieux pour ne pas avoir un quelconque geste involontairement déplacé, il la porte à travers la librairie, négligeant d’ailleurs de mettre un panneau je reviens vite ou autre, puis à travers le jardinet qui sépare les deux bâtiments, et enfin, une fois entré dans la maison, il hésite légèrement à la déposer sur le canapé. seulement voilà, la pièce du bas est traversée de nombreux courants d’air. ainsi donc, il monte fébrilement les escaliers, glissant un regard oblique sur la jeune femme qu’il tient entre ses bras, rougissant une nouvelle fois. « euh… désolé je… j’ai pas d’autre lit, et en bas il faisait trop froid alors… j’espère que ça te dérange pas… » Il la dépose ainsi sur le lit, et puis se redresse, très droit, ne sachant pas où se mettre. puis il se penche à nouveau, s’accroupit à son chevet avec un petit sourire et incline légèrement la tête sur le côté. « si tu veux, enlève tes chaussures et mets toi sous les couvertures. je vais t’amener un verre d’eau. » il hésite un instant avant de reprendre. « et quelque chose à manger si tu veux. tu es toute pâle, peut être que tu manques de sucre, » son ton est doux, celui de la suggestion, et puis il se racle la gorge, se redresse, et recule d’un pas, puis deux.
« bon, euh, eh ben… je reviens, alors. » il redescend sans demander son reste, se dirige vers la cuisine où il remplit un nouveau verre d’eau, avant de se saisir d’une pomme, puis prépare rapidement un bol de porridge qu’il fait chauffer au microonde avant d’y ajouter du miel. il met le tout avec une cuiller sur un plateau qu’il monte jusqu’à la chambre, pour le placer sur la table de chevet. « voilà, » dit-il tout doucement avant de sourire à nouveau à la jeune femme. « repose toi un peu, je reviendrai plus tard, » conseille-t-il avant de redescendre, et cette fois d’aller mettre le panneau je reviens dans quelques minutes ! sur la porte de la boutique, avant d’aller s’installer dans le canapé, récupérant une tasse de thé froid sur la table basse, qu’il sirote en attendant qu’elspeth ait repris ses esprits.
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Elspeth Whyte
Elspeth Whyte
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âge : 23 années pétries d'angoisses et de morosité.
statut marital : Seule comme la lune qui gravite autour de la Terre et de ses habitants.

métier : S'essaie à la création de comics, à la recherche d'une inspiration fragile et périodique.
carcasse : Elle s'imagine mortelle et l'est bel et bien, malgré les origines occultes de son père, inconnu.
damnation : La main noire : elle ferait mourir la plus résistante des plantes.

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Dim 17 Mai - 19:24

date du rp ≈ le 27 février 1982
lieu du rp ≈ the paperhouse

Sad birds still sing
L’intensité de sa crise n’a d’égal que celle des yeux de Tommy à son réveil. La considération que lui porte le jeune libraire met Elspeth mal à l’aise et pourtant, elle en a bien besoin et elle est très touchée de cette attention. Néanmoins, elle se met à pleurer doucement et s’excuse ensuite de ses larmes inopportunes. Comme si elle pouvait les contrôler, ses émotions folles qui la possèdent plus que l’inverse. Par la suite, Tommy lui propose un verre d’eau qu’elle accepte avec plaisir, mais c’est de l’énergie qui lui faut, ses jambes tanguent et elle ressent le besoin de s’accrocher au pull du jeune homme, en dépit de la gêne qu’elle ressent à son égard, pour ses yeux si mystérieux et profonds et son air compatissant et maladroit qui l’amuserait certainement dans d’autres circonstances. Mais c’est elle qu’il secourt habilement en lui proposant une solution pour se reposer.

Elle agrippe le cou de Tommy avec ses bras frêles, troublée, elle rougit encore et se fustige de ce genre de réaction : il doit avoir tant pitié d’elle qu’il cherche à s’en débarrasser. Tommy la soulève et elle se laisse emporter, d’abord à travers l’échoppe, puis un petit jardinet et enfin dans ce qui doit être sa maisonnette. Il la soulève sans difficulté, il faut dire qu’elle est légère la jeune fille… Cette proximité avec un autre être humain la réconforte plus qu’elle n’ose le dire, elle qui fuit tant le contact, mais elle se blottie presque dans les bras de son sauveur et s’imprègne sans réellement le vouloir de son odeur personnelle. Il la conduit toujours de la même manière en haut des escaliers, vers ce qui semble être sa chambre. Elle se contente d’hocher la tête quand il s’excuse de devoir l’emmener dans son propre lit, elle n’en a que faire, même si cela reste tout de même étrange de se coucher dans le lit d’un inconnu après une attaque de panique. Elle rosit encore en pensant à Zach et à ce qu’il dira quand elle lui racontera l’événement. Quand il la dépose, elle se glisse doucement sous les couvertures et s’allonge confortablement, elle est trop fatiguée pour faire des manières, de toute façon.

« - Oui, je pense que je ferais mieux de manger quelque chose. » Cette considération lui fait un peu de mal mais elle doit réellement manquer de sucre ou d’un tantinet d’énergie tout du moins. Quand il revient avec un verre d’eau et une pomme, elle murmure un petit : « - Merci. » avant de fermer les yeux et de partir pour le pays des rêves sans demander son reste.

A son réveil, elle plisse les yeux vers sa montre pour regarder l’heure et décide qu’elle a assez récupéré. Elle pense tout d’un coup aux courses que lui a demandé sa grand-mère et qui doivent l’attendre dans la librairie, rien de frais malheureusement. Son aïeule doit être folle d’inquiétude. A cette idée, elle s’assoit dans le lit, sûrement un peu trop rapidement. La tête lui tourne et elle prend la sage décision de mordre un petit peu dans la pomme que lui a apporté Tommy, quelques bouchées au moins avant de boire quelques gorgées d’eau. Elle se sent déjà un peu mieux. Elle s’étire et observe quelques peu les lieux qui l’entourent soudain un peu trop consciente de se trouver dans le lit d’un homme. Elle quitte donc le réconfort des couvertures et commence à mettre ses chaussures, souhaitant quitter la maisonnette au plus vite et s’en retourner chez elle. Ains descend-elle promptement les marches et traverse-t-elle à nouveau le petit jardinet très mignon avant de regagner la librairie.

Elle trouve Tommy au comptoir de la boutique et avec un sourire gêné, elle dit :
« - Euh… merci pour tout, t’étais vraiment pas obligé de faire tout ça. Et je dois y aller, ma grand-mère attend ses courses. » Elle attrape son sac, qui est juste devant ses pieds devant le comptoir et peine à regarder le jeune homme dans les yeux avant de passer la porte de la boutique :
« - C’était sympa de te rencontrer, je… j’espère qu’on se reverra. »

Elle se ficherait des claques pour cette dernière phrase…
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Tommy Evans
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Dim 24 Mai - 20:20

il s’affaire à préparer ce qu’il faut pour que la jeune femme fluette qu’il a déposé dans son lit reprenne des forces, lui amenant de quoi se sustenter, tentant tant bien que mal de calmer la nervosité et le trouble qui l’ont saisi. okay, mec, calme toi, t’as plus quatorze ans. c’est juste parce qu’elle se sentait mal rien de plus, calme toi. il est rassuré de voir qu’elle accepte la nourriture qu’il lui propose, et il ne peut s’empêcher de se dire qu’elle ne doit pas manger bien souvent, ou pas beaucoup. elle le remercie et il hoche simplement la tête, avec un sourire un peu gêné, les lèvres serrées l’une contre l’autre. « c’est rien, » dit-il tout doucement, de manière à peine audible, avant de s’éclipser. il passe d’abord un petit moment à siroter son thé assis dans le canapé, et puis au bout d’un petit moment il monte voir ce qu’il advient de la jeune femme. il passe simplement la tête dans l’encadrure de la porte, et constate qu’elle dort du sommeil du juste, ses mains et son visage étant les seules choses qui dépassent d’entre les draps. il décide donc de ne pas la déranger, mais il ne peut néanmoins pas laisser la librairie à l’abandon, alors emportant son thé avec lui il retourne dans la boutique, s’installant avec un bouquin derrière le comptoir, et prenant son mal en patience. Il se lève et décide de mettre un peu d’ordre dans les rayons, même si rien n’est franchement dérangé, et finalement il est interrompu par une petite grand mère qu’il aide à trouver le livre qu’elle veut, et après moult inspirations particulièrement vagues et une bonne trentaine de minutes où elle lui fait aussi la conversation, lui posant un bon nombre de questions dont certaines franchement limite-limite à propos de ses origines, et quelques remarques sur à quel point son anglais est bon pour un étranger, malgré qu’il répète plusieurs fois qu’il est né et a grandi en angleterre, elle repart satisfaite avec un roman à la main.

il se rassied avec un soupir, se laissant tomber sur le tabouret, et ses yeux se posent sur son manuscrit. « me regarde pas comme ça, » geint-il en direction de la pile de feuilles qui n’attend que d’être relue, corrigée, modifiée et envoyée à un éditeur. ainsi donc un duel de volonté se met en place, que tommy finit par perdre. il attrape la liasse de papier et la tire vers lui, se saisissant d’un crayon rouge, et alors qu’il pose la pointe sur le papier, il entend des pas derrière lui. il remercie le ciel et repose son stylo, se retournant vers la porte arrière de la boutique d’où vient elspeth, ravi de la voir sur ses jambes, il lui sourit et se redresse un peu sur son siège, allant même jusqu’à se lever alors qu’elle contourne le comptoir. elle le remercie et il hausse les épaules, souriant toujours, rougissant légèrement alors que sa main droite va se poser sur l’arrière de son crâne. « bah, non, c’est rien, enfin vraiment c’est juste… j’allais pas te laisser par terre comme ça… » il rit un peu pour essayer de reprendre contenance, avant de hocher la tête. « okay, okay, pas de souci… faut pas la faire attendre alors ! » il a envie de se mettre des baffes après sa vague tentative d’humour, et son sourire vire un peu à la grimace, mais il se reprend. il la suit presque jusqu’à la porte et lors qu’elle se retourne il fait un léger geste de la main, toujours ce sourire un peu embarrassé sur le visage. « ça m’a fait plaisir aussi oui ! » dit-il d’une voix guillerette, « à bientôt j’espère ! » et la voilà partie, le laissant planté là dans la boutique, une main dans la poche du jean, l’autre ballante au côté, ne sachant que faire. oui, il espère sincèrement qu’ils vont se revoir, ne serait ce que pour qu’il puisse tenter de satisfaire sa curiosité par rapport à cette mystérieuse jeune femme.
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