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 l'être normal + logan

écrivainpoème d'hiver
Vassili Derenkovski
Vassili Derenkovski
épargné(e)
avatar // crédit(s) : bogdan romanovic, VOCIVUS (avatar)
âge : trentaine au seuil de porte fermée. épitaphe auquel on réfléchit sans pour autant avoir la naïveté d'penser qu'on aura plus qu'un jeter de falaise.
statut marital : propriété d'un boug d'ici, concubinage qu'on dit entre amis pour les regards pas dûpes des fenêtres alentours.


rouge/blanc broie du noir
pensée au suriné laissé à nyc
pensée au sauveur qui te laisse ici
putain des envies désolées
pour s'oublier à la désolation

métier : hétaïre insulaire, prince dont on se joue dans la cour moqueuse.
carcasse : chair et os et cœur et petitesse, mortel qu'il est.
damnation : cleps sur les côtes, traqueurs qui sentent l'odeur du spleenétique du vivre-seul.

échanges : 17
arrivée : 18/04/2020


cthulhu fhtagn
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Dim 26 Avr - 15:58




l'être normal



17 mars 1982, Logan's

Parfois on rêve à s’oublier la vie qu’on a. Cette vie sale et basse, cette vie triste et morose.

Se rêver aimé pour oublier qu’on rêve l’amour d’un autre.

Sûrement que l’Vassili se planque autant dans le cou des clients qu’eux dans son cul à lui. Lui cache pas l’attirance néfaste qu’il a pour les hommes, il cache l’attirance qu’il a pour cet homme. Noie les chagrins dans des flots masculins.

L’chic pour avoir accepté une carrière qui lui convient, comme un cadeau que l’bourreau des cœurs lui a fait. Asphalteur des routes encore pleines de terre, vendeur d’illusions à la hauteur de celles que lui se fait.

Puis de temps en temps on tombe sur un âme plus belle qu’une autre. Moins moche, plutôt. Juste l’esprit apeuré, égaré, maintenant la voix interne qui crie coupable parce qu’il a trempé dans l’corps d’un déshonoré.

Pour autant Vassili s’trouve quand même à frapper à la porte du lourdingue. De celui qui cherche l’amitié de la pute pour oublier que c’est une pute qu’il a baisée. Se faire croire que c’est pas une anomalie, que c’est quelqu’un de normal.

Même raison pour laquelle l’hétaïre tâte le bois des phalanges. L’est tard, sûrement des regards indiscrets aux fenêtres mais qui distingueront pas la détresse du russe, alors qu’en foutre. Vassili là pour se sentir humain apprécié, humain cajolé.

C’pas tant qu’il apprécie Logan comme un ami. L’apprécie comme le bouche-trou qu’il est. Qu’il a été contre tarif. Veut simplement passer la nuit avec comme il le ferait avec celui qu’habite avec lui s’ils étaient devenus pas inconnus.

Évidemment l’cabot gratte déjà à la porte parce qu’il a senti Vassili. Pas un chien pour pas renifler l’odeur du comparse abandonné. Chanceux qu’il est de bien aimer ces bêtes ; ou peut-être que c’est l’insistance qu’a fait ployer le cœur du rouge. Comme une forme si réduite d’un stockholm animal. Alors voilà qu’en réponse il gratouille lui aussi à la porte. Un chien qui vient en retrouver deux autres.

Triste qu’il est de devoir faire appel à un ancien client pour obtenir de la tendresse ; c’est pas plus glorieux qu’un frustré refoulé qui vient gicler son chagrin sur le prostitué du village. Pas moins pitoyable, pas moins ridicule. Pauvre vie qu’a Vassili, si peu d’amis qu’on fait jouer l’carnet d’adresses pros.

« Bon bah j’espère que j’te dérange pas. Enfin j’peux repasser, ou pas hein. » Malin qui se déprécie pour gagner les louanges déjà acquises de la culpabilité. L’est à peu près sûr qu’il va pas rester sur l’pas de la porte bien longtemps. Deux hommes qu’ont besoin de compagnie.

« J’me suis dit que, bah tu pourrais m’apprendre tes trucs de grand-mère là euh, le brodage ou la broderie t’sais… Ça ou me faire un cocktail de ta réserve perso », p’tit rire gêné qui échappe alors que les yeux seraient presque à se la jouer charmeur de paillasson à c’niveau là.

Draguer l’paillasson du jeu des iris pour éviter de faire croire à l’autre qu’on le drague lui.

Parce que dans l’fond on veut juste pas dormir seul ce soir.


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https://abime.forumactif.com/t618-un-attrape-rancoeurs-vassili https://abime.forumactif.com/t621-des-fleurs-de-trottoir
Logan Ogilvie
Logan Ogilvie
épargné(e)
avatar // crédit(s) : adam driver // doom days //signa par 2981 12289 0
âge : 35 ans
statut marital : divorcé, son ex-femme ayant disparu par-delà les flots

puissent les dieux prendre en pitié l'homme insensible qui demeure sain d'esprit, confronté à l'abominable vérité.

métier : barman
carcasse : goule nouvellement transformée
échanges : 36
arrivée : 11/04/2020


cthulhu fhtagn
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Ven 1 Mai - 14:29

date du rp ≈ 17 mars 1982
lieu du rp ≈ chez logan

l'être normalvassili et loganLes soirées de Logan sont on ne peut plus quelconques, monotones, routinières même. Mais il y a dans cette routine quelque chose de rassurant, un confort certain que le barman n’abandonne jamais de bon cœur. Oh, bien sûr, il y a bien des jours où la solitude lui pèse, mais la plupart du temps, il se contente agréablement de passer du temps au coin du feu dans sa petite maisonnette, une oreille tendue vers son poste de radio qui diffuse les dernières chansons à la mode, un grésillement quasi constant en arrière-plan, et ses mains occupées par son ouvrage du moment. Actuellement, Logan est donc assis sur son petit sofa, dans le salon aux murs de lambris, les dernières braises de la journée s’éteignent peu à peu dans l’âtre de sa cheminée, et sur le tapis à ses pieds, Max son cher golden ronfle paisiblement. Il s’affaire avec ses aiguilles à tricoter sur une nouvelle paire de moufles. Il ne sait jamais trop à qui il les offrira, mais il finit toujours par trouver quelqu’un pour les porter ! C’est son truc à Logan, tricoter des moufles, des bonnets, des écharpes pour tenir chaud au cœur de ceux qui lui sont chers. Et si personne n’en veut, nul doute que l’un de ses frères acceptera son cadeau sans problème !

Ainsi occupé, son esprit ne peut que vagabonder, et c’est aussi cela qu’il aime dans son loisir, penser, imaginer tout en créant. D’ailleurs son salon et toute la maison recèlent de ses œuvres. Partout trônent les napperons, les broderies et les canevas qu’il a créé au fil du temps, il renouvèle saisonnièrement son ensemble décoratif et il lui tarde de changer le set hivernal pour son set printanier. Chelsea aimait ces décorations certes désuètes mais non dénuées de charmes, et il continue à les arborer fièrement, même depuis leur divorce, même depuis sa mort… Même depuis son changement, depuis qu’il est devenu cette créature infâme, depuis qu’il a pris goût à la chair humaine et se délecte de steaks crus et d’autres pièces de viandes juteuses….

Puis, un bruit vient troubler la quiétude de sa soirée. Quelqu’un frappe à sa porte, timidement presque. Il pose son tricot sur sa table basse, s’étire un peu en se levant et tire sur les pans de sa chemise en flanelle pour en effacer les plis avant d’aller répondre. Quelle n’est pas sa surprise de tomber nez à nez avec Vassili. Il est rare qu’il croise cet homme qu’il a connu dans des conditions qu’il tente d’oublier, surtout à son initiative ! Mais il y a quelque chose dans les yeux de Vassili ce soir, la solitude, ça doit être ça. En tout cas, ça lui parle au Logan, assez pour qu’il l’invite à entrer.

« - Salut Vassili. » Il repousse un peu Max qui se dandine entre eux deux, tentant d’attirer l’attention de celui qu’il a désigné comme son nouvel ami. « - On peut faire les deux si tu veux, cocktail et broderie ! » Il lui sourit en esquissant un signe vers son salon.

« - T’en fais pas pour Max, il est gentil et tout, c’est juste qu’il est un peu trop amical. » Le chien se rue d’ailleurs à nouveau à l’assaut de Vassili, alors que celui-ci a à peine pénétré dans l’antre de Logan. Ce dernier commence à sortir des verres et à chercher quelques alcools à associer ensemble. Il se garde bien de demander la raison de sa visite à son visiteur, ce n’est jamais facile de devoir expliquer la solitude et ce qu’elle peut faire ressentir… Un accord tacite se crée entre eux.

« - Ca me fait plaisir que tu sois venu, vraiment. Tu peux t’assoir sur le canapé si tu veux ! » Il ramène de la cuisine attenante les deux verres, en annonçant :
« - Surprise du chef ! »
Il prend place à ses côtés sur le petit canapé qui les rapproche un peu trop.
:copyright: 2981 12289 0
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