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 a little bit sicker than the average individual - ignatius

écrivainpoème d'hiver
Vivi Morrison
Vivi Morrison
épargné(e)
avatar // crédit(s) : ☾ k. knightley, gāshina et bandit rouge pour le gif.
âge : ☾ trente-quatre ans.
statut marital : ☾ à fuir, myocarde oppressant, possessive et abusive, jalousie maladive.

a little bit sicker than the average individual - ignatius Ic3
métier : ☾ beauté théâtrale, comédienne aux palmes qui (dé)froissent, femme de chambre au crags quand elle ne pianote pas.
carcasse : ☾ énergumène mortelle.
damnation : ☾ phobie parasite des mouettes.

échanges : 1627
arrivée : 10/07/2019


cthulhu fhtagn
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Lun 30 Mar - 23:24

date du rp ≈ mercredi 10 février.
lieu du rp ≈ la place du village, jour de marché, @"ignatius webster"

C'est qu'il y a de ces jours où dès la première paupière ouverte, on sent que rien ne va aller comme il le devrait. Que ce n'est pas une question de se lever du mauvais pied ou non, puisque c'est encore allongée que la mauvaise impression la turlupine. Soupir échappé d'entre les lèvres, l'énième qu'elle laisse s'envoler si bien qu'elle peut d'ores et déjà imaginer la voix asthénique et abîmée de son père qui l'interroge sur ce qui la contrarie. Non pas par intérêt, mais par agacement de l'entendre respirer. C'est qu'à choisir, il aurait voulu un autre petit gars qui aurait pu l'aider en se salissant les mains dans la ferme, à arracher les mauvaises herbes et à finir tout aussi brisés que les deux garçons. Ne se ment plus, trêves de boniments et d’histoires pour se rassurer : la famille dans laquelle elle est tombée et l’héritage qu’elle donnerait plus tard à ses potentiels chiards seraient des plus pathétiques. S’est longtemps demandée pourquoi eux, tous irrécupérables, mal fichus et dont l’état ne va pas en s’arrangeant. Pourtant, elle y tient, aux Morrison. Plus à la fratrie qu'au cradingue despote pater dont elle perçoit les bruits de pas dans le couloir. Plancher fendillé crépite sous les semelles, démarche reconnaissable parmi toutes les autres. Sait déjà ce qu'il va demander, quémander, ordonner, alors d'un bond se retrouve sur les deux pattes arrières et s'enfile les tissus étendus sur le dossier d'une chaise.

Qui dit jour de marché, dit Vivi de corvées. Elle a le panier dans une main, la sacoche qui pendouille sur une épaule et les cheveux qui s'échappent de son chignon ébauché, tout ce qu'il y a de plus grossier. Cohue s'amasse devant des étables pleines à craquer, c'est que ça se bouscule et que ça veut les meilleurs morceaux à bas prix, c'est que, comme chaque milieu de semaine, becs et ongles pour s'imposer devient la devise. Pourtant, y a l'coin, là, où y a qu'un péquenaud qui n'semble pas jouer des pieds et des mains. C'est qu'on le lorgne, du coin d'l'oeil, l'étranger. Un parmi d'autres, mais pas tant que ça. Elle l'a déjà croisé, rapidement, pas trop tout de même puisqu'elle à eu le temps de reluquer l'encre qui imprègne l'écorce, et encore à cet instant, les pupilles scrutent curieusement. Impossible de le rater, et pour cause, elle a été témoin de ses éternuements interminables. Une fois. Deux fois. Trois éternuements. Elle s'en amuserait presque, Vivi, qui de loin, à côté d'une foule d'individus impatients, fait mine d'attendre. Avec un peu d'attention, on peut distinguer les petits coups de pieds qu'elle donne aux autres devant elle comme si de rien n'était. Quatre, cinq, six, sept, elle a les sourcils qui se froncent, l'audace lui brûle le bout de la langue et l'aplomb lui fait lever les pieds l'un après l'autre pour s'amener dans sa direction.  « Eh, fallait rester chez vous si vous êtes malade comme ça, là. » qu'elle énonce, la main cachant la moitié basse de son visage comme pour éviter d'attraper les microbes gambadant dans l'air. Elle hoche la tête de gauche à droite, exaspération accentuée dans un soupir irrité, le même que le paternel. « Vous allez finir par contaminer toute l'île à faire ça, » fait semblant d'éternuer, « au-dessus des stands ! »
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cthulhu fhtagn
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Sam 4 Avr - 12:38

date du rp ≈ 10 février
lieu du rp ≈ Place du village, un jour de marché

A little bit sicker than the average individual
Vivi & Iggy
Jour de marché. Le genre de jour que j'ai tendance à fuir, la plupart du temps, parce que les gens du crû sont pas souvent très sympa avec un étranger qui vient sur leur marché pour acheter leurs provisions. Comme si les étrangers n'avaient pas besoin de manger, qu'ils n'étaient pas des gens ordinaires. Quand j'étais en Europe de l'Est, on me regardait comme ça, comme le fou d'étranger qui vient là et qui se demande ce qu'il va bien pouvoir manger d'autres que des patates et des navets. Cela dit, j'aime bien les patates et les navets, avec un peu de chou, ça fait une bonne potée qui réchauffe en hiver. Même pas vraiment besoin de viande, ou alors du lard gras, les jours fastes. On se contente de peu quand on n'a jamais connu la richesse et qu'on a vécu avec moins que rien.

Là, j'ai besoin d'aller faire des provisions. La logeuse est gentille, l'appartement dans sa maison est agréable mais il faut que je mange. Se nourrir d'inspiration et d'art, ça ne marche que dans les films ou les chansons, pas dans le vrai monde réel de la réalité véritable...Alors me voilà, avec un sac en toile sur l'épaule, à regarder les étales et à me demander ce que je vais bien pouvoir manger. Il y a tout de même beaucoup de poisson ici, pas beaucoup de viande, ça va changer mon régime alimentaire, pour sûr ! Heureusement que j'aime ça, ce serait vraiment moche sinon. Je commence à discutailler avec la vendeuse, à propos de ses courges. Quand soudain, mon nez se remet à faire des siennes. Foutu temps, foutu froid, foutue humidité...Déjà que je tombe malade tout le temps, mais alors sur une île pareille, c'est de pire en pire ! Je lâche un éternuement. Mais comme toujours avec moi, un seul éternuement, ce n'est pas assez. Je m'emporte, éternueur en série que je suis, et je ne m'arrête pas facilement, en portant quand même la main à mon visage. Faudrait quand même arroser tout ce qui se trouve devant moi...

Une petite voix m'interpelle cela dit, sur un ton qui veut tout dire. Je tourne la tête pour voir une femme, qui se cache le visage, comme si ça suffisait. Je lève un sourcil pour la détailler un peu, alors qu'elle continue et qu'elle me singe même un peu. « Avec ce temps, tout le monde est déjà malade de toute façon... » maugréé-je en me frottant un peu le nez d'une manche distraite. Je ne vais pas faire d'efforts particuliers parce que madame a peur des microbes, absolument aucune chance que je fasse, dans aucun univers connu. Non mais. « Et si vous avez peur de mes microbes, vous pouvez toujours aller voir ailleurs si j'y suis, ce n'est qu'un rhume, pas la peste hein, » continué-je, peut-être légèrement exaspéré par l'audace de l'inconnue. Comme si un rhume, ça pouvait tuer quelqu'un de nos jours hein...
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